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Huilerie Brossard

Toujours en recherche

Afin de proposer des nouveautés à ses clients, l'Huilerie Brossard (Raveau) est en recherche permanente.

Par Chloé Monget
Toujours en recherche
La vinaigrette à la moutarde « prête à l'emploi » de l'Huilerie Brossard est la première du genre.

Si l'Huilerie Brossard (Raveau) existe depuis déjà quelques années, la gamme de produits qu'elle propose évolue sans cesse, comme le souligne Emmanuel Brossard, exploitant et dirigeant de la société : « J'ai une passion pour l'expérimentation afin de trouver des solutions de plus en plus résilientes, mais également pour me démarquer de la concurrence, cela vaut pour mes cultures (d'ailleurs je suis en train de faire des essais blé-féverole ; article à retrouver prochainement) et pour les produits qui en sont issus ». Dans cette optique, l'huilerie vient de lancer une vinaigrette prête à l'emploi. Elle est composée d'huile de colza et de moutarde à l'ancienne issues de l'exploitation ainsi que du vinaigre de cidre de Normandie.

La bonne recette…

C'est un pari pour Emmanuel Brossard qui explique ce choix. « En effet, avec la saison estivale approchant à grand pas, les résidents occasionnels commencent à faire leur apparition. Pour eux, il est parfois plus pratique d'avoir une vinaigrette toute prête que de se balader avec une bouteille d'huile, une de vinaigre et un pot de moutarde… Cela peut aussi être une solution pour les personnes seules afin d'éviter d'acheter de grosses quantités de ces condiments. Son format de 250 ml est contenu pour ne pas prendre de place ». Sans s'arrêter en si bon chemin, Emmanuel Brossard confie avoir d'autres idées en réserve en termes de « prêt à l'emploi », notamment avec une version à l'ail des ours puis de deux autres saveurs pas encore totalement définies. « J'envisage aussi de proposer un conditionnement différent destiné à la restauration collective pour laquelle il sera également possible d'adapter la recette à l'âge des clients ». Question tarif, la vinaigrette à la moutarde de 250 ml est à 4 euros, et celle à l'ail des ours, 250 ml également, devrait s'élever à 5 euros, « le coût matière étant légèrement différent » détaille Emmanuel Brossard.

Au-delà de ces produits, l'Huilerie Brossard cherche également à se diversifier au travers de l'installation d'Angélique, compagne d'Emmanuel. « Actuellement salariée de l'exploitation, elle souhaiterait s'installer pour créer un atelier de farine. Mais, l'accès au foncier aux alentours de Raveau est très compliqué car il y a énormément de prétendants et peu de terres disponibles. Pour le moment, nous sommes toujours en recherche de 15 ha – sans bâtiments. Sans cela, l'installation d'Angélique ne peut pas se faire. Nous restons donc patients et gardons espoir de voir la situation se débloquer. Cela étant dit, de manière générale, il est regrettable de voir que les terres partent plus à l'agrandissement qu'à l'installation. Pour moi, ce n'est pas la bonne recette pour préserver la pérennité de notre métier. Peut-être que dans quelques années cela sera différent. En attendant, nous continuerons à explorer de nouvelles variétés céréalières et gustatives ».

Renseignements : https://huilerie-brossard.fr/