Cuma, Antenne de l’Yonne
«Seul, nous nous condamnons...»
L’Antenne 89 de la Fédération Cuma Bourgogne, a tenu son Assemblée générale à Saint-Privé, avec pour thème cette année «l’organisation du groupe», ou comment obtenir une efficacité optimale, en améliorant les relations entre adhérents.
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À ce jour, 97 Cuma sont adhérentes à la fédération, dans l’Yonne. L’année 2016 a vu la création de la Cuma Bio «Vanne et Othe», mais enregistré dans le même temps trois dissolutions : Cumas des «Trois Communes», de Saint-Père et de Maleroy.
À noter : le redémarrage de la Cuma de Chatel-Censoir, rebaptisée «Cuma de Pissevin» par les Jeunes Agriculteurs et viticulteurs qui la composent, ainsi que celui de la Cuma «La Sénonaise», dans le nord du département.
Depuis 2005, le chiffre d’affaires cumulé est en constante progression. Le dernier exercice n’échappe pas à la règle, avec un chiffre d’affaires de 5,4 millions € de travaux facturés aux adhérents.
Au total, les Cuma de l’Yonne ont investi pour 5 millions € dans 159 matériels, d’une valeur moyenne de 32 K€ HT. Avec la présence de plus en plus marquée, de matériels de précision, favorisant notamment la réduction des intrants, de l’érosion et de la pollution.
Si le pourcentage de petites Cuma (n’excédant pas 20 K€ de Chiffre d’affaires annuel), reste stable à 37%, l’on note une augmentation des structures dont le CA se situe entre 50 et 80 K€ (+ 2%), ainsi que de celles avec un CA supérieur à 100 K€ (+ 3%).
La Cuma «moyenne», dans l’Yonne, représente ainsi désormais : 24 adhérents et 22 matériels, pour un chiffre d’affaires moyen de 56 K€.
Mieux s’organiser, pour une efficacité plus grande
En 2016, 11 Cuma de l’Yonne ont sollicité les aides à l’investissement du Plan de Compétitivité et d’Adaptation des Exploitations(PCAE). Sept ont été retenues, pour un montant accordé, de 261 449 €. Six dossiers sont actuellement en cours d’instruction, l’ouverture du prochain appel à projet étant prévue début août 2017.
Dans le cadre des diagnostics Dina Conseil, mis en place l’an passé, deux dossiers ont été réalisés, portant sur un projet bâtiment.
Quatre nouveaux dossiers ont été déposés en avril dernier sur les thèmes suivants : bâtiment, aire de lavage, fonctionnement interne et répartition des rôles. L’occasion de bénéficier d’un diagnostic complet et de prendre le temps d’analyser le fonctionnement de sa Cuma.
En seconde partie d’AG, plusieurs témoignages sont venus étayer l’importance des relations humaines entre les adhérents d’une Cuma, pour s’organiser au mieux et être le plus efficace possible.
D’autant, comme l’a rappelé Walter Huré, président de l’antenne Yonne, «que si nous sommes la seule profession à produire des denrées, dont nous ne connaissons ni la valeur, ni le prix de vente, l’organisation et les méthodes de travail inhérentes nous appartiennent».
À l’échelle de la Bourgogne Franche-Comté, un nouveau défi se dessine, visant à améliorer les compétences, que ce soit en terme d’emplois ou d’acquisition d’agroéquipements, souligne Walter Huré, pour qui : «la mutualisation de nos moyens humains et matériels est l’une des clés pour l’avenir de nos campagnes. Ensemble, nous trouverons des solutions, seul, nous nous condamnons».
À noter : le redémarrage de la Cuma de Chatel-Censoir, rebaptisée «Cuma de Pissevin» par les Jeunes Agriculteurs et viticulteurs qui la composent, ainsi que celui de la Cuma «La Sénonaise», dans le nord du département.
Depuis 2005, le chiffre d’affaires cumulé est en constante progression. Le dernier exercice n’échappe pas à la règle, avec un chiffre d’affaires de 5,4 millions € de travaux facturés aux adhérents.
Au total, les Cuma de l’Yonne ont investi pour 5 millions € dans 159 matériels, d’une valeur moyenne de 32 K€ HT. Avec la présence de plus en plus marquée, de matériels de précision, favorisant notamment la réduction des intrants, de l’érosion et de la pollution.
Si le pourcentage de petites Cuma (n’excédant pas 20 K€ de Chiffre d’affaires annuel), reste stable à 37%, l’on note une augmentation des structures dont le CA se situe entre 50 et 80 K€ (+ 2%), ainsi que de celles avec un CA supérieur à 100 K€ (+ 3%).
La Cuma «moyenne», dans l’Yonne, représente ainsi désormais : 24 adhérents et 22 matériels, pour un chiffre d’affaires moyen de 56 K€.
Mieux s’organiser, pour une efficacité plus grande
En 2016, 11 Cuma de l’Yonne ont sollicité les aides à l’investissement du Plan de Compétitivité et d’Adaptation des Exploitations(PCAE). Sept ont été retenues, pour un montant accordé, de 261 449 €. Six dossiers sont actuellement en cours d’instruction, l’ouverture du prochain appel à projet étant prévue début août 2017.
Dans le cadre des diagnostics Dina Conseil, mis en place l’an passé, deux dossiers ont été réalisés, portant sur un projet bâtiment.
Quatre nouveaux dossiers ont été déposés en avril dernier sur les thèmes suivants : bâtiment, aire de lavage, fonctionnement interne et répartition des rôles. L’occasion de bénéficier d’un diagnostic complet et de prendre le temps d’analyser le fonctionnement de sa Cuma.
En seconde partie d’AG, plusieurs témoignages sont venus étayer l’importance des relations humaines entre les adhérents d’une Cuma, pour s’organiser au mieux et être le plus efficace possible.
D’autant, comme l’a rappelé Walter Huré, président de l’antenne Yonne, «que si nous sommes la seule profession à produire des denrées, dont nous ne connaissons ni la valeur, ni le prix de vente, l’organisation et les méthodes de travail inhérentes nous appartiennent».
À l’échelle de la Bourgogne Franche-Comté, un nouveau défi se dessine, visant à améliorer les compétences, que ce soit en terme d’emplois ou d’acquisition d’agroéquipements, souligne Walter Huré, pour qui : «la mutualisation de nos moyens humains et matériels est l’une des clés pour l’avenir de nos campagnes. Ensemble, nous trouverons des solutions, seul, nous nous condamnons».
