Poulaillers
Tiens, encore un !
Un nouveau poulailler vient d’être inauguré en Côte-d’Or. Cette fois-ci au Gaec des Perchottes à Lantilly.
La production avicole se porte bien et séduit de nombreux éleveurs. À Lantilly près de Semur-en-Auxois, la famille Bernard recevra son premier lot de 30 000 poulets mardi 20 juin. Leur nouveau poulailler a été inauguré vendredi dernier en présence de tous les acteurs ayant contribué à la réalisation du projet. Arnaud Bernard, en compagnie de son frère Fabien et de leur père Jean-Luc, se sont lancés dans cette nouvelle orientation il y a un peu plus d’un an. «La conjoncture morose, la baisse des cours en viande et en grandes cultures nous a motivés à nous diversifier» explique le Côte-d’orien de 38 ans. Une autre idée était bien passée par l’esprit des agriculteurs mais a vite été abandonnée, comme l’explique l’exploitant : «nous engraissons tous nos animaux car nous n’avons plus la carte verte avec la tuberculose bovine qui nous pénalise depuis cinq ans. Nous avions pensé remonter un bâtiment d’engraissement, mais le coût de la structure mis en parallèle avec la baisse des prix de la viande nous a dissuadés. L’idée d’un poulailler est vite arrivée. La production avicole, on en entend de plus en plus parler. Nous nous sommes définitivement lancés après une participation à une porte ouverte dans un poulailler dans notre secteur. Nous sommes rentrés en contact avec les Établissements Sirugue et tout s’est parfaitement enchaîné». La rémunération du poulailler génèrera un revenu plus régulier aux producteurs. «C’est l’un des gros avantages de cette production» souligne Arnaud Bernard, «nous savons combien nous coûte la mise en place de la production, nous connaissons les prix de vente et ce sera le cas pour chaque lot. Normalement, il n’y aura pas de mauvaise surprise, à l’exception d’un gros problème sanitaire. Le revenu est estimé a environ un Smic. Quand on sème du blé ou que l’on fait naître un veau, on ne sait pas à quel niveau de prix sera vendue la production. Ce ne sera pas pareil avec les poulets et c’est tant mieux par les temps qui courent».
Ce n’est pas fini
Les Établissements Sirugue poursuivent leur dynamique d’accompagnement et de création de projets en volaille avec l’arrivée de plusieurs bâtiments d’ici la fin de l’année : un bâtiment canards à Saussey (21), huit poulaillers labels à Brazey-en-Plaine (21), un bâtiment poulets-canards à Mesvres (71), deux bâtiments de 40 000 poulets à Diconne (71) et Chassy (71), deux bâtiments labels à Saint-Nizier-le-Bouchoux (01), deux bâtiments canards bien-être à Vesrovres (71) et Étang-sur-Arroux (71).