Troisième conférence départementale agricole
Un accord cadre bien «aménagé»
La Chambre d'agriculture et le Conseil général de la Côte d'Or ont tenu leur 3ème conférence départementale agricole. L'objectif du rendez-vous : évaluer l'accord cadre 2009-2013.

Quinze millions d'euros : c'est la somme que touchera l'agriculture côte d'orienne sur la période 2009-2013, dates de l'actuel accord-cadre, partenariat entre la Chambre d'agriculture et le Conseil général de Côte d'Or. La récente conférence départementale agricole organisée à Dijon avait pour but d'évaluer cet accord cadre à mi-parcours. «Voir ce qui marche et améliorer ce qui peut l'être, afin d'être le plus efficace possible» expliquait Marc Frot, le vice-président du Conseil général chargé des affaires agricoles. Dans les choses qui «fonctionnent plutôt bien» figure l'aménagement foncier, qui était le thème principal de la réunion. «Nous essayons d'être présent à chaque fois que la profession le demande, surtout dans les secteurs à risque de la tuberculose» affiche Marc Frot. Un poste, financé par le Conseil général, sera créé à la Chambre d'agriculture au mois de janvier et pour une période d'un an. Le nouveau conseiller, sera chargé de l'animation, de l'accompagnement et du conseil afin de faire émerger de nouveaux aménagements fonciers. L'objectif sera de favoriser le regroupement parcellaire dont les besoins sont «forts», en particulier dans les zones d'élevage.
[INTER]Revalorisation de l'aide génétique[inter]
Outre l'aménagement foncier, les aides sur les bâtiments d'élevage et de stockage sont très appréciées dans cet accord-cadre: «Les bâtiments améliorent les conditions de travail et la vie des agriculteurs. En plus, ils font travailler les artisans. Tant qu'il y aura des demandes, nous n'arrêterons pas ces aides» signale Marc Frot. Autre satisfaction : les aides pour la diversification, représentée par un nombre grandissant de projets. «Cette diversification est souvent suivie d'une vente directe. Il n'y a pas d'intermédiaire entre le producteur et le consommateur. Le travail de l'agriculteur est valorisé. Nous devons encourager ce genre de démarche». Dans les choses perfectibles a été citée l'aide génétique dont une revalorisation est à prévoir : «Nous allons augmenter certains plafonds. Quand un éleveur achète un taureau, l'aide est de 250€ : c'est un peu obsolète. Nous allons sans doute passer à 400€». Une autre piste est au stade de réflexion dans l'accord-cadre, celle de relancer l'engraissement dans le département, «le but serait d'être moins dépendant de l'Italie, le jour où il ne voudront plus acheter de maigres, ça posera des problèmes» résume Marc Frot.
Aurélien Genest
[INTER]Revalorisation de l'aide génétique[inter]
Outre l'aménagement foncier, les aides sur les bâtiments d'élevage et de stockage sont très appréciées dans cet accord-cadre: «Les bâtiments améliorent les conditions de travail et la vie des agriculteurs. En plus, ils font travailler les artisans. Tant qu'il y aura des demandes, nous n'arrêterons pas ces aides» signale Marc Frot. Autre satisfaction : les aides pour la diversification, représentée par un nombre grandissant de projets. «Cette diversification est souvent suivie d'une vente directe. Il n'y a pas d'intermédiaire entre le producteur et le consommateur. Le travail de l'agriculteur est valorisé. Nous devons encourager ce genre de démarche». Dans les choses perfectibles a été citée l'aide génétique dont une revalorisation est à prévoir : «Nous allons augmenter certains plafonds. Quand un éleveur achète un taureau, l'aide est de 250€ : c'est un peu obsolète. Nous allons sans doute passer à 400€». Une autre piste est au stade de réflexion dans l'accord-cadre, celle de relancer l'engraissement dans le département, «le but serait d'être moins dépendant de l'Italie, le jour où il ne voudront plus acheter de maigres, ça posera des problèmes» résume Marc Frot.
Aurélien Genest