Exposition
Titanic de retour à Cherbourg
Ouvert un siècle jour pour jour après l’escale française du Titanic, le 10 avril 1912, le parcours permanent installé il y a 3 ans au sein de la Cité de la Mer à Cherbourg, vous invite à travers une scénographie originale, à embarquer et vivre la vie à bord jusqu’à la nuit tragique du naufrage.
Il est 18 h 35 ce 10 avril 1912, quand le Titanic s’immobilise près du fort central après avoir franchi la passe ouest de la grande rade artificielle de Cherbourg. Parti de Southampton, le paquebot y effectue sa dernière escale continentale, pour y embarquer 281 passagers supplémentaires. A 20 h 10, illuminé de tous ses feux, Titanic quitte Cherbourg pour rejoindre Quennstown, en Irlande, avant de mettre le cap sur New York, sans savoir alors qu’il avait rendez-vous 4 jours plus tard, avec l’Histoire…
Née de la volonté de sauver la Gare Maritime Transatlantique, splendeur Art déco bâtie en 1933 à Cherbourg, la Cité de la Mer a conquis depuis son ouverture au public en 2002, près de 3 millions de visiteurs. Différents pôles y proposent une découverte originale des océans à travers l’épopée humaine dans les grands fonds.
Points forts du parcours : un aquarium abyssal de 11 m de haut où virevoltent plus d’un millier de poissons et invertébrés, mais aussi l’occasion unique de pénétrer au cœur du sous-marin nucléaire Redoutable, aujourd’hui,désarmé, construit ici même et lancé en mars 1967 par le Général de Gaulle.
Ouvert 100 ans jour pour jour après l’escale normande du bateau mythique, le parcours «Titanic, retour à Cherbourg», offre à travers une scénographie originale, la possibilité de vivre la vie à bord, jusqu’à la nuit funeste du 14 au 15 avril 1912.
Un parcours fait de décors reconstitués, de témoignages à lire écouter ou regarder, alternant ambiances de jour et de nuit pour mieux s’imprégner de ce que pouvait être le quotidien des passagers, toutes classes confondues.
35 objets remontés d’une profondeur de 3 800 m
Depuis la découverte de l’épave en 1985 par une équipe franco-américaine réunissant l’Ifremer et le Woods Hole Oceanographic Institution, près de 6 000 objets extraits du champ de débris qui l’entoure, ont été remontés des profondeurs.
Grâce au partenariat lié avec la société américaine RMS Titanic Inc, 35 d’entre eux sont actuellement exposés à la Cité de la Mer jusqu’au 29 novembre prochain. Tous chargés d’émotion et passeurs de mémoire, à l’image de ces 7 objets extraits du bagage de Franz Pulbaum, remonté lors d’une plongée en 1993. Emigrant allemand vivant aux Etats-Unis, ce jeune chef mécanicien était venu en France pour installer un manège au Luna Park parisien en vogue à l’époque. Avant d’embarquer à Cherbourg le 10 avril 1912, pour regagner New York. Il disparut dans le naufrage à l’âge de 27 ans.
De la vaisselle est également exposée, ainsi que des équipements de cabine, témoignant de l’esthétisme et du faste qui régnaient à bord. Ce sont les techniques de restauration d’objets immergés, inventées au début des années 1980 par des ingénieurs d’EDF, qui permettent aujourd’hui à la société RMS Titanic Inc, de présenter ces objets à travers le monde.
Visiter la Cité de la Mer, c’est aussi se souvenir que de 1820 à 1924, ils furent plus de 36 millions d’européens à quitter leur pays natal pour tenter leur chance dans le nouveau monde. Nombre d’entre eux transitèrent par le port de Cherbourg, poussés à l’exil par la misère et la faim, mais aussi parfois, pour des motivations politiques ou religieuses. Manière de se rappeler, à l’aune de l’actualité, qu’à l’image des vagues, l’histoire n’est qu’éternel recommencement.
Née de la volonté de sauver la Gare Maritime Transatlantique, splendeur Art déco bâtie en 1933 à Cherbourg, la Cité de la Mer a conquis depuis son ouverture au public en 2002, près de 3 millions de visiteurs. Différents pôles y proposent une découverte originale des océans à travers l’épopée humaine dans les grands fonds.
