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Crise laitières

«Un bon arbitrage s’impose»

Nathalie Mairet, administratrice FNPL, réagit à l’aide d’urgence du 17 juillet.
Par Ma signature
«Un bon arbitrage s’impose»
Des mesures ont été prise pour réduire la production.
Cinq cent millions d’euros ont été débloqués la semaine dernière pour tenter de soutenir le marché laitier européen. Une partie de l’enveloppe prévoit la réduction de la production en rémunérant le litre de lait non produit jusqu’à 14 centimes. La Côte d’orienne Nathalie Mairet attend de connaître les modalités exactes d’attribution avant de se réjouir de cette mesure : «Nous demandions un encadrement de la production ou du moins une limitation globale de la production en Europe depuis le début de l’année. Ces aides sont donc les bienvenues. Maintenant, nous ne connaissons pas encore les modalités. Un bon arbitrage s’impose. Ces 14 centimes au litre non produit doivent impérativement aller en direction des entreprises qui ont une réelle volonté de baisser leurs volumes. Dans le cas contraire, cette aide n’aura aucun impact. Beaucoup de personnes ne réalisent pas leurs quotas en Europe pour x raisons : sécheresse, restructuration ou même arrêts :  il faudra être vigilant. La meilleure solution serait de raisonner au niveau de certains territoires, voire mieux, au niveau de certaines entreprises. Ce serait le meilleur moyen de cibler les éleveurs qui dépasseraient leur volume autorisé à produire. Dans les 500 millions, il y a aussi une enveloppe qui permettra de prolonger le stockage de la poudre de lait. Cela va dans le bon sens. Tout ce qui permet de limiter l’excédent de production au niveau européen ne peut être que bénéfique pour nous tous, dans ces temps très difficiles».