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Mondial charolais

Tel père, tel fils ?

Les élevages côte d’oriens s’envolent dans la Nièvre à partir de mardi. Rencontre avec Cédric Tainturier et son taureau de 18 mois, descendance du champion national de Saulieu.
Par Aurélien Genest
Tel père, tel fils ?
Invincible tentera de faire aussi bien qu’Eldorado en 2012.
Ils sont onze et vont défendre les couleurs de leur territoire à une [I]«coupe du monde»[i]. Il ne s’agit pas des footballeurs français en partance pour le Brésil mais bien des éleveurs de Côte d’Or qui participeront au Mondial charolais à la ferme du Marault. Seront à l’affiche en fin de semaine prochaine : l’EARL Nicolas Guenot (Allerey), le Gaec de Saint-Roch (Recey-sur-Ource), l’EARL Menetrier Parizot (Avosnes), François Lucand (Molphey), l’EARL Froidurot (Jours-lès-Baigneux), le Gaec des Granges de Vesvres (Vesvres), l’EARL Renon (Lacour d’Arcenay), le Gaec Lechenault (Saint-Thibault), Odile Thibault (Mimeure), le Gaec Baudot (Pont-et-Massène) et Cédric Tainturier (Montoillot). Ce dernier éleveur cité, en provenance du canton de Sombernon, ne présentera pas Eldorado, grand lauréat du national Charolais de Saulieu de 2012, mais Invincible, l’un de ses fils. Ce mâle de 18 mois porte très bien son nom jusqu’à aujourd’hui après ses premiers prix au Marault, à Gueugnon, à Autun, à Semur-en-Auxois et à Créancey l’an passé. S’il lui trouve [I]«plus de qualités que son père au même âge»[i], Cédric Tainturier se rendra dans la Nièvre sans la moindre prétention : [I]«J’espère juste qu’il fera une belle sortie, c’est tout ce que je lui demande»[i]. Le Côte dorien de 37 ans attend avec impatience ce grand rendez-vous charolais pouvant déboucher sur de nouveaux contacts commerciaux. [I]«Nous préparons ce type d’évènement longtemps à l’avance»[i] commente Cédric Tainturier, [I]«une bête de concours est un investissement en temps et en argent. Les soins sont journaliers, matins et soirs depuis la naissance. Un aliment dit «haut de gamme»est utilisé, la tonne coûte 200 euros de plus qu’un aliment plus classique. Eldorado est un taureau qui m’a couté 3000 euros par an pour l’amener à son niveau. A ces prix là, il nous faut des retombées et ce genre de rendez-vous peut nous les apporter».[i]