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Fertilisation azotée du chanvre

Tenir compte des reliquats sortie hiver qui sont élevés cette année

Les mesures de reliquats cette année montrent des valeurs élevées qui s’expliquent par le faible rendement du précédent et une pluviométrie hivernale déficitaire ayant fortement limité le lessivage.
Par Louis-Marie Allard – Terres Inovia
Tenir compte des reliquats sortie hiver qui sont élevés cette année
Si l’implantation est réussie, le chanvre couvre très rapidement le sol et étouffe les adventices.
Il est donc nécessaire d’intégrer ces mesures pour le calcul de la dose à apporter. Pour un potentiel de 8t/ha de paille et 10 q/ha de chènevis, les besoins sont d’environ 115 unités d’azote. L’apport sera à raisonner selon le potentiel de minéralisation du sol. Veiller à respecter les doses plafonds mentionnées dans les arrêtés préfectoraux de la Directive Nitrates.

Le chanvre présente un démarrage de croissance très rapide et consomme la moitié de ses besoins en azote du démarrage de la culture jusqu’au stade 5-6 paires de feuilles soit autour de 50 à 60 cm. Par ailleurs, pour assurer une couverture rapide du sol et permettre un bon étouffement des adventices, le démarrage de la culture ne doit pas être pénalisé par une limitation azotée.

Il est donc conseillé de réaliser au moins 2/3 des apports d’azote minéral au moment du semis (avant semis ou avant levée).

En effet, un apport tardif peut entrainer un retard de croissance de la culture qui peut pénaliser la couverture du sol et si les conditions climatiques ne sont pas optimales, le rendement peut également être impacté.