Assemblée générale du Groupement de défense sanitaire
Tuberculose bovine: Un véritable travail de fond !
Le GDS de la Côte d'Or s'est réuni en assemblée générale à Dijon. La tuberculose bovine est toujours le dossier le plus important. La route est encore longue, mais l'investissement et la ténacité de plusieurs personnes donnent satisfaction. Aménagements et revalorisations ont été obtenus pour l'abattage sélectif.

L'année 2010 a été difficile avec 45 foyers tuberculose déclarés dont onze résurgences. Ces résultats, à l'exception des résurgences, étaient malheureusement [I]«attendus»[i]. En effet, le plan de lutte contre la tuberculose s'appuie sur une prophylaxie étendue à tout le département : les résultats avaient donc toutes les chances d'être plus importants que ceux de la précédente campagne (17 foyers). L'assemblée générale du Groupement de défense sanitaire, la semaine dernière à Dijon, a bien entendu développé le sujet. Malgré le contexte délicat, de réels messages d'espoir ont été adressés au monde de l'élevage. «Notre rôle est d'aller de l'avant, proposer et orienter afin de voir des jours meilleurs. Il faut prendre le pas sur la maladie et avancer un cran de plus» signalait le président Pascal Martens. L'avancée de l'abattage sélectif est notamment intéressante (trois cheptels sur six ont été requalifiés grâce à la
persévérance des éleveurs). Pas moins de 35 élevages ont signé la convention tripartite (DDPP, GDS, éleveur) afin de respecter les engagements de ce type
d'abattage.
[INTER]Un GDS très impliqué[inter]
Le secrétaire général adjoint Florent Lefol a salué «[I]la volonté et le dynamisme»[i] du Conseil général, qui [I]«a su mobiliser de considérables moyens techniques et financiers»[i] pour rendre possible l'abattage partiel. Florent Lefol s'est félicité des moyens [I]«suffisants et nécessaires»[i] du laboratoire départemental qui permettent de réaliser jusqu'à 288 analyses interférons par jour. La réussite de la gestion des interférons est également lié au travail du personnel du GDS qui achemine lui-même les prises de sang au laboratoire et ce, dans les meilleurs délais. Toujours en matière de tuberculose, le groupement de défense sanitaire encourage la recherche sur la faune sauvage et soutient l'étude de Jean Hars, vétérinaire auprès de l'ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage).
Le but est d'en savoir davantage sur la transmission de la maladie. Le GDS défend également une politique d'intensification de la supervision des contrôles de certains élevages. Cette année, le GDS a défendu et obtenu auprès des experts des aménagements : les éleveurs engagés dans le protocole de l'abattage sélectif ne doivent double clôturer que les bovins dont les résultats de tuberculines ou d'interférons sont revenus douteux ou divergents.
[INTER]Revalorisations et aménagements fonciers[inter]
Afin de coller au plus près de la réalité du terrain sur la valeur des bovins en abattage diagnostique, le GDS est intervenu auprès du Ministère de l'agriculture pour demander une revalorisation des aides financières de ces animaux. [I]«Notre ténacité a payé sur ce dossier»[i] se réjouissait Pascal Martens, [I]«en juin 2009, une revalorisation a été décidée mais elle restait insuffisante compte tenu du prix des animaux. Avec nos collègues de la Saône-et-Loire nous avons fait remonter une nouvelle demande à l'administration centrale et au ministère. Les abattages diagnostics vont être payés à hauteur de la valeur des animaux. Cela va beaucoup nous aider»[i]. La notion de parcellaire, très importante aux yeux de la Chambre d'agriculture et de son président Dominique Chambrette, a également été abordée. [I]«Il faut moderniser le parcellaire, tout comme nous l'avons fait avec les bâtiments, c'est l'enjeu de demain»[i] signale Pascal Martens, [I]«cela permettra de gagner de la productivité, mais aussi de la qualité sanitaire... Et pas que pour la tuberculose !»[i]
Le président du GDS s'est toutefois étonné du comportement de certains : [I]«refuser aujourd'hui la restructuration, voire le remembrement, est inacceptable»[i].
persévérance des éleveurs). Pas moins de 35 élevages ont signé la convention tripartite (DDPP, GDS, éleveur) afin de respecter les engagements de ce type
d'abattage.
[INTER]Un GDS très impliqué[inter]
Le secrétaire général adjoint Florent Lefol a salué «[I]la volonté et le dynamisme»[i] du Conseil général, qui [I]«a su mobiliser de considérables moyens techniques et financiers»[i] pour rendre possible l'abattage partiel. Florent Lefol s'est félicité des moyens [I]«suffisants et nécessaires»[i] du laboratoire départemental qui permettent de réaliser jusqu'à 288 analyses interférons par jour. La réussite de la gestion des interférons est également lié au travail du personnel du GDS qui achemine lui-même les prises de sang au laboratoire et ce, dans les meilleurs délais. Toujours en matière de tuberculose, le groupement de défense sanitaire encourage la recherche sur la faune sauvage et soutient l'étude de Jean Hars, vétérinaire auprès de l'ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage).
Le but est d'en savoir davantage sur la transmission de la maladie. Le GDS défend également une politique d'intensification de la supervision des contrôles de certains élevages. Cette année, le GDS a défendu et obtenu auprès des experts des aménagements : les éleveurs engagés dans le protocole de l'abattage sélectif ne doivent double clôturer que les bovins dont les résultats de tuberculines ou d'interférons sont revenus douteux ou divergents.
[INTER]Revalorisations et aménagements fonciers[inter]
Afin de coller au plus près de la réalité du terrain sur la valeur des bovins en abattage diagnostique, le GDS est intervenu auprès du Ministère de l'agriculture pour demander une revalorisation des aides financières de ces animaux. [I]«Notre ténacité a payé sur ce dossier»[i] se réjouissait Pascal Martens, [I]«en juin 2009, une revalorisation a été décidée mais elle restait insuffisante compte tenu du prix des animaux. Avec nos collègues de la Saône-et-Loire nous avons fait remonter une nouvelle demande à l'administration centrale et au ministère. Les abattages diagnostics vont être payés à hauteur de la valeur des animaux. Cela va beaucoup nous aider»[i]. La notion de parcellaire, très importante aux yeux de la Chambre d'agriculture et de son président Dominique Chambrette, a également été abordée. [I]«Il faut moderniser le parcellaire, tout comme nous l'avons fait avec les bâtiments, c'est l'enjeu de demain»[i] signale Pascal Martens, [I]«cela permettra de gagner de la productivité, mais aussi de la qualité sanitaire... Et pas que pour la tuberculose !»[i]
Le président du GDS s'est toutefois étonné du comportement de certains : [I]«refuser aujourd'hui la restructuration, voire le remembrement, est inacceptable»[i].