Innov’action
Tout savoir pour se lancer en lait bio
Mercredi 18 décembre, dans le cadre des journées Innov’action organisées par la Chambre d’agriculture de l’Yonne, en partenariat avec Alysé, a eu lieu une matinée pour informer les éleveurs des réglementations à suivre pour se lancer en production de lait biologique, au Gaec Rozan à Saint-Privé.

Pour se lancer en production de lait biologique, des démarches importantes sont nécessaires. Le mercredi 18 décembre a eu lieu une matinée d’information sur les procédés à suivre, au Gaec Rozan, à Saint-Privé (lieu-dit Les Minards), dans le cadre des journées Innov’action. « L’objectif de cette journée est de montrer un mouvement positif vers le bio, avec des témoignages de plusieurs éleveurs qui sont en productions de lait bio et qui peuvent répondre aux questions d’autres éleveurs intéressés », indique Jérôme Laviron, responsable du pôle viande à Alysé et en charge du territoire Yonne. « Il y a des demandes de plus en plus fortes de la part des consommateurs pour le lait bio. La production augmente tous les ans. Et la consommation aussi ».
Les intervenants présents ont montré à quoi on s’engage en se convertissant au lait bio. « Il y a toute une partie réglementaire avec une certification à avoir et un cahier des charges à respecter », poursuit Jérôme Laviron.
Alors quelles sont ces réglementations ? « Il y a un cheminement, tout ce que l’on doit donner aux animaux doit être bio », répond Jean-Pierre Quantin, éleveur à Saint-Privé (Earl Quantin) et référent Biolait pour l’Yonne. « Il faut d’abord demander un certificat bio au producteur qui nous vend la nourriture avant de l’acheter. Ensuite, on peut demander nous-même une certification bio pour notre lait ».
L’importance de l’autonomie alimentaire
Et comment fait-on du lait bio ? « Il faut déjà accepter de ne plus utiliser d’antibiotique, il faut être capable de gérer le fumier et le lisier pour être en totale autonomie », explique Jocelyn Monjot du Gaec Rozan. Car l’autonomie alimentaire est importante au vu des prix du concentré bio qui est deux fois plus cher que le concentré conventionnel. « Augmenter l’autonomie alimentaire passe souvent par plus de pâturage, une meilleure gestion de l’herbe, éventuellement moins voire pas de maïs », ajoute Jérôme Laviron. La gestion de l’herbe est si importante que Jean-Pierre Quantin a entièrement basé son système dessus. « Je ne fais plus de cultures depuis deux ans, j’achète des céréales bios aux producteurs voisins », confie-t-il.
Il est également possible de faire du lait bio et du lait conventionnel sur la même exploitation, comme le fait le Gaec Rozan. « On a 100 vaches laitières en bio et 300 chèvres en conventionnel. Mais elles ont toutes le même fourrage qui est bio. Par contre, le concentré pour les chèvres est conventionnel ». Pour faire les deux types de production, une seule contrainte : l’interdiction d’avoir des OGM sur l’exploitation. À noter qu’en bio, les animaux doivent obligatoirement avoir un accès à l’extérieur.
L’aspect économique a également été abordé lors de cette matinée par Jérôme Laviron. « Le but est aussi d’informer que le passage en bio ne résout pas tous les problèmes. Car oui le prix du lait est plus cher à la vente, mais les coûts de production aussi ». De quoi renseigner un peu plus les éleveurs intéressés par une conversion dans les mois ou années à venir.
Les intervenants présents ont montré à quoi on s’engage en se convertissant au lait bio. « Il y a toute une partie réglementaire avec une certification à avoir et un cahier des charges à respecter », poursuit Jérôme Laviron.
Alors quelles sont ces réglementations ? « Il y a un cheminement, tout ce que l’on doit donner aux animaux doit être bio », répond Jean-Pierre Quantin, éleveur à Saint-Privé (Earl Quantin) et référent Biolait pour l’Yonne. « Il faut d’abord demander un certificat bio au producteur qui nous vend la nourriture avant de l’acheter. Ensuite, on peut demander nous-même une certification bio pour notre lait ».
L’importance de l’autonomie alimentaire
Et comment fait-on du lait bio ? « Il faut déjà accepter de ne plus utiliser d’antibiotique, il faut être capable de gérer le fumier et le lisier pour être en totale autonomie », explique Jocelyn Monjot du Gaec Rozan. Car l’autonomie alimentaire est importante au vu des prix du concentré bio qui est deux fois plus cher que le concentré conventionnel. « Augmenter l’autonomie alimentaire passe souvent par plus de pâturage, une meilleure gestion de l’herbe, éventuellement moins voire pas de maïs », ajoute Jérôme Laviron. La gestion de l’herbe est si importante que Jean-Pierre Quantin a entièrement basé son système dessus. « Je ne fais plus de cultures depuis deux ans, j’achète des céréales bios aux producteurs voisins », confie-t-il.
Il est également possible de faire du lait bio et du lait conventionnel sur la même exploitation, comme le fait le Gaec Rozan. « On a 100 vaches laitières en bio et 300 chèvres en conventionnel. Mais elles ont toutes le même fourrage qui est bio. Par contre, le concentré pour les chèvres est conventionnel ». Pour faire les deux types de production, une seule contrainte : l’interdiction d’avoir des OGM sur l’exploitation. À noter qu’en bio, les animaux doivent obligatoirement avoir un accès à l’extérieur.
L’aspect économique a également été abordé lors de cette matinée par Jérôme Laviron. « Le but est aussi d’informer que le passage en bio ne résout pas tous les problèmes. Car oui le prix du lait est plus cher à la vente, mais les coûts de production aussi ». De quoi renseigner un peu plus les éleveurs intéressés par une conversion dans les mois ou années à venir.