CUMA Antenne Yonne
Un chiffre d’affaires en hausse
Les CUMA de l’Yonne ont tenu leur assemblée générale le 28 avril dernier à Mailly-la-Ville, sous l’égide de leur président, Walter Huré et en présence notamment du directeur de la fédération régionale, Jean-Philippe Rousseau.
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Le département compte actuellement 97 Cuma adhérentes à la fédération. Un nombre qui se stabilise, au fil des créations et dissolutions. L’année 2014 a ainsi vu la création de la Cuma des Nobles Vignes, dans le Vézelien, de la Cuma TMS et de la Cuma de la Liberte, enregistrant par ailleurs la dissolution de celle d’Auxerre. Depuis le début d’année : création de la première Cuma arboricole du département, des Céré-Fruits et dissolution de celle des Ormes. Le chiffre d’affaires 2013 est en augmentation, pour un total de 4,9 millions € de travaux facturés aux adhérents. Une belle progression, quand on sait qu’il y a dix ans, ce chiffre était de 2,8 M€.
La majorité des Cuma départementales (65 %), ont moins de 50 000 € de CA (contre 67 % en 2012), les Cuma ayant un CA entre 50 K€ et 100 K€ représentant désormais 21 % de l’ensemble des Cuma de l’Yonne. Elles sont par ailleurs 12 % à dépasser un CA de 100 K€ (contre 8% il y a trois ans). En 2013, les Cuma de l’Yonne ont investi pour 5,1 millions € dans 170 matériels, d’une valeur moyenne de 30 092 € (contre 26 130 € l’année précédente). Principaux types de matériels achetés en 2013 : les déchaumeurs (15), suivis des broyeurs (10), des épandeurs à fumier (10), des semoirs monograine (8) et des broyeurs d’accotement (7). A l’échelle du département, la Cuma moyenne est désormais de : 25 adhérents, 21 matériels et 51 000 € de CA.
Nouveau programme de développement rural
En 2014, l’enveloppe de prêts bonifiés MTS (Moyen Terme Spéciaux) s’élevait à 104 500 € pour l’ensemble de la région Bourgogne. Suite à la répartition déterminée par la Draaf et les DDT, l’Yonne a bénéficié d’une enveloppe de 10 680 €, celle de la Nièvre lui ayant été transférée afin de répondre à la demande. En 2014, des demandes ont été ainsi faites pour l’achat d’une machine à vendanger et d’un pulvérisateur automoteur. Montant total emprunté : 137 220 € HT pour un montant de bonifications de 37 510 €. Alors que le dispositif des prêts à taux 0 % (en zone défavorisée et au taux de 0,43 % en zone de plaine) est arrêté depuis le 30 avril dernier, 9 nouveaux dossiers ont été déposés en ce début de l’année.
La Région est désormais, depuis l’an passé, l’organe unique de gestion des fonds européens (Feder, Feader, FSE…). Jusqu’alors, les subventions du Conseil régional étaient versées selon une dynamique dite «de guichet», avec dépôt des demandes tout au long de l’année. Il est rappelé que cette pratique a été revue, pour s’engager dans une politique dite «de projets», avec seulement 2 à 3 périodes de dépôt possible. Pour 2015 : du 7 avril au 29 mai et au début de l’automne. D’où la nécessité d’anticiper au mieux les investissements à réaliser
De nombreux essais sur le terrain
Tout au long de l’année écoulée, les Cuma de l’Yonne ont multiplié les essais sur le terrain. Comme les essais Strip-Till sur maïs, organisés par la Cuma d’Agréau, au Gaec de la porte, à Villeneuve-les-Genets, avec implantation d’un maïs derrière un ray-grass (culture en dérobé). Avec l’objectif d’apprécier à la fois les performances de la technique du strip-till, de travailler superficiellement le sol avant le passage du strip-till, l’efficience d’une fertilisation localisée sur la ligne de semis par rapport à une fertilisation en plein plus tardive, ainsi que les performances de différences techniques et programmes de désherbage sur les différents itinéraires d’implantation. En septembre dernier également, une démonstration de semis sous couverts s’est tenue à Venizy : 11 semoirs ont ainsi évolué sur un couvert composé de fenugrec, gesse, radis chinois, lentilles, trèfle, sarrasin et moutarde, à des vitesses allant de 4 à 18 km/h. Les différents essais menés, ont permis d’interpréter les comptages de pieds et d’apprécier plus justement la qualité des levées. Les résultats sont disponibles auprès de la fédération des Cuma de l’Yonne. Par ailleurs, une démonstration de bois déchiqueté s’est tenue en novembre dernier en Puisaye, avec visite de l’exploitation et des installations de la Cuma Terr’Eau, qui pratique depuis de nombreuses années la technique.
