Transition écologique
Un bon point pour la luzerne
Le contrat de transition écologique signé en décembre avec les communautés de communes du Montbardois et du Pays Châtillonnais devrait permettre la concrétisation de plusieurs projets autour de la luzerne.

Emmanuelle Wargon, secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique solidaire, s’est déplacée en Côte-d’Or le 17 décembre pour signer un contrat de transition écologique avec les communautés de communes du Montbardois et du Pays Châtillonnais.
Ce type de contrat a la vocation de rassembler les entreprises, les agriculteurs et les collectivités territoriales autour d’un projet de territoire.
Nombreux espoirs
La luzerne est au cœur du projet de cet exemple côte-d’orien. La visite du Gaec Verdot, ferme adhérente à l’usine de déshydratation de Baigneux-les-Juifs, a été l’occasion de présenter la structure, le fonctionnement et les différents services apportés aux agriculteurs par la SCA de la Haute-Seine.
Son président Didier Robin voit d’un très bon œil la signature de ce contrat de transition écologique : «nous avons déjà perçu plusieurs changements, notamment vis-à-vis de la Dreal et des autres services de l’État, avec qui nos relations ont considérablement changé. Ce contrat devrait nous permettre de finaliser notre projet consistant à créer une deuxième ligne de fabrication. Nous allons déposer un dossier de demande de subvention, les démarches devraient être accélérées. Cette réalisation nous permettrait de gagner en qualité et de gagner des surfaces supplémentaires de production. La demande terrain est forte, notamment en bio».
Ce type de contrat a la vocation de rassembler les entreprises, les agriculteurs et les collectivités territoriales autour d’un projet de territoire.
Nombreux espoirs
La luzerne est au cœur du projet de cet exemple côte-d’orien. La visite du Gaec Verdot, ferme adhérente à l’usine de déshydratation de Baigneux-les-Juifs, a été l’occasion de présenter la structure, le fonctionnement et les différents services apportés aux agriculteurs par la SCA de la Haute-Seine.
Son président Didier Robin voit d’un très bon œil la signature de ce contrat de transition écologique : «nous avons déjà perçu plusieurs changements, notamment vis-à-vis de la Dreal et des autres services de l’État, avec qui nos relations ont considérablement changé. Ce contrat devrait nous permettre de finaliser notre projet consistant à créer une deuxième ligne de fabrication. Nous allons déposer un dossier de demande de subvention, les démarches devraient être accélérées. Cette réalisation nous permettrait de gagner en qualité et de gagner des surfaces supplémentaires de production. La demande terrain est forte, notamment en bio».
SCA de la Haute-Seine Retour sur la campagne 2018
Malgré de nombreux espoirs portés en début d’année, avec un printemps très pluvieux, la récolte de luzerne ne dépasse finalement pas 10 500 tonnes à la SCA de la Haute-Seine. «La première coupe avait pourtant été d’un très bon niveau, avec un rendement de 4,5 à 5 t/ha», rappelle Didier Robin, «la deuxième coupe avait permis de récolter entre 1,5 et 2 t/ha. Avec la sécheresse, il n’y a pas eu de troisième coupe, c’est très décevant. Au final, nous ne dépassons pas les 7 t/ha l’ensemble de la campagne, nous ne faisons pas mieux que les années précédentes malgré un très bon début». Le lot de consolation de l’année est à mettre à l’actif des pépins et marc de raisin déshydratés à Baigneux. «Nous avons eu des tonnages pratiquement deux fois plus importants que d’ordinaire, soit environ 1 000 t de pépins et 4 000 t de marc. De plus, les sous-produits ont été valorisés avec la forte demande de l’alimentation animale», indique Didier Robin. Le maïs est à créditer d’un rendement correct, avec une moyenne de 8 à 9 tonnes de granulés produits à l’hectare. L’usine a écoulé son stock de l’année écoulée, avec une forte demande alimentaire des exploitations. Dans la même logique, la commercialisation de paille défibrée a enregistré un niveau particulièrement soutenu en 2018.