UPVY
Un Conseil en demi-teinte
Le dernier Conseil d’administration de l’UPVY s’est tenu, avec en toile de fond la morosité qui touche les exploitations céréalières, mais des perspectives demeurent.
L’étude réalisée par le CER FranceYonne à la demande de l’Union des Productions Végétales de l’Yonne, ne fait que confirmer les craintes pressenties par nombre de producteurs : les trésoreries sont fragiles et 70 % des exploitants spécialisés grandes cultures dans le département, sur un échantillon d’environ 1000 exploitations, pourraient prétendre à l’accès au plan d’aides prévu par Manuel Valls. Une situation que confirment les Organismes Stockeurs présents au Conseil : leurs adhérents et clients rencontrant de plus en plus de difficultés à régler comptant leurs factures d’intrants et ils sont nombreux à demander une ouverture de crédit.
Concernant les marchés : si la baisse des produits pétroliers génère une baisse des charges sur les exploitations, elle a aussi pour conséquence de limiter les transactions avec des pays producteurs comme l’Algérie, acheteur traditionnel de céréales françaises. La parité euro/dollar ne faisant qu’accentuer la concurrence internationale au détriment des productions européennes. Avec à la clé, des stocks importants dans les silos, qui risquent d’avoir une incidence à la baisse, sur les prix de la prochaine campagne.
Un projet fédérateur
Suite aux annonces faites par le Premier Ministre, Manuel Valls, en septembre dernier, une pause normative était attendue en matière de mesures environnementales. Une nouvelle méthode d’élaboration des normes devait voir le jour. Il n’en est rien ! Le 26 octobre dernier, le ministre de l’agriculture a en effet présenté le plan Ecophyto 2, avec l’objectif de réduire de 50% l’utilisation de produits phytosanitaires à l’horizon 2025. Une décision interprétée comme une provocation par nombre d’administrateurs présents au Conseil, qui dénoncent l’application future du Certificat d’Economie des Produits Phytosanitaires (CEPP). Une réglementation visant les OS à mettre en place une diminution des produits utilisés sous peine de pénalités.
De retour du Congrès d’Orama, les participants icaunais ont évoqué les thèmes abordés lors des deux tables rondes organisées, notamment le développement d’une communication mutualisée inter filières, à l’image de celle créée par le monde de l’artisanat. Autre sujet évoqué : l’implication de l’agriculture et en particulier, de la filière céréalière, dans l’organisation des nouvelles régions. Avec pour objectif, d’éviter un saupoudrage des aides et de favoriser des projets structurants autour de bassins de production.
Par ailleurs, le Conseil d’administration de l’UPVY, a décidé de s’engager auprès de la Côte d’Or, autour du projet «Blé Objectif Protéine». Qui a pour perspectives, d’identifier les pratiques culturales expliquant la stagnation des rendements et la baisse protéinique des blés, en proposant des pistes de progrès. Dans un second temps, le projet vise à sensibiliser les acteurs politiques et institutionnels sur la problématique protéines, ainsi que de vulgariser les résultats obtenus, auprès des agriculteurs.
Concernant les marchés : si la baisse des produits pétroliers génère une baisse des charges sur les exploitations, elle a aussi pour conséquence de limiter les transactions avec des pays producteurs comme l’Algérie, acheteur traditionnel de céréales françaises. La parité euro/dollar ne faisant qu’accentuer la concurrence internationale au détriment des productions européennes. Avec à la clé, des stocks importants dans les silos, qui risquent d’avoir une incidence à la baisse, sur les prix de la prochaine campagne.
Un projet fédérateur
Suite aux annonces faites par le Premier Ministre, Manuel Valls, en septembre dernier, une pause normative était attendue en matière de mesures environnementales. Une nouvelle méthode d’élaboration des normes devait voir le jour. Il n’en est rien ! Le 26 octobre dernier, le ministre de l’agriculture a en effet présenté le plan Ecophyto 2, avec l’objectif de réduire de 50% l’utilisation de produits phytosanitaires à l’horizon 2025. Une décision interprétée comme une provocation par nombre d’administrateurs présents au Conseil, qui dénoncent l’application future du Certificat d’Economie des Produits Phytosanitaires (CEPP). Une réglementation visant les OS à mettre en place une diminution des produits utilisés sous peine de pénalités.
De retour du Congrès d’Orama, les participants icaunais ont évoqué les thèmes abordés lors des deux tables rondes organisées, notamment le développement d’une communication mutualisée inter filières, à l’image de celle créée par le monde de l’artisanat. Autre sujet évoqué : l’implication de l’agriculture et en particulier, de la filière céréalière, dans l’organisation des nouvelles régions. Avec pour objectif, d’éviter un saupoudrage des aides et de favoriser des projets structurants autour de bassins de production.
Par ailleurs, le Conseil d’administration de l’UPVY, a décidé de s’engager auprès de la Côte d’Or, autour du projet «Blé Objectif Protéine». Qui a pour perspectives, d’identifier les pratiques culturales expliquant la stagnation des rendements et la baisse protéinique des blés, en proposant des pistes de progrès. Dans un second temps, le projet vise à sensibiliser les acteurs politiques et institutionnels sur la problématique protéines, ainsi que de vulgariser les résultats obtenus, auprès des agriculteurs.