Région Bourgogne-Franche-Comté
Un budget et une stratégie régionale en cohérence
En avant première d’une session budgétaire d’importance puisque l’assemblée plénière se réunit les 14 et 15 décembre pour en débattre, Marie-Guite Dufay a présenté le budget primitif 2018 et les grands axes de la stratégie régionale. Un budget « offensif » sur les compétences dédiées et « volontariste » pour le reste.

D’un côté une certaine embellie économique, avec l’emploi qui repart, de l’autre un cadre budgétaire contraignant, qui contraint à la rigueur. Le budget primitif 2018, de la région Bourgogne-franche-Comté doit naviguer entre ces deux éléments de référence : soutenir le développement économique, par un investissement public qui conforte l’activité économique, maîtriser les dépenses de fonctionnement afin de concentrer les différents postes de dépenses sur «les interventions au service des habitants et des territoires». «La Région investit sur l’avenir» comme l’explicite sa présidente, mais dans le cadre «d’un budget sérieux et responsable, respectueux des engagements pris». Le budget s’élève à 1,5 milliards d’euros. La Région, tout en serrant les boulons, a pu dégager quelques marges de manœuvres significatives, car avant leur fusion, les deux régions de Bourgogne et de Franche-comté avaient su limiter leurs dépenses de fonctionnement.
Développement économique et formation : même combat
406 millions d’euros (hors dette) sont inscrits au titre des investissements structurants pour le territoire, l’endettement restant par ailleur maîtrisé avec un ratio de désendettement (moins de 3 ans) inférieur à la moyenne nationale (supérieur à 5,5 ans). Ce budget se veut «offensif sur nos compétences» explique Marie-Guite Dufay et «volontariste sur ce qui se situe à la marge». Principales compétences affectées aux Régions : le développement économique, les lycées et les transports.
Conforter l’activité économique de la région BFC reste une priorité en soutenant les entreprises et les filières qui concourent à ce développement. L’innovation, l’export, la formation et la valorisation des compétences font partie des enjeux stratégiques majeurs de la région, au service des entreprises régionales et pour l’emploi notamment. Un travail en commun État, région et rectorat a d’ailleurs été mené sur dix zones d’emplois, afin «de mettre de l’huile dans les rouages existants pour qu’ils s’articulent encore mieux». À la clé, une meilleure adéquation entre les formations et les besoins des entreprises, un renforcement de l’attractivité des territoires et des métiers, une meilleure connaissance des dispositifs existants et des solutions aux nombreux problèmes de mobilité qui plombent certaines insertions dans l’emploi, pour les jeunes en particulier. La Région entend également financer des formations gratuites pour plus de 15 000 demandeurs d’emplois et continuer de soutenir les entreprises d’insertion. Dans la bataille pour l’emploi et une meilleure adéquation entre l’offre et la demande des entreprises, l’apprentissage apparaît comme une solution d’avenir. L’objectif est donc d’accompagner et de former 19 000 apprentis en 2018. Quitte «à renverser la table» pour défendre un certaine idée de l’adéquation entre apprentissage et aménagement économique du territoire.
Soutenir et encourager les filières d’exception
Inscrit au budget également, l’objectif de structurer des filières d’exception comme l’agriculture, la viticulture, l’automobile, la métallurgie, les micro-techniques, les biotechnologies, l’hydrogène et le secteur de la santé. Préoccupation transversale, la transition numérique doit devenir «un atout pour la croissance», notamment en accélérant le déploiement du très haut débit partout.
Concernant l’agriculture et le volet alimentation, la présidente de Région souligne que les audits d’exploitation ont permis d’évaluer les forces et les faiblesses actuelles. Des moyens vont être déployés dans la ligne des objectifs du PRDA et dans le cadre de # Notre agriculture demain. Pour rappel, le PRDA complète et met en cohérence un ensemble de mesures déjà effectives, notamment celles destinées à pallier les graves difficultés du secteur agricole dans son ensemble et les effets de la Loi Notre. À ce titre, la Région a repris l’ensemble des aides agricoles que les départements ne pouvaient plus verser, du fait d’une nouvelle répartition des compétences entre Département et Région. En réponse à la suppression par l’Etat de l’aide au maintien des agriculteurs bio, la région s’engage aussi à créer un fonds d’urgence dédié à cet accompagnement spécifique.
Le PRDA 2017-2022, dessine les contours de ce que pourrait être l’agriculture régionale Bourgogne-Franche-Comté demain. Le premier défi consiste à créer et partager la valeur ajoutée en adaptant les filières et les systèmes d’exploitation individuels, le second à former et renouveler les générations d’agriculteurs et le troisième, à relier l’agriculture au tourisme, à l’environnement et de développer l’énergie solaire et la méthanisation. En augmentation, le budget alloué à l’agriculture est de 15 millions d’euros. Certaines mesures sont déjà déployées sur le terrain, elles concernent : le soutien à la compétitivité des exploitations et des filières, l’aide à l’installation, l’appui aux appellations protégées, aux signes de qualité, l’accompagnement à l’exportation des produits du terroir et le développement des circuits courts, notamment dans les cantines des lycées. Ce dernier objectif est clarifié : la Région entend qu’en 2018, plus de la moitié des lycées offrent 50% de produits de proximité dans les cantines et 20% de produits bio.
