Élevage caprin
Trois métiers en un
Rémy Bonnevie a créé sa propre chèvrerie il y a quelques mois à Quemigny-sur-Seine.
Élever, transformer, vendre, rien que ça ! À seulement 24 ans, Rémy Bonnevie s’est lancé un sacré défi en se lançant dans un élevage caprin à Quemigny-sur-Seine, petit village situé entre Baigneux-les-Juifs et Aignay-le-Duc. Après un bac pro obtenu au lycée de Quetigny, ce jeune hors cadre familial s’est formé au milieu agricole en travaillant deux années dans un élevage de vaches laitières à proximité de son habitation.
Le désir de s’installer seul s’est vite fait ressentir et Rémy Bonnevie s’est officiellement mis à son compte le 18 novembre 2019 : « je suis arrivé dans cette commune il y a environ quatre ans, j’ai acheté l’ancienne pisciculture de Quemigny. J’avais quelques chèvres et déjà beaucoup d’affinités avec cet animal. Deux hectares de prés entourent la maison, c’était l’occasion de valoriser tout ça ! »
25 chèvres en production
Son cheptel est actuellement composé de 25 chèvres de races alpine et rove, touts élevées à l’herbe. La « Chèvrerie de Rémy » s’est dotée d’un laboratoire de transformation et d’un petit espace de vente. Rémy Bonnevie propose des fromages blancs, frais, affinés ou à tartiner qu’il fabrique lui-même avec la plus grande passion. Des petits bouchons d’apéritif font également partie de sa gamme de produits. Il y en a pour tous les goûts, d’autant que ce transformateur ne manque pas d’idées. Celui-ci réalise en ce moment des fromages aromatisés au poivre et à l’échalote.
Un gros coup dur
La crise sanitaire n’a pas été facile à vivre pour son exploitation, mais un rebond très rapide est espéré : « les ventes ont été considérablement freinées ces dernières semaines, alors que les lactations débutent en février… Ce n’est vraiment pas de chance de vivre ça à ce moment-là, quelque temps seulement après mon installation… Moins de clients sont venus sur la ferme, les magasins avec lesquels je travaille avaient fermé pour la plupart… Pour m’adapter, j’ai réalisé davantage de livraisons mais cela n’a pas suffi pour écouler l’intégralité des produits transformés… » Rémy Bonnevie, qui travaille déjà avec des grandes surfaces à Semur-en-Auxois et Venarey-les-Laumes, souhaite agrandir sa clientèle et est prêt à se déplacer jusqu’à Dijon pour livrer des commandes groupées. Sa présence sur plusieurs marchés est d’ores et déjà programmée pour 2021.
Double actif
Le Côte-d’orien réalise d’énormes semaines de travail avec des cumuls dépassant parfois 90 heures : « je suis double actif, j’ai un contrat de 30 heures à la Fromagerie de la Barque à Aisey-sur-Seine. Je prévois de vivre pleinement de ma nouvelle activité dès l’an prochain. Travailler à côté me permettait d’engendrer moins de risques. En effet, il n’est jamais simple de commencer une nouvelle activité en montant sa propre entreprise ». Le petit magasin de la « Chèvrerie de Rémy » est ouvert de février à novembre, du lundi au vendredi de 13 h à 15 h 30 et de 19 h à 20 h 30, le samedi de 11 h à 20 h 30 et le dimanche de 9 h à 19 h Contact : 06 85 51 14 04, 09 67 59 19 64 ou page Facebook « La chèvrerie de Remy ».
Le désir de s’installer seul s’est vite fait ressentir et Rémy Bonnevie s’est officiellement mis à son compte le 18 novembre 2019 : « je suis arrivé dans cette commune il y a environ quatre ans, j’ai acheté l’ancienne pisciculture de Quemigny. J’avais quelques chèvres et déjà beaucoup d’affinités avec cet animal. Deux hectares de prés entourent la maison, c’était l’occasion de valoriser tout ça ! »
25 chèvres en production
Son cheptel est actuellement composé de 25 chèvres de races alpine et rove, touts élevées à l’herbe. La « Chèvrerie de Rémy » s’est dotée d’un laboratoire de transformation et d’un petit espace de vente. Rémy Bonnevie propose des fromages blancs, frais, affinés ou à tartiner qu’il fabrique lui-même avec la plus grande passion. Des petits bouchons d’apéritif font également partie de sa gamme de produits. Il y en a pour tous les goûts, d’autant que ce transformateur ne manque pas d’idées. Celui-ci réalise en ce moment des fromages aromatisés au poivre et à l’échalote.
Un gros coup dur
La crise sanitaire n’a pas été facile à vivre pour son exploitation, mais un rebond très rapide est espéré : « les ventes ont été considérablement freinées ces dernières semaines, alors que les lactations débutent en février… Ce n’est vraiment pas de chance de vivre ça à ce moment-là, quelque temps seulement après mon installation… Moins de clients sont venus sur la ferme, les magasins avec lesquels je travaille avaient fermé pour la plupart… Pour m’adapter, j’ai réalisé davantage de livraisons mais cela n’a pas suffi pour écouler l’intégralité des produits transformés… » Rémy Bonnevie, qui travaille déjà avec des grandes surfaces à Semur-en-Auxois et Venarey-les-Laumes, souhaite agrandir sa clientèle et est prêt à se déplacer jusqu’à Dijon pour livrer des commandes groupées. Sa présence sur plusieurs marchés est d’ores et déjà programmée pour 2021.
Double actif
Le Côte-d’orien réalise d’énormes semaines de travail avec des cumuls dépassant parfois 90 heures : « je suis double actif, j’ai un contrat de 30 heures à la Fromagerie de la Barque à Aisey-sur-Seine. Je prévois de vivre pleinement de ma nouvelle activité dès l’an prochain. Travailler à côté me permettait d’engendrer moins de risques. En effet, il n’est jamais simple de commencer une nouvelle activité en montant sa propre entreprise ». Le petit magasin de la « Chèvrerie de Rémy » est ouvert de février à novembre, du lundi au vendredi de 13 h à 15 h 30 et de 19 h à 20 h 30, le samedi de 11 h à 20 h 30 et le dimanche de 9 h à 19 h Contact : 06 85 51 14 04, 09 67 59 19 64 ou page Facebook « La chèvrerie de Remy ».
