Saint-Vincent de Bourgogne
Tiercé gagnant pour Irancy
N’en déplaise aux dieux du vent et de la pluie, le comité de Saint-Vincent d’Irancy peut être fier du travail accompli. La manifestation aura été une réussite sur toute la ligne et un premier bilan chiffré vient d’être présenté aux vignerons.
Fête populaire, succès financier, notoriété accrue pour l’appellation… Peu importe l’ordre ou le désordre, le tiercé est gagnant à tous les coups pour les organisateurs de la Saint-Vincent de Bourgogne 2016, qui viennent de livrer, chiffres à l’appui, un premier bilan de ces deux jours de fin janvier, où plus de 25 000 personnes ont arpenté les rues d’Irancy.
Et pourtant, ce n’était pas gagné, au vu de la météo capricieuse qui aura accompagné l’événement. Avec le recul, aujourd’hui, Christophe Ferrari, président de l’AOC et du comité de Saint-Vincent, peut le confesser (tout arrive…!) : «on en menait pas large samedi midi, quand la pluie s’est mise à redoubler. Avec en plus la rotonde qui menaçait de s’envoler, les élingues ayant lâché». Il en fallait plus sans doute pour doucher, c’est le cas de le dire, l’enthousiasme des visiteurs. Avec, excusez du peu, un budget revu à la baisse, passé de 550 à 500 000€ et à la clé, un solde positif de 3 800€.
Les «blancs» d’Irancy
Le succès est aussi médiatique, grâce notamment à l’aide logistique apportée par Yonne Tourisme, qui n’aura pas ménagé sa peine pour offrir une lisibilité d’envergure au village et à son appellation. Sa chargée de communication, Stéphanie Wahl a fait les comptes : «nous avions créé un dossier de presse spécifique pour l’événement et au final, ce sont pas moins de 134 articles, reportages et sujets audio ou vidéo qui ont été réalisés sur la Saint-Vincent, ce qui représente en contrepartie publicitaire la somme de 843 000 €». Le président Ferrari n’avait pas tort, en évoquant l’idée il y a trois ans d’une telle manifestation, d’insister sur le fait que «ce serait le seul événement permettant à l’appellation d’Irancy une publicité comme jamais on ne pourrait se payer !» Avec pour l’anecdote, ce reportage de l’émission «Des Racines et des Ailes», où étaient évoqués «les vins blancs réputés d’Irancy» (sic !) Le journaliste a du se tromper d’encrier en y trempant sa plume. Le commentaire sera corrigé et l’émission rediffusée cet été sur France 3.
16 000 bouteilles consommées
Sur les 43 vignerons que compte l’appellation, 35 se sont mobilisés pour contribuer au succès de la Saint-Vincent et au total, 12 000 bouteilles ont été collectées, tous millésimes confondus, le Comité ayant fait le choix de privilégier la diversité à la traditionnelle cuvée unique. Une innovation qui fait des émules, puisque l’AOC Mercurey, hôte de la Saint-Vincent de Bourgogne 2017, a déjà annoncé qu’elle ferait de même. A ce chiffre se rajoutent les 4 000 bouteilles de crémant vinifiées spécialement pour l’occasion. Encore une première pour Irancy «jusqu’alors, le lien n’avait jamais été fait pour une Saint-Vincent de Bourgogne, entre vins tranquilles et vins effervescents». Au final environ 12 000 bouteilles ont été consommées durant ces deux jours. Les organisateurs veillant à une parfaite répartition des vins dégustés, afin que chaque producteur soit représenté. Et comme le Comité avait pris soin d’approvisionner à cet effet 60 000 €, chaque vigneron se verra crédité de la somme de 5 € par bouteille offerte.
Une notoriété accrue
Multipliant les remerciements, Christophe Ferrari a salué le travail accompli : «sans une équipe aussi soudée, on n’aurait jamais pu y arriver. Toujours dans une ambiance agréable, où tout le monde tirait dans le même sens, où chacun faisait son boulot». Remerciant au passage le maire de la commune et collègue vigneron, Stéphane Podor : «Une commune qui va de l’avant, un maire qui est d’aplomb, c’est aussi pour ça qu’on réussit une manifestation comme celle-ci».
