Ventes aux enchères
UCC et GIE, les mêmes conclusions
Le rendez-vous de l’Union Charolais Croissance a connu une hausse des prix et du nombre d’invendus.
Un semblant de déjà vu à Créancey... Mercredi 18 février, l’Union Charolais Croissance organisait sa vente de reproducteurs et a dressé le même constat que le GIE Charolais Évaluation, cinq jours plus tôt : «Les éleveurs veulent tels ou tels taureaux et ne se rabattent pas sur un autre choix» commente l’animatrice Audrey Camus. Dix bovins n’ont pas trouvé preneur sur les 27 présentés sur le ring, alors que trente palettes avaient été distribuées. «C’est exceptionnellement élevé. D’ordinaire, si nous avons deux ou trois invendus, c’est bien le maximum» confie l’animatrice de l’UCC. Dans le même temps, la moyenne de prix s’élève à 3200 euros, bien au-delà des 2900 euros de 2014. Le top prix atteint 5700 euros, un nouveau record pour cette vente. Ce bovin nivernais du Gaec Taupin rejoindra le département de l’Allier. Les mises à prix variaient de 2350 et 2600 euros, selon les performances des animaux.
Béliers à Arnay-le-Duc : les chiffres
L’Association des éleveurs de moutons charollais de Côte-d’Or organisait sa vente annuelle de béliers le 13 février à Arnay-le-Duc. Exactement cent animaux étaient présentés. Soixante-quatorze d’entre eux ont trouvé preneur, au prix moyen de 496 euros. «C’est exactement le même pourcentage de vente qu’en 2014, mais avec un prix en hausse de huit euros» commente le président Jean-Marie Guyot, satisfait de ces résultats malgré l’ambiance un peu terne des transactions : «seulement 62 béliers se sont vendus sur le ring. Des groupements ont acheté par la suite, ce qui nous donne finalement un résultat encourageant». La plus haute transaction a atteint 770 euros. Treize particuliers ont acheté entre un et sept béliers. Les trois groupements présents (Limovin, Corel et Cialyn) se sont procuré 43 animaux, soit 58% des ventes.