élevages laitiers
Toujours aussi compliqué
Le syndicat Prim’Holstein était en assemblée mardi 4 avril. La visite du Gaec des Ouches, à Chaume-lès-Baigneux, était proposée après une matinée en salle et le déjeuner.
Les rendez-vous professionnels laitiers se suivent et se ressemblent, avec des états des lieux toujours aussi ternes et négatifs. La récente assemblée générale du syndicat Prim’Hosltein n’a malheureusement pas dérogé à la règle. Guy Buntz a fait écho de résultats économiques délicats, la majorité des adhérents étant «dans le rouge» depuis de longs mois. La sélection, elle, se retrouve ralentie par souci d’économie, voire même «anéantie» par le retour de la monte naturelle ou de différents croisements. L’aide du Conseil départemental a été reconduite en 2017 pour l’achat d’embryons, mais ce soutien, au même titre que celui perçu pour le fonctionnement du syndicat, est remis en question par la loi Notre.
Chute de la production
Le technicien de Côte-d’Or Conseil Élevage Jean-François Dessolin a présenté les résultats laitiers de la campagne écoulée. Une forte baisse de production est à déplorer devant les nombreuses complications de 2016, aussi bien économiques que climatiques. Aussi, les éleveurs ont privilégié davantage les caractères fonctionnels dans leur sélection, au détriment de la quantité. Malgré l’amélioration de cette fonctionnalité, le taux cellulaire reste particulièrement élevé et ne diminue que très peu les pénalités. Les autres taux sont assez satisfaisants avec une nouvelle montée du TB et un maintien du TP.
Les antibiotiques, c’est pas systématique
Un autre exposé s’est intéressé à l’antibiorésistance, aux antibiotiques et à la limitation de leur utilisation. «Il est possible de limiter la sélection de bactéries résistantes avec de bonnes pratiques d’antibiothérapie et en diminuant l’utilisation des antibiotiques, surtout les antibiotiques dits critiques, ce qui et d’ailleurs demandé dans le plan Ecoantibio2017» a souligné Pedro Pinheiro. Ce vétérinaire à Elva Novia a invité les éleveurs laitiers à privilégier la vaccination et à établir un plan de biosécurité adapté à chaque exploitation. Pedro Pinheira s’est montré assez sceptique sur les questions relatives à la fiabilité des «médecines alternatives».
Dur pour tout le monde
Le Gaec des Ouches a proposé la visite de son troupeau composé de 93 vaches Prim’Hostein et de ses structures comprenant notamment des logettes sur matelas, des racleurs automatiques, une fosse sur caillebotis et une fosse circulaire semi-enterrée. Contrairement aux tendances départementales, l’exploitation comptant 3 UTH se distingue par une hausse de sa production atteignant 9300 kg de lait par vache et par un faible taux cellulaire inférieur à 220 000 cel/ml. L’historique de la ferme a été retracé avec la construction d’une salle de traite 2x3 épis en 1993, une autre de 2x8 en 2005 avant l’installation de deux robots en 2012 : un lourd investissement qu’Emmanuel Jager, Pascale et Patrick Baroche tentent d’amortir malgré la crise laitière. «Il est évident que l’actuelle remontée des prix, plus que légère, n’est pas en mesure de redonner du souffle aux exploitations» commente Emmanuel Jager, «nous tentons de nous adapter au mieux, en tentant de maitriser du mieux possible les charges. Quoiqu’il arrive, il nous faudra absolument une bonne récolte cette année pour aller mieux, sinon, cela deviendra plus que compliqué».
Chute de la production
Le technicien de Côte-d’Or Conseil Élevage Jean-François Dessolin a présenté les résultats laitiers de la campagne écoulée. Une forte baisse de production est à déplorer devant les nombreuses complications de 2016, aussi bien économiques que climatiques. Aussi, les éleveurs ont privilégié davantage les caractères fonctionnels dans leur sélection, au détriment de la quantité. Malgré l’amélioration de cette fonctionnalité, le taux cellulaire reste particulièrement élevé et ne diminue que très peu les pénalités. Les autres taux sont assez satisfaisants avec une nouvelle montée du TB et un maintien du TP.
Les antibiotiques, c’est pas systématique
Un autre exposé s’est intéressé à l’antibiorésistance, aux antibiotiques et à la limitation de leur utilisation. «Il est possible de limiter la sélection de bactéries résistantes avec de bonnes pratiques d’antibiothérapie et en diminuant l’utilisation des antibiotiques, surtout les antibiotiques dits critiques, ce qui et d’ailleurs demandé dans le plan Ecoantibio2017» a souligné Pedro Pinheiro. Ce vétérinaire à Elva Novia a invité les éleveurs laitiers à privilégier la vaccination et à établir un plan de biosécurité adapté à chaque exploitation. Pedro Pinheira s’est montré assez sceptique sur les questions relatives à la fiabilité des «médecines alternatives».
Dur pour tout le monde
Le Gaec des Ouches a proposé la visite de son troupeau composé de 93 vaches Prim’Hostein et de ses structures comprenant notamment des logettes sur matelas, des racleurs automatiques, une fosse sur caillebotis et une fosse circulaire semi-enterrée. Contrairement aux tendances départementales, l’exploitation comptant 3 UTH se distingue par une hausse de sa production atteignant 9300 kg de lait par vache et par un faible taux cellulaire inférieur à 220 000 cel/ml. L’historique de la ferme a été retracé avec la construction d’une salle de traite 2x3 épis en 1993, une autre de 2x8 en 2005 avant l’installation de deux robots en 2012 : un lourd investissement qu’Emmanuel Jager, Pascale et Patrick Baroche tentent d’amortir malgré la crise laitière. «Il est évident que l’actuelle remontée des prix, plus que légère, n’est pas en mesure de redonner du souffle aux exploitations» commente Emmanuel Jager, «nous tentons de nous adapter au mieux, en tentant de maitriser du mieux possible les charges. Quoiqu’il arrive, il nous faudra absolument une bonne récolte cette année pour aller mieux, sinon, cela deviendra plus que compliqué».
Rendez-vous le 21 mai
Le Gaec des Ouches participera à un grand week-end portes-ouvertes organisé les 21 et 22 mai par le comice agricole de Baigneux-les-Juifs, désireux de se relancer et de montrer la richesse de l’économie de son canton. Plusieurs exploitations agricoles et entreprises artisanales recevront le public l’espace d’un week-end. à Chaume-les-Baigneux, le rendez-vous sera donné samedi 21 mai.
