Une nouvelle animatrice pour les JA 58
Solène est en poste depuis lundi
Solène Jouy succède à Aline Rouleau, partie s’installer dans les Ardennes, à l’animation de la structure syndicale.
Du haut de ses 21 ans, Solène Jouy affiche déjà un beau parcours de formation et d’expériences professionnelles. La nouvelle venue dans le département, chargée d’accompagner les jeunes agriculteurs au niveau départemental, est originaire de l’Aube, «à quarante kilomètres de Troyes», d’une famille de céréaliers-vignerons. Sortie d’un BAC S, «parce que j’aime les sciences», elle s’est logiquement portée sur le choix d’études dans le domaine agricole puisqu’elle a obtenu, en 2013, un DUT biologique option agronomique à Nancy, puis, en juin 2014, une licence professionnelle de Valorisation des produits du terroir à Lyon. «Cela fait trois ans que je vadrouille» sourit Solène qui, si elle prend aux JA58 son premier emploi salarié, a déjà pas mal bourlingué dans le milieu professionnel. Lors d’un stage durant sa première année, elle était chargée de l’animation pour les enfants dans une ferme-auberge de Haute-Marne. En deuxième année, elle s’est penchée sur la façon d’éclaircir et tailler les kiwis de manière efficace, pour le compte des arboriculteurs spécialisés de la plaine orientale corse (AREFELC) et enfin, de février à juin 2014, elle a rédigé un document «sur l’innovation dans les circuits courts» au profit de la Chambre régionale d’agriculture de Rhône-Alpes, à Lyon...
Du côté technique au «relationnel»
«Dès le lycée, explique Solène, et au fur et à mesure de mes études de DUT, j’ai quitté le côté technique qui m’intéressait de moins en moins pour me réorienter vers l’aspect relationnel, animation et montage de projets». Sa licence professionnelle l’a confortée dans son intérêt pour les circuits courts et ce «même s’il y a peu de postes et beaucoup de candidats» reconnaît-elle. Cette passionnée de randonnée, d’escalade, qu’elle a arrêté de pratiquer, et de plein air, découvre quasiment la Nièvre. «Pour le moment, je suis logée chez des membres de ma famille qui vivent à Fourchambault et qui sont boulangers à Sancerre, mais la Nièvre, je ne la connais pas plus que çà» ! Solène a vite appris qu’ «ici, les productions, ce sont les cultures et l’élevage... S’il n’y avait pas de charolais en Bourgogne, ce serait bizarre» plaisante-t-elle. Désormais, elle va se consacrer à apprendre les noms des villages et des cantons nivernais, afin de pouvoir accompagner au mieux les JA «dans l’organisation d’événements tels que les finales de jugement de bétail ou de labours, la coordination de réunions, l’échange d’informations et l’appui administratif et comptable» du syndicat jeune.
Du côté technique au «relationnel»
«Dès le lycée, explique Solène, et au fur et à mesure de mes études de DUT, j’ai quitté le côté technique qui m’intéressait de moins en moins pour me réorienter vers l’aspect relationnel, animation et montage de projets». Sa licence professionnelle l’a confortée dans son intérêt pour les circuits courts et ce «même s’il y a peu de postes et beaucoup de candidats» reconnaît-elle. Cette passionnée de randonnée, d’escalade, qu’elle a arrêté de pratiquer, et de plein air, découvre quasiment la Nièvre. «Pour le moment, je suis logée chez des membres de ma famille qui vivent à Fourchambault et qui sont boulangers à Sancerre, mais la Nièvre, je ne la connais pas plus que çà» ! Solène a vite appris qu’ «ici, les productions, ce sont les cultures et l’élevage... S’il n’y avait pas de charolais en Bourgogne, ce serait bizarre» plaisante-t-elle. Désormais, elle va se consacrer à apprendre les noms des villages et des cantons nivernais, afin de pouvoir accompagner au mieux les JA «dans l’organisation d’événements tels que les finales de jugement de bétail ou de labours, la coordination de réunions, l’échange d’informations et l’appui administratif et comptable» du syndicat jeune.
