Vente directe
Six millions d’œufs à écouler
Le drive fermier de Côte d’Or ouvrira ses portes le 10 juin à Dijon : l’occasion de partir à la rencontre de deux agriculteurs faisant partie du projet.
Le Gaec du Pontot, à Gevrey-Chambertin, proposera sa production au drive fermier de Côte d’Or à partir du vendredi 10 juin, date d’ouverture de cette toute nouvelle structure basée au marché de l’Agro, près de l’enseigne Ikea. Une trentaine d’agriculteurs participeront au projet, dans lequel les consommateurs passeront commande sur internet avant d’aller chercher leur panier à l’entrepôt dijonnais. Philippe et Gérard Plançon apporteront des œufs de leurs poules pondeuses élevées en plein air, la plus importante ferme du département se consacrant à cette production avec un effectif de 23 000 volailles. Une poule pondant en moyenne 260 œufs par an, leur production annuelle moyenne s’élève aux environs de six millions d’oeufs. Ce nouveau mode de commercialisation choisi par les deux frères éleveurs n’a pas forcément vocation à augmenter leur production. «Nous allons réduire la partie vendue aux grossistes. Nous souhaitons aussi élargir notre clientèle, la voie d’internet devrait permettre de cibler un public plus jeune» précise Philippe Plançon, croyant «dur comme fer» à ce projet innovant. Pour l’heure, le Gaec du Pontot vend 50% de sa production à des grossistes. «Nous commercialisations nous-mêmes l’autre moitié» indique Gérard Plançon.
Sur une bonne dynamique
Une soixantaine de clients viennent chaque semaine dans leur cours de ferme, avec une majorité de Dijonnais et plusieurs fromagers du nord du département. «Nous sommes plutôt bien placés ici, à Gevrey. La ferme est à proximité de Dijon et plusieurs fromageries sont à seulement quelques kilomètres» fait remarquer Philippe Plançon, estimant à 250 000 le nombre d’oeufs partant annuellement de leur propre magasin. Un nombre similaire d’œufs est vendu aux halles de Dijon. «Il y a aussi la partie restauration. Nous en vendons dans des entreprises dijonnaises et beaunoises. Là, le nombre d’œufs vendus est beaucoup plus variable d’une année sur l’autre» poursuit son frère jumeau. Entre 1000 et 1500 œufs sont également vendus chaque jour dans les deux distributeurs automatiques du Gaec : «cela fait trois ans que nous les avons, le premier est installé à l’entrée de la ferme, le second l’est à Florida Parc sur la RN 974 à Brochon. Le succès est au rendez-vous et cela nous a sans doute motivés d’aller plus loin dans les modes de commercialisation» relève Philippe Plançon. Adhérents au réseau Bienvenue à la ferme, les deux Côte d’oriens signalent une «bonne santé» de la vente directe et du marché de l’œuf : «la vente directe est en plein boom depuis les années 2000 et les épisodes de crises sanitaires, notamment de la vache folle. Le marquage des œufs et du mode d’élevage obligatoire depuis 2004 nous a été aussi très favorable. La consommation d’oeufs se porte bien et connaît une légère hausse. De plus en plus de personnes font leur propre pâtisserie et en ont besoin».
Sur une bonne dynamique
Une soixantaine de clients viennent chaque semaine dans leur cours de ferme, avec une majorité de Dijonnais et plusieurs fromagers du nord du département. «Nous sommes plutôt bien placés ici, à Gevrey. La ferme est à proximité de Dijon et plusieurs fromageries sont à seulement quelques kilomètres» fait remarquer Philippe Plançon, estimant à 250 000 le nombre d’oeufs partant annuellement de leur propre magasin. Un nombre similaire d’œufs est vendu aux halles de Dijon. «Il y a aussi la partie restauration. Nous en vendons dans des entreprises dijonnaises et beaunoises. Là, le nombre d’œufs vendus est beaucoup plus variable d’une année sur l’autre» poursuit son frère jumeau. Entre 1000 et 1500 œufs sont également vendus chaque jour dans les deux distributeurs automatiques du Gaec : «cela fait trois ans que nous les avons, le premier est installé à l’entrée de la ferme, le second l’est à Florida Parc sur la RN 974 à Brochon. Le succès est au rendez-vous et cela nous a sans doute motivés d’aller plus loin dans les modes de commercialisation» relève Philippe Plançon. Adhérents au réseau Bienvenue à la ferme, les deux Côte d’oriens signalent une «bonne santé» de la vente directe et du marché de l’œuf : «la vente directe est en plein boom depuis les années 2000 et les épisodes de crises sanitaires, notamment de la vache folle. Le marquage des œufs et du mode d’élevage obligatoire depuis 2004 nous a été aussi très favorable. La consommation d’oeufs se porte bien et connaît une légère hausse. De plus en plus de personnes font leur propre pâtisserie et en ont besoin».