Le président des Cuma de l’Yonne, Walter Huré, a rappelé toute l’importance de ces essais terrain : «nous avons le devoir de tester de nouveaux matériels et de nouvelles méthodes. Le semis sous couvert fait partie de ces idées que nous pouvons expérimenter. Il ne faut pas que nous restions ancrés dans nos habitudes et certitudes et en travaillant en commun, nous éviterons plus facilement par nos échanges, les écueils techniques. Les échecs sont plus faciles à digérer à plusieurs qu’isolé tout seul sur sa cour de ferme…»
La majorité des Cuma départementales (65 %), ont moins de 50 000 € de CA (contre 67 % en 2012), les Cuma ayant un CA entre 50 K€ et 100 K€ représentant désormais 21 % de l’ensemble des Cuma de l’Yonne. Elles sont par ailleurs 12 % à dépasser un CA de 100 K€ (contre 8% il y a trois ans). En 2013, les Cuma de l’Yonne ont investi pour 5,1 millions € dans 170 matériels, d’une valeur moyenne de 30 092 € (contre 26 130 € l’année précédente). Principaux types de matériels achetés en 2013 : les déchaumeurs (15), suivis des broyeurs (10), des épandeurs à fumier (10), des semoirs monograine (8) et des broyeurs d’accotement (7). A l’échelle du département, la Cuma moyenne est désormais de : 25 adhérents, 21 matériels et 51 000 € de CA.
Nouveau programme de développement rural
En 2014, l’enveloppe de prêts bonifiés MTS (Moyen Terme Spéciaux) s’élevait à 104 500 € pour l’ensemble de la région Bourgogne. Suite à la répartition déterminée par la Draaf et les DDT, l’Yonne a bénéficié d’une enveloppe de 10 680 €, celle de la Nièvre lui ayant été transférée afin de répondre à la demande. En 2014, des demandes ont été ainsi faites pour l’achat d’une machine à vendanger et d’un pulvérisateur automoteur. Montant total emprunté : 137 220 € HT pour un montant de bonifications de 37 510 €. Alors que le dispositif des prêts à taux 0 % (en zone défavorisée et au taux de 0,43 % en zone de plaine) est arrêté depuis le 30 avril dernier, 9 nouveaux dossiers ont été déposés en ce début de l’année.
La Région est désormais, depuis l’an passé, l’organe unique de gestion des fonds européens (Feder, Feader, FSE…). Jusqu’alors, les subventions du Conseil régional étaient versées selon une dynamique dite «de guichet», avec dépôt des demandes tout au long de l’année. Il est rappelé que cette pratique a été revue, pour s’engager dans une politique dite «de projets», avec seulement 2 à 3 périodes de dépôt possible. Pour 2015 : du 7 avril au 29 mai et au début de l’automne. D’où la nécessité d’anticiper au mieux les investissements à réaliser
De nombreux essais sur le terrain
Tout au long de l’année écoulée, les Cuma de l’Yonne ont multiplié les essais sur le terrain. Comme les essais Strip-Till sur maïs, organisés par la Cuma d’Agréau, au Gaec de la porte, à Villeneuve-les-Genets, avec implantation d’un maïs derrière un ray-grass (culture en dérobé). Avec l’objectif d’apprécier à la fois les performances de la technique du strip-till, de travailler superficiellement le sol avant le passage du strip-till, l’efficience d’une fertilisation localisée sur la ligne de semis par rapport à une fertilisation en plein plus tardive, ainsi que les performances de différences techniques et programmes de désherbage sur les différents itinéraires d’implantation. En septembre dernier également, une démonstration de semis sous couverts s’est tenue à Venizy : 11 semoirs ont ainsi évolué sur un couvert composé de fenugrec, gesse, radis chinois, lentilles, trèfle, sarrasin et moutarde, à des vitesses allant de 4 à 18 km/h. Les différents essais menés, ont permis d’interpréter les comptages de pieds et d’apprécier plus justement la qualité des levées. Les résultats sont disponibles auprès de la fédération des Cuma de l’Yonne. Par ailleurs, une démonstration de bois déchiqueté s’est tenue en novembre dernier en Puisaye, avec visite de l’exploitation et des installations de la Cuma Terr’Eau, qui pratique depuis de nombreuses années la technique.
Le président des Cuma de l’Yonne, Walter Huré, a rappelé toute l’importance de ces essais terrain : «nous avons le devoir de tester de nouveaux matériels et de nouvelles méthodes. Le semis sous couvert fait partie de ces idées que nous pouvons expérimenter. Il ne faut pas que nous restions ancrés dans nos habitudes et certitudes et en travaillant en commun, nous éviterons plus facilement par nos échanges, les écueils techniques. Les échecs sont plus faciles à digérer à plusieurs qu’isolé tout seul sur sa cour de ferme…»