Dans le cadre du développement durable, la Région lancera en 2018 la nouvelle Agence régionale de la biodiversité, pour créer des synergies entre tous ceux qui se mobilisent pour la préservation de l’environnement. Autre dossier d’importance celui des transports, importance qui nécessite de lui dédier une session en mai, où l’on pourrait bien changer de siècle et de paradigme en matière de transports et de mobilité.
Développement économique et formation : même combat
406 millions d’euros (hors dette) sont inscrits au titre des investissements structurants pour le territoire, l’endettement restant par ailleur maîtrisé avec un ratio de désendettement (moins de 3 ans) inférieur à la moyenne nationale (supérieur à 5,5 ans). Ce budget se veut «offensif sur nos compétences» explique Marie-Guite Dufay et «volontariste sur ce qui se situe à la marge». Principales compétences affectées aux Régions : le développement économique, les lycées et les transports.
Conforter l’activité économique de la région BFC reste une priorité en soutenant les entreprises et les filières qui concourent à ce développement. L’innovation, l’export, la formation et la valorisation des compétences font partie des enjeux stratégiques majeurs de la région, au service des entreprises régionales et pour l’emploi notamment. Un travail en commun État, région et rectorat a d’ailleurs été mené sur dix zones d’emplois, afin «de mettre de l’huile dans les rouages existants pour qu’ils s’articulent encore mieux». À la clé, une meilleure adéquation entre les formations et les besoins des entreprises, un renforcement de l’attractivité des territoires et des métiers, une meilleure connaissance des dispositifs existants et des solutions aux nombreux problèmes de mobilité qui plombent certaines insertions dans l’emploi, pour les jeunes en particulier. La Région entend également financer des formations gratuites pour plus de 15 000 demandeurs d’emplois et continuer de soutenir les entreprises d’insertion. Dans la bataille pour l’emploi et une meilleure adéquation entre l’offre et la demande des entreprises, l’apprentissage apparaît comme une solution d’avenir. L’objectif est donc d’accompagner et de former 19 000 apprentis en 2018. Quitte «à renverser la table» pour défendre un certaine idée de l’adéquation entre apprentissage et aménagement économique du territoire.
Soutenir et encourager les filières d’exception
Inscrit au budget également, l’objectif de structurer des filières d’exception comme l’agriculture, la viticulture, l’automobile, la métallurgie, les micro-techniques, les biotechnologies, l’hydrogène et le secteur de la santé. Préoccupation transversale, la transition numérique doit devenir «un atout pour la croissance», notamment en accélérant le déploiement du très haut débit partout.
Concernant l’agriculture et le volet alimentation, la présidente de Région souligne que les audits d’exploitation ont permis d’évaluer les forces et les faiblesses actuelles. Des moyens vont être déployés dans la ligne des objectifs du PRDA et dans le cadre de # Notre agriculture demain. Pour rappel, le PRDA complète et met en cohérence un ensemble de mesures déjà effectives, notamment celles destinées à pallier les graves difficultés du secteur agricole dans son ensemble et les effets de la Loi Notre. À ce titre, la Région a repris l’ensemble des aides agricoles que les départements ne pouvaient plus verser, du fait d’une nouvelle répartition des compétences entre Département et Région. En réponse à la suppression par l’Etat de l’aide au maintien des agriculteurs bio, la région s’engage aussi à créer un fonds d’urgence dédié à cet accompagnement spécifique.
Le PRDA 2017-2022, dessine les contours de ce que pourrait être l’agriculture régionale Bourgogne-Franche-Comté demain. Le premier défi consiste à créer et partager la valeur ajoutée en adaptant les filières et les systèmes d’exploitation individuels, le second à former et renouveler les générations d’agriculteurs et le troisième, à relier l’agriculture au tourisme, à l’environnement et de développer l’énergie solaire et la méthanisation. En augmentation, le budget alloué à l’agriculture est de 15 millions d’euros. Certaines mesures sont déjà déployées sur le terrain, elles concernent : le soutien à la compétitivité des exploitations et des filières, l’aide à l’installation, l’appui aux appellations protégées, aux signes de qualité, l’accompagnement à l’exportation des produits du terroir et le développement des circuits courts, notamment dans les cantines des lycées. Ce dernier objectif est clarifié : la Région entend qu’en 2018, plus de la moitié des lycées offrent 50% de produits de proximité dans les cantines et 20% de produits bio.
Dans le cadre du développement durable, la Région lancera en 2018 la nouvelle Agence régionale de la biodiversité, pour créer des synergies entre tous ceux qui se mobilisent pour la préservation de l’environnement. Autre dossier d’importance celui des transports, importance qui nécessite de lui dédier une session en mai, où l’on pourrait bien changer de siècle et de paradigme en matière de transports et de mobilité.