Reste aujourd’hui à perpétuer cette nouvelle notoriété acquise par l’appellation. Nul doute qu’ils seront nombreux à revenir dans le village aux beaux jours. Un regain de lisibilité dont les premières retombées se sont déjà faites ressentir lors de la première journée des Grands Jours de Bourgogne, il y a quelques semaines à Chablis, où nombre de visiteurs ont montré un élan particulier pour découvrir ou redécouvrir les vins d’Irancy. D’ores et déjà, rendez-vous est donné à l’été 2020, pour les 20 ans de l’appellation. Une nouvelle occasion de faire la fête et cette fois, c’est promis, le soleil sera là !
Et pourtant, ce n’était pas gagné, au vu de la météo capricieuse qui aura accompagné l’événement. Avec le recul, aujourd’hui, Christophe Ferrari, président de l’AOC et du comité de Saint-Vincent, peut le confesser (tout arrive…!) : «on en menait pas large samedi midi, quand la pluie s’est mise à redoubler. Avec en plus la rotonde qui menaçait de s’envoler, les élingues ayant lâché». Il en fallait plus sans doute pour doucher, c’est le cas de le dire, l’enthousiasme des visiteurs. Avec, excusez du peu, un budget revu à la baisse, passé de 550 à 500 000€ et à la clé, un solde positif de 3 800€.
Les «blancs» d’Irancy
Le succès est aussi médiatique, grâce notamment à l’aide logistique apportée par Yonne Tourisme, qui n’aura pas ménagé sa peine pour offrir une lisibilité d’envergure au village et à son appellation. Sa chargée de communication, Stéphanie Wahl a fait les comptes : «nous avions créé un dossier de presse spécifique pour l’événement et au final, ce sont pas moins de 134 articles, reportages et sujets audio ou vidéo qui ont été réalisés sur la Saint-Vincent, ce qui représente en contrepartie publicitaire la somme de 843 000 €». Le président Ferrari n’avait pas tort, en évoquant l’idée il y a trois ans d’une telle manifestation, d’insister sur le fait que «ce serait le seul événement permettant à l’appellation d’Irancy une publicité comme jamais on ne pourrait se payer !» Avec pour l’anecdote, ce reportage de l’émission «Des Racines et des Ailes», où étaient évoqués «les vins blancs réputés d’Irancy» (sic !) Le journaliste a du se tromper d’encrier en y trempant sa plume. Le commentaire sera corrigé et l’émission rediffusée cet été sur France 3.
16 000 bouteilles consommées
Sur les 43 vignerons que compte l’appellation, 35 se sont mobilisés pour contribuer au succès de la Saint-Vincent et au total, 12 000 bouteilles ont été collectées, tous millésimes confondus, le Comité ayant fait le choix de privilégier la diversité à la traditionnelle cuvée unique. Une innovation qui fait des émules, puisque l’AOC Mercurey, hôte de la Saint-Vincent de Bourgogne 2017, a déjà annoncé qu’elle ferait de même. A ce chiffre se rajoutent les 4 000 bouteilles de crémant vinifiées spécialement pour l’occasion. Encore une première pour Irancy «jusqu’alors, le lien n’avait jamais été fait pour une Saint-Vincent de Bourgogne, entre vins tranquilles et vins effervescents». Au final environ 12 000 bouteilles ont été consommées durant ces deux jours. Les organisateurs veillant à une parfaite répartition des vins dégustés, afin que chaque producteur soit représenté. Et comme le Comité avait pris soin d’approvisionner à cet effet 60 000 €, chaque vigneron se verra crédité de la somme de 5 € par bouteille offerte.
Une notoriété accrue
Multipliant les remerciements, Christophe Ferrari a salué le travail accompli : «sans une équipe aussi soudée, on n’aurait jamais pu y arriver. Toujours dans une ambiance agréable, où tout le monde tirait dans le même sens, où chacun faisait son boulot». Remerciant au passage le maire de la commune et collègue vigneron, Stéphane Podor : «Une commune qui va de l’avant, un maire qui est d’aplomb, c’est aussi pour ça qu’on réussit une manifestation comme celle-ci».
Reste aujourd’hui à perpétuer cette nouvelle notoriété acquise par l’appellation. Nul doute qu’ils seront nombreux à revenir dans le village aux beaux jours. Un regain de lisibilité dont les premières retombées se sont déjà faites ressentir lors de la première journée des Grands Jours de Bourgogne, il y a quelques semaines à Chablis, où nombre de visiteurs ont montré un élan particulier pour découvrir ou redécouvrir les vins d’Irancy. D’ores et déjà, rendez-vous est donné à l’été 2020, pour les 20 ans de l’appellation. Une nouvelle occasion de faire la fête et cette fois, c’est promis, le soleil sera là !