Chanvre
Un «come-back» en demi-teinte
La récolte de chanvre industriel dans le Châtillonnais et le Montbardois s’est terminée la semaine dernière sur des quantités bien en deçà des espérances de la coopérative 110 Bourgogne.

La sécheresse est aussi passée par la haute Côte d’Or et le chanvre industriel semé par 16 agriculteurs en a fait les frais comme bon nombre de cultures. Pas de chance pour cette plante qui fêtait son retour dans le département après un délaissement de plusieurs décennies.
Les 170 hectares du Châtillonnais et du Montbardois, fraîchement fauchés, laissaient apparaître des baisses de rendements d’environ 50%, aussi bien pour la paille que pour les graines. «Au lieu de mesurer entre 2,50m et 3 mètres, les plantes ne faisaient guère plus d’1,5 mètre. Cela est la conséquence directe du manque d’eau et de la canicule» relève Éric Ducornet, responsable «nouvelles cultures» à la coopérative 110 Bourgogne. Si un rendement de 6 t/ha peut être habituellement envisagé, les résultats de l’année devraient se situer en dessous de 3t/ha. La tendance est la même pour les graines, suite à l’impact des aléas climatiques durant la floraison. Des rendements de 300 à 400kg/ha sont enregistrés au lieu des 800kg/ha habituellement dénombrés lors d’une campagne normale. «L’année est exceptionnellement mauvaise. Eurochanvre en Haute-Saône, à qui nous livrons la production, n’avait jamais vu ça depuis plus de vingt ans. Il ne faut donc pas tirer de conclusion hâtive sur ces résultats» souligne Éric Ducornet, qui reste plus que jamais optimiste sur le développement de cette culture dans le département. Les semis des mois d’avril et mai devraient se multiplier en Côte d’Or devant le fort intérêt agronomique incontestable et incontesté de la culture. Connue pour être peu sensible aux maladies, celle-ci ne nécessite aucun traitement.
Les agriculteurs n’ont pas à intervenir dans leurs parcelles en cours de végétation. L’autre atout du chanvre industriel est son marché, avec des débouchés particulièrement nombreux : les fibres végétales se destinent aux tissus, aux produits cosmétiques, à l’isolation phonique et thermique, à la litière, à la papeterie, et même au secteur automobile. Les graines sont utilisées en oisellerie, pour la pêche et pour la fabrication d’huiles et de farine. Renseignements : Éric Ducornet au 06 85 9329 14.
Les 170 hectares du Châtillonnais et du Montbardois, fraîchement fauchés, laissaient apparaître des baisses de rendements d’environ 50%, aussi bien pour la paille que pour les graines. «Au lieu de mesurer entre 2,50m et 3 mètres, les plantes ne faisaient guère plus d’1,5 mètre. Cela est la conséquence directe du manque d’eau et de la canicule» relève Éric Ducornet, responsable «nouvelles cultures» à la coopérative 110 Bourgogne. Si un rendement de 6 t/ha peut être habituellement envisagé, les résultats de l’année devraient se situer en dessous de 3t/ha. La tendance est la même pour les graines, suite à l’impact des aléas climatiques durant la floraison. Des rendements de 300 à 400kg/ha sont enregistrés au lieu des 800kg/ha habituellement dénombrés lors d’une campagne normale. «L’année est exceptionnellement mauvaise. Eurochanvre en Haute-Saône, à qui nous livrons la production, n’avait jamais vu ça depuis plus de vingt ans. Il ne faut donc pas tirer de conclusion hâtive sur ces résultats» souligne Éric Ducornet, qui reste plus que jamais optimiste sur le développement de cette culture dans le département. Les semis des mois d’avril et mai devraient se multiplier en Côte d’Or devant le fort intérêt agronomique incontestable et incontesté de la culture. Connue pour être peu sensible aux maladies, celle-ci ne nécessite aucun traitement.
Les agriculteurs n’ont pas à intervenir dans leurs parcelles en cours de végétation. L’autre atout du chanvre industriel est son marché, avec des débouchés particulièrement nombreux : les fibres végétales se destinent aux tissus, aux produits cosmétiques, à l’isolation phonique et thermique, à la litière, à la papeterie, et même au secteur automobile. Les graines sont utilisées en oisellerie, pour la pêche et pour la fabrication d’huiles et de farine. Renseignements : Éric Ducornet au 06 85 9329 14.