Groupama PVL
«Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin…»
Dans le cadre des «Rencontres Groupama», la fédération départementale des Caisses Locales de l’Yonne a invité le philosophe et écrivain Jean-Pascal Farges, venu donner à Appoigny une conférence sur le thème de l’avenir du mutualisme.

C’est devant un public ciblé de clients et d’acteurs du monde économique et institutionnel local, que s’est exprimé le conférencier. Philosophe et écrivain, Jean-Pascal Farges est également intervenant en relations humaines et des
organisations.
[I]«Le mutualisme, un modèle d’avenir…?»[i] Une question à laquelle le philosophe répond sans détours: [I]«seul on va plus vite, ensemble on va plus loin…»[i], allant chercher au fil des siècles exemples et citations pour étayer ses propos. Et rappeler que le mutualisme s’oppose avant tout à la loi de la nature ou loi de la jungle : [I]«la loi de la nature, c’est celle de Darwin: si on est aujourd’hui en haut de l’échelle alimentaire, c’est qu’on a su s’adapter et réussi à survivre, dans une compétition effrénée…»[i] Soulignant au passage que ce que Darwin a mis en œuvre pour la nature, Hitler l’avait appliqué à l’échelle industrielle pour les humains, [I]«tout ce qui est faible doit disparaître…»[i] A l’heure où la compétitivité et le développement forcené de l’individualisme mettent à mal les solidarités entre les individus, la notion même de mutualisme rapproche les hommes : [I]«si la loi de la nature tend à faire de l’autre un ennemi à faire disparaître, le mutualisme apporte une vision culturelle du monde qui consiste à penser que l’autre est un humain et que j’en ai par essence le souci…»[i]
[I]«A plusieurs, on a raison d’avoir moins peur…»[i] Tout l’équilibre des communautés s’est fondé sur cette idée là, au premier desquelles bien sur les mutuelles, même si Jean-Pascal Farges considère qu’elles n’ont pas toujours la place qu’elles méritent : [I]«vous êtes 775 millions de sociétaires dans le monde, deux fois la population des Etats-Unis et on ne vous entend pas ! Second parti de France après les abstentionnistes, vous êtes le mouvement citoyen le plus représenté et le monde continue à se dérouler sans vous !»[i]
De rappeler également qu’en France, nous sommes 15 millions d’habitants à adhérer à un groupe mutualiste, dont 300 000 pour la seule Caisse Groupama Paris Val de Loire.
[I]«La barbarie commence dès lors que l’on considère l’autre comme un peu moins humain que soi et la mutualité est organisée entièrement autour de cette petite phrase…»[i] Le mutualisme par définition, est synonyme d’humanisme, ce qui, selon le conférencier, assure son avenir : [I]«idée alternative à la loi naturelle, le projet mutualiste définit avant tout une finalité, on a besoin de savoir pourquoi on se lève le matin…»[i]
organisations.
[I]«Le mutualisme, un modèle d’avenir…?»[i] Une question à laquelle le philosophe répond sans détours: [I]«seul on va plus vite, ensemble on va plus loin…»[i], allant chercher au fil des siècles exemples et citations pour étayer ses propos. Et rappeler que le mutualisme s’oppose avant tout à la loi de la nature ou loi de la jungle : [I]«la loi de la nature, c’est celle de Darwin: si on est aujourd’hui en haut de l’échelle alimentaire, c’est qu’on a su s’adapter et réussi à survivre, dans une compétition effrénée…»[i] Soulignant au passage que ce que Darwin a mis en œuvre pour la nature, Hitler l’avait appliqué à l’échelle industrielle pour les humains, [I]«tout ce qui est faible doit disparaître…»[i] A l’heure où la compétitivité et le développement forcené de l’individualisme mettent à mal les solidarités entre les individus, la notion même de mutualisme rapproche les hommes : [I]«si la loi de la nature tend à faire de l’autre un ennemi à faire disparaître, le mutualisme apporte une vision culturelle du monde qui consiste à penser que l’autre est un humain et que j’en ai par essence le souci…»[i]
[I]«A plusieurs, on a raison d’avoir moins peur…»[i] Tout l’équilibre des communautés s’est fondé sur cette idée là, au premier desquelles bien sur les mutuelles, même si Jean-Pascal Farges considère qu’elles n’ont pas toujours la place qu’elles méritent : [I]«vous êtes 775 millions de sociétaires dans le monde, deux fois la population des Etats-Unis et on ne vous entend pas ! Second parti de France après les abstentionnistes, vous êtes le mouvement citoyen le plus représenté et le monde continue à se dérouler sans vous !»[i]
De rappeler également qu’en France, nous sommes 15 millions d’habitants à adhérer à un groupe mutualiste, dont 300 000 pour la seule Caisse Groupama Paris Val de Loire.
[I]«La barbarie commence dès lors que l’on considère l’autre comme un peu moins humain que soi et la mutualité est organisée entièrement autour de cette petite phrase…»[i] Le mutualisme par définition, est synonyme d’humanisme, ce qui, selon le conférencier, assure son avenir : [I]«idée alternative à la loi naturelle, le projet mutualiste définit avant tout une finalité, on a besoin de savoir pourquoi on se lève le matin…»[i]