Points forts du parcours : un aquarium abyssal de 11 m de haut où virevoltent plus d’un millier de poissons et invertébrés, mais aussi l’occasion unique de pénétrer au cœur du sous-marin nucléaire Redoutable, aujourd’hui,désarmé, construit ici même et lancé en mars 1967 par le Général de Gaulle.
Ouvert 100 ans jour pour jour après l’escale normande du bateau mythique, le parcours «Titanic, retour à Cherbourg», offre à travers une scénographie originale, la possibilité de vivre la vie à bord, jusqu’à la nuit funeste du 14 au 15 avril 1912.
Un parcours fait de décors reconstitués, de témoignages à lire écouter ou regarder, alternant ambiances de jour et de nuit pour mieux s’imprégner de ce que pouvait être le quotidien des passagers, toutes classes confondues.
35 objets remontés d’une profondeur de 3 800 m
Depuis la découverte de l’épave en 1985 par une équipe franco-américaine réunissant l’Ifremer et le Woods Hole Oceanographic Institution, près de 6 000 objets extraits du champ de débris qui l’entoure, ont été remontés des profondeurs.
Grâce au partenariat lié avec la société américaine RMS Titanic Inc, 35 d’entre eux sont actuellement exposés à la Cité de la Mer jusqu’au 29 novembre prochain. Tous chargés d’émotion et passeurs de mémoire, à l’image de ces 7 objets extraits du bagage de Franz Pulbaum, remonté lors d’une plongée en 1993. Emigrant allemand vivant aux Etats-Unis, ce jeune chef mécanicien était venu en France pour installer un manège au Luna Park parisien en vogue à l’époque. Avant d’embarquer à Cherbourg le 10 avril 1912, pour regagner New York. Il disparut dans le naufrage à l’âge de 27 ans.
De la vaisselle est également exposée, ainsi que des équipements de cabine, témoignant de l’esthétisme et du faste qui régnaient à bord. Ce sont les techniques de restauration d’objets immergés, inventées au début des années 1980 par des ingénieurs d’EDF, qui permettent aujourd’hui à la société RMS Titanic Inc, de présenter ces objets à travers le monde.
Visiter la Cité de la Mer, c’est aussi se souvenir que de 1820 à 1924, ils furent plus de 36 millions d’européens à quitter leur pays natal pour tenter leur chance dans le nouveau monde. Nombre d’entre eux transitèrent par le port de Cherbourg, poussés à l’exil par la misère et la faim, mais aussi parfois, pour des motivations politiques ou religieuses. Manière de se rappeler, à l’aune de l’actualité, qu’à l’image des vagues, l’histoire n’est qu’éternel recommencement.
Informations pratiques :
Cité de la Mer
Gare maritime Transatlantique
50100 Cherbourg Octeville
Renseignements : 02 33 20 26 69
Site web : www.citedelamer.com
Tarifs 2015 : Enfants (5 à 17 ans) : 13 €, Adultes : 18 €, Gratuit pour moins de 5 ans
Horaires 2015 :
Du 2 novembre au 18 décembre : de 10 h à 18 h
Du 19 décembre au 3 janvier 2016 : de 9 h 30 à 18 h
Fermés les lundis 7 et 14 décembre, ainsi que le 25 décembre et 1er janvier
fermeture annuelle du 4 janvier au 29 janvier 2016
Gare maritime Transatlantique
50100 Cherbourg Octeville
Renseignements : 02 33 20 26 69
Site web : www.citedelamer.com
Tarifs 2015 : Enfants (5 à 17 ans) : 13 €, Adultes : 18 €, Gratuit pour moins de 5 ans
Horaires 2015 :
Du 2 novembre au 18 décembre : de 10 h à 18 h
Du 19 décembre au 3 janvier 2016 : de 9 h 30 à 18 h
Fermés les lundis 7 et 14 décembre, ainsi que le 25 décembre et 1er janvier
fermeture annuelle du 4 janvier au 29 janvier 2016