Point de vue
Tous unis pour passer le cap
Cette année 2016 restera exceptionnelle mais pas dans le sens attendu.
Prix du lait, de la viande, moisson décevante, les difficultés s’accumulent.
Sur le court terme, le plan de soutien que vient d’annoncer le gouvernement est un plan nécessaire et attendu depuis plusieurs semaines par le terrain.
Des mesures vont être mises en place ; bancaires tout d’abord, avec prise en charge par l’État des coûts de la garantie des prêts, prolongation de l’année blanche et déblocage d’un fond de garantie de prêts pour tous les exploitants qui en feront la demande.
Des mesures de trésorerie avec une prolongation de l’option exceptionnelle N-1 pour le calcul des cotisations sociales, dégrèvement de taxe sur le foncier non bâti pour les terres et les prairies, remboursement anticipé de la TVA.
Des mesures spécifiques pour les éleveurs : aide à la régulation laitière, mesure pour rééquilibrer le marché de la viande bovine (dispositif crédit export et promotion de la viande bovine).
Des mesures sociales pour accompagner au plus près les agriculteurs les plus fragiles, avec un accès facilité aux prestations sociales.
Enfin, un taux de subvention de 65% garanti pour l’assurance récolte 2017.
Ces mesures sont un premier pas et devraient permettre de redémarrer après une moisson et des récoltes calamiteuses ; et nous devrons être vigilants sur leur bonne application.
Mais, même si ce plan peut apporter une nouvelle bouffée d’oxygène à tous les producteurs, dans un contexte de prix qui ne couvrent plus les coûts de production, il ne suffira pas !
Le prix de vente de nos produits reste la condition essentielle de l’amélioration de nos revenus. Sur ce point, le réseau FNSEA reste totalement mobilisé, pour obtenir un juste retour de la valeur aux producteurs. La démarche Cœur de gamme, initiée en viande bovine, et les négociations avec les entreprises sur le prix du lait doivent être poursuivies sans relâche.
Nous sommes également très inquiets sur le projet d’arrêté phytosanitaire qui prévoit la mise en place de zone de non traitement le long de tout point d’eau, zone habitée, forêt et bosquet. Cette mesure représente une perte inconsidérée de production agricole, et de nouvelles distorsions de concurrence, alors que les produits en question font l’objet d’une homologation officielle. Nous sommes d’accord pour poursuivre l’amélioration de nos pratiques mais pas au point de sacrifier notre potentiel de production par la suppression de surface agricole, pour des raisons idéologiques.
Il faut absolument nous mobiliser auprès des élus.
On sait bien que l’agriculture est déjà en permanence attaquée de l’extérieur, mais nous croyons en notre métier. Aussi ne cédons pas à la facilité de la division… Toutes les productions agricoles côte-d’oriennes sont en crise, c’est donc tous les agriculteurs et éleveurs côte-d’oriens qu’il faut soutenir et défendre, tel est l’objectif de votre FDSEA.
Sur le court terme, le plan de soutien que vient d’annoncer le gouvernement est un plan nécessaire et attendu depuis plusieurs semaines par le terrain.
Des mesures vont être mises en place ; bancaires tout d’abord, avec prise en charge par l’État des coûts de la garantie des prêts, prolongation de l’année blanche et déblocage d’un fond de garantie de prêts pour tous les exploitants qui en feront la demande.
Des mesures de trésorerie avec une prolongation de l’option exceptionnelle N-1 pour le calcul des cotisations sociales, dégrèvement de taxe sur le foncier non bâti pour les terres et les prairies, remboursement anticipé de la TVA.
Des mesures spécifiques pour les éleveurs : aide à la régulation laitière, mesure pour rééquilibrer le marché de la viande bovine (dispositif crédit export et promotion de la viande bovine).
Des mesures sociales pour accompagner au plus près les agriculteurs les plus fragiles, avec un accès facilité aux prestations sociales.
Enfin, un taux de subvention de 65% garanti pour l’assurance récolte 2017.
Ces mesures sont un premier pas et devraient permettre de redémarrer après une moisson et des récoltes calamiteuses ; et nous devrons être vigilants sur leur bonne application.
Mais, même si ce plan peut apporter une nouvelle bouffée d’oxygène à tous les producteurs, dans un contexte de prix qui ne couvrent plus les coûts de production, il ne suffira pas !
Le prix de vente de nos produits reste la condition essentielle de l’amélioration de nos revenus. Sur ce point, le réseau FNSEA reste totalement mobilisé, pour obtenir un juste retour de la valeur aux producteurs. La démarche Cœur de gamme, initiée en viande bovine, et les négociations avec les entreprises sur le prix du lait doivent être poursuivies sans relâche.
Nous sommes également très inquiets sur le projet d’arrêté phytosanitaire qui prévoit la mise en place de zone de non traitement le long de tout point d’eau, zone habitée, forêt et bosquet. Cette mesure représente une perte inconsidérée de production agricole, et de nouvelles distorsions de concurrence, alors que les produits en question font l’objet d’une homologation officielle. Nous sommes d’accord pour poursuivre l’amélioration de nos pratiques mais pas au point de sacrifier notre potentiel de production par la suppression de surface agricole, pour des raisons idéologiques.
Il faut absolument nous mobiliser auprès des élus.
On sait bien que l’agriculture est déjà en permanence attaquée de l’extérieur, mais nous croyons en notre métier. Aussi ne cédons pas à la facilité de la division… Toutes les productions agricoles côte-d’oriennes sont en crise, c’est donc tous les agriculteurs et éleveurs côte-d’oriens qu’il faut soutenir et défendre, tel est l’objectif de votre FDSEA.