Agneaux de bergerie
Tunnel, parc et cage, mélatonine...
Pour faire suite au rallye dédié à la mixité ovins/bovins de la Chambre d’agriculture, le mois dernier, Christophe Rainon organise de nouveau une visite, le 22 octobre, sur les équipements des bergeries. Des pratiques peu employées dans la Nièvre mais qui démontrent tout leur intérêt...
La Chambre d’agriculture donne rendez-vous aux éleveurs ovins et bovins nivernais, le jeudi 22 octobre, à partir de 14h, chez Véronique et Rodolphe de Givry, au GAEC des Obus, à Germenay (lieu-dit «Maison Gaulon»). Le conseiller Christophe Rainon apportera des explications techniques et économiques sur les équipements utilisés par les hôtes. Installées en système mixte ovins/bovins, les éleveurs disposent de 150 brebis Berrichon du Cher, connues pour dé-saisonner naturellement. Leurs agnelages démarreront autour du 1er novembre prochain, avec l’objectif de vendre les agneaux lorsqu’ils seront les plus valorisés, c’es-à-dire aux alentours de Pâques.
Légèrement décalés par rapport aux vêlages, les agnelages sont désormais accompagnés par tout un dispositif, relativement simple et peu coûteux, mais utile au développement du GAEC, qui passe aux agneaux de bergerie, plutôt qu’aux agneaux d’herbe, tels qu’ils sont majoritairement élevés dans le département.
Un tunnel de 25 mètres sur 9,30
Les de Givry ont ainsi investi dans un tunnel aménagé pour l’agnelage, qui permet de rentrer une centaine des 150 brebis de la troupe. «Elles ne sont pas toutes rentrées en même temps mais avec des agnelages de novembre à avril, le tunnel est amorti sur six mois de l’année, au lieu de ne voir passer les brebis que deux jours ou deux mois par an en agneaux d’herbe» précise Christophe Rainon. Dans le même esprit, le couple s’est aussi équipé d’un parc de contention avec cage de retournement, ce qui permet une meilleure surveillance et une amélioration des conditions de travail. Le parc, mobile, sera bientôt retiré du tunnel afin de laisser place aux brebis. «C’est un exemple d’aménagement du bâtiment et de l’équipement pour la troupe de brebis» justifie le conseiller de la Chambre. Le 22 octobre, chacun pourra peser les avantages d’une telle configuration et échanger avec les éleveurs.
Implant de mélatonine
Christophe Rainon publiera également, à cette occasion, les résultats du contrôle de performances ovin, auquel adhère le GAEC des Obus. «C’est intéressant de pouvoir peser un grand nombre d’agneaux en même temps» explique-t-il, car le couple utilise une technique de groupement des mises bas. Il s’agit d’implants de mélatonine, insérés à l’aide d’une aiguille à la base de l’oreille des brebis, qui accélère la production de cette hormone, qu’elles secrètent déjà naturellement, et leur fait améliorer la fertilité lorsque les jours commencent à diminuer. «C’est une méthode alternative à la pose d’éponges» insiste le conseiller. Sur toutes ces données, l’après-midi du 22 octobre devrait aussi être riche d’enseignements.
Légèrement décalés par rapport aux vêlages, les agnelages sont désormais accompagnés par tout un dispositif, relativement simple et peu coûteux, mais utile au développement du GAEC, qui passe aux agneaux de bergerie, plutôt qu’aux agneaux d’herbe, tels qu’ils sont majoritairement élevés dans le département.
Un tunnel de 25 mètres sur 9,30
Les de Givry ont ainsi investi dans un tunnel aménagé pour l’agnelage, qui permet de rentrer une centaine des 150 brebis de la troupe. «Elles ne sont pas toutes rentrées en même temps mais avec des agnelages de novembre à avril, le tunnel est amorti sur six mois de l’année, au lieu de ne voir passer les brebis que deux jours ou deux mois par an en agneaux d’herbe» précise Christophe Rainon. Dans le même esprit, le couple s’est aussi équipé d’un parc de contention avec cage de retournement, ce qui permet une meilleure surveillance et une amélioration des conditions de travail. Le parc, mobile, sera bientôt retiré du tunnel afin de laisser place aux brebis. «C’est un exemple d’aménagement du bâtiment et de l’équipement pour la troupe de brebis» justifie le conseiller de la Chambre. Le 22 octobre, chacun pourra peser les avantages d’une telle configuration et échanger avec les éleveurs.
Implant de mélatonine
Christophe Rainon publiera également, à cette occasion, les résultats du contrôle de performances ovin, auquel adhère le GAEC des Obus. «C’est intéressant de pouvoir peser un grand nombre d’agneaux en même temps» explique-t-il, car le couple utilise une technique de groupement des mises bas. Il s’agit d’implants de mélatonine, insérés à l’aide d’une aiguille à la base de l’oreille des brebis, qui accélère la production de cette hormone, qu’elles secrètent déjà naturellement, et leur fait améliorer la fertilité lorsque les jours commencent à diminuer. «C’est une méthode alternative à la pose d’éponges» insiste le conseiller. Sur toutes ces données, l’après-midi du 22 octobre devrait aussi être riche d’enseignements.