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Chasse

Un bilan bien armé

La barre des 9 000 sangliers, 11 000 chevreuils et 1 800 cerfs a été dépassée cette année en Côte d’Or.
Par Aurélien Genest
Un bilan bien armé
La réalisation des plans de chasse sangliers varient de 47 à 74% dans les 13 unités de gestions du département. Ils variaient de 40 à 60% l’an passé.
La chasse s’est terminée le 28 février. Le nombre de sangliers prélevés est resté sensiblement le même que l’an passé (9 139 contre 9 489) alors que le nombre de bracelets attribués avait chuté de près de 4 000 unités (de 18 476 à 14 558). Le taux de réalisation bondit de 51 à 62% en un an. Pour les chevreuils, un quasi-équilibre est constaté avec un taux de réalisation qui dépasse une nouvelle fois les 80%. Le nombre de cerfs prélevés est lui aussi similaire à la précédente campagne de chasse. L’interdiction de l’agrainage, le classement nuisible du sanglier et l’augmentation des plans de chasse demandés par la FDSEA commencent à porter leurs fruits. La commission «Dégâts de gibier» du syndicalisme majoritaire de Côte d’Or s’est d’ailleurs réunie la semaine dernière à Dijon. Le président Thierry Besançon s’est voulu prudent sur l’interprétation de ces chiffres : «Certains points noirs persistent malheureusement dans le département. Nous appelons à la vigilance sur l’ensemble des cantons pour poursuivre les efforts engagés dans la régulation du gibier».

D’autres inquiétudes
Thierry Besançon a évoqué un certain nombre de problématiques lors de cette réunion. La première concerne l’évolution de la réglementation pour les déclarations : «les agriculteurs doivent bien avoir en tête les nouveaux éléments sur l’interprétation des îlots et des parcelles, le minimum à déclarer... La FDSEA, les JA et la Chambre d’agriculture vont éditer dans les prochaines semaines une plaquette où tout leur sera clairement expliqué». Un autre problème d’interprétation inquiète le président : celui-ci concerne le logiciel de paiement utilisé par la fédération des chasseurs. «La réglementation évolue là-aussi et nous ne sommes pas d’accord sur leur manière de procéder et de contester les déclarations dites abusives» relève Thierry Besançon. Une dernière inquiétude concerne le paiement de dégâts dans les tournesols : «nous étions pourtant tombés d’accord sur un barème déterminé, avec un prix fixé avec les chasseurs mais celui-ci serait aujourd’hui contesté. Je n’ose même pas imaginer que ces problèmes de paiements ne soient pas réglés rapidement. Dans le cas contraire, la FDSEA s’adressera directement au préfet».