FDSEA 89
Un Conseil où l’on parle environnement
Le dossier environnement a largement occupé les administrateurs de la FDSEA de l’Yonne, lors du Conseil du 29 mars dernier
Cartographie des cours d’eau pour appliquer les règles d’entretien : une consultation diffusée en décembre aux adhérents les avait alertés sur la cartographie en cours d’élaboration par l’administration pour déterminer les cours d’eau auxquels s’appliqueront un ensemble de règles bien définies relatives à leur entretien. Il s’agissait à l’époque des cours d’eau figurant en trait plein. Un ensemble de remarques ont été transmises à l’administration suite à cette consultation.
Aujourd’hui, c’est la pertinence de la cartographie pour les cours d’eau nommés identifiés en traits pointillés et des cours d’eau pour lesquels des remarques ont été faites lors de la précédente consultation. Des réunions techniques sont organisées dont les dates seront diffusées aux adhérents. Objectif : avoir une cartographie correspondant à la réalité du terrain.
Zones humides : plus de cohérence entre les différents intervenants sur le dossier ! En effet, la Dreal, l’Institut des Eaux et Rivières du Conseil Départemental ainsi que certains syndicats des eaux élaborent chacun leur cartographie, lesquelles ne sont pas forcément concordantes. Un travail commun permettrait de gagner en efficacité et en clarté. Des démarches auprès des différents intervenants vont être engagées.
Charte sur les BAC : l’Yonne est tête de bassin des eaux de Paris, la pression mise sur ce dossier par l’administration et l’Agence de l’Eau est donc très forte. Nous sommes bien plus avancés que d’autres départements limitrophes mais les agriculteurs, prêts à faire des efforts et conscients de l’enjeu et des attentes de la société, ne peuvent pas tout faire à n’importe quel prix. Afin d’éviter la prise d’arrêté préfectoral obligatoire, une charte proposée par la Chambre d’Agriculture est en cours d’examen qui permettrait de clarifier et d’homogénéiser l’approche «administrative» sur chaque BAC et notamment la constitution des Comités de pilotage. Des démarches volontaires, issues de propositions discutées et acceptées par les comités locaux, pourraient être des alternatives à la contrainte administrative.
Après examen, quelques remarques doivent être faites sur le contenu, notamment l’absence notable de représentant des propriétaires dans les comités de pilotage, mais globalement la démarche est bien perçue par les administrateurs.
Travail sur les prix de la viande : les rencontres avec les représentants de la transformation et des GMS sont en cours. Vincent Picq, PDG de Schiever, a reçu une délégation FDSEA et JA la semaine dernière. Objectif : clarifier l’origine des viandes vendues dans les enseignes du groupe localement et mieux rémunérer les éleveurs. Schiever déclare acheter entre 130 et 150 carcasses chaque semaine, à 99,9 % génisses et vaches charolaises, provenant principalement de la Sicavyl (ensuite Bigard et Clavières). L’objectif étant d’obtenir une meilleure valorisation du prix aux éleveurs, la solution serait de faire évoluer la grille des cotations et que toutes les enseignes acceptent de la respecter.
Les contacts sont en cours avec les représentants des autres enseignes pour poursuivre le travail amorcé.
Aujourd’hui, c’est la pertinence de la cartographie pour les cours d’eau nommés identifiés en traits pointillés et des cours d’eau pour lesquels des remarques ont été faites lors de la précédente consultation. Des réunions techniques sont organisées dont les dates seront diffusées aux adhérents. Objectif : avoir une cartographie correspondant à la réalité du terrain.
Zones humides : plus de cohérence entre les différents intervenants sur le dossier ! En effet, la Dreal, l’Institut des Eaux et Rivières du Conseil Départemental ainsi que certains syndicats des eaux élaborent chacun leur cartographie, lesquelles ne sont pas forcément concordantes. Un travail commun permettrait de gagner en efficacité et en clarté. Des démarches auprès des différents intervenants vont être engagées.
Charte sur les BAC : l’Yonne est tête de bassin des eaux de Paris, la pression mise sur ce dossier par l’administration et l’Agence de l’Eau est donc très forte. Nous sommes bien plus avancés que d’autres départements limitrophes mais les agriculteurs, prêts à faire des efforts et conscients de l’enjeu et des attentes de la société, ne peuvent pas tout faire à n’importe quel prix. Afin d’éviter la prise d’arrêté préfectoral obligatoire, une charte proposée par la Chambre d’Agriculture est en cours d’examen qui permettrait de clarifier et d’homogénéiser l’approche «administrative» sur chaque BAC et notamment la constitution des Comités de pilotage. Des démarches volontaires, issues de propositions discutées et acceptées par les comités locaux, pourraient être des alternatives à la contrainte administrative.
Après examen, quelques remarques doivent être faites sur le contenu, notamment l’absence notable de représentant des propriétaires dans les comités de pilotage, mais globalement la démarche est bien perçue par les administrateurs.
Travail sur les prix de la viande : les rencontres avec les représentants de la transformation et des GMS sont en cours. Vincent Picq, PDG de Schiever, a reçu une délégation FDSEA et JA la semaine dernière. Objectif : clarifier l’origine des viandes vendues dans les enseignes du groupe localement et mieux rémunérer les éleveurs. Schiever déclare acheter entre 130 et 150 carcasses chaque semaine, à 99,9 % génisses et vaches charolaises, provenant principalement de la Sicavyl (ensuite Bigard et Clavières). L’objectif étant d’obtenir une meilleure valorisation du prix aux éleveurs, la solution serait de faire évoluer la grille des cotations et que toutes les enseignes acceptent de la respecter.
Les contacts sont en cours avec les représentants des autres enseignes pour poursuivre le travail amorcé.