Pierrefont’équitation, chez Yoann Delacroix
Un centre qui tourne bien !
Installé en 2015 à titre secondaire, Yoann Delacroix a réhabilité des bâtiments d’élevage pour mettre en route un centre équestre, dont le succès ne s’est pas fait attendre.
«Je me suis installé en janvier 2015, à titre secondaire, avec la dotation jeunes agriculteurs, relate Yoann Delacroix : à titre secondaire pour garder quand même une ressource avec un emploi salarié, mais aussi car ce n’était pas simple de prévoir comment allait fonctionner le centre équestre… On manquait de référence, et j’ai dû faire un stage préalable à l’installation sans aucun rapport avec mon activité ! C’était difficile de savoir à quel service s’adresser.»
Par chance, les cédants, éleveurs de chevaux, n’ont pas souhaité séparer le corps de ferme des pâtures environnantes. Dans ce secteur laitier, la concurrence pour le foncier agricole est rude… «Ils avaient eu du mal à acheter les terrains, alors ils ont tout vendu en bloc, car ils savaient que les bâtiments ne valaient pas grand-chose sans les terrains autour !»
Concurrence pour le foncier
Un an après son installation, Yoann déplore le manque de visibilité fiscal et dans le domaine de la PAC. «Par chance, j’avais déjà intégré la hausse de la TVA dans mon prévisionnel, mais j’imagine les difficultés des collègues qui ont subi cette hausse sans l’avoir prévue ! Et aujourd’hui je ne sais pas si je pourrais bénéficier des aides PAC pour mes 7,8 ha de SAU...»
Côté positif, un succès qui dépasse largement les prévisions initiales. «Nous avons offert des séances d’initiation gratuites dans les écoles, et ça a très bien fonctionné : aujourd’hui nous avons 140 licences, alors que nous nous étions donné 40 pour objectif. Nous avons également quatorze chevaux en pension.»
Par chance, les cédants, éleveurs de chevaux, n’ont pas souhaité séparer le corps de ferme des pâtures environnantes. Dans ce secteur laitier, la concurrence pour le foncier agricole est rude… «Ils avaient eu du mal à acheter les terrains, alors ils ont tout vendu en bloc, car ils savaient que les bâtiments ne valaient pas grand-chose sans les terrains autour !»
Concurrence pour le foncier
Un an après son installation, Yoann déplore le manque de visibilité fiscal et dans le domaine de la PAC. «Par chance, j’avais déjà intégré la hausse de la TVA dans mon prévisionnel, mais j’imagine les difficultés des collègues qui ont subi cette hausse sans l’avoir prévue ! Et aujourd’hui je ne sais pas si je pourrais bénéficier des aides PAC pour mes 7,8 ha de SAU...»
Côté positif, un succès qui dépasse largement les prévisions initiales. «Nous avons offert des séances d’initiation gratuites dans les écoles, et ça a très bien fonctionné : aujourd’hui nous avons 140 licences, alors que nous nous étions donné 40 pour objectif. Nous avons également quatorze chevaux en pension.»
