SEO
Sereins, les éleveurs ovins
Tous les voyants sont au vert chez les moutonniers. Leur assemblée vient de le démontrer.
Rares sont les assemblées générales qui recensent autant de points positifs. «On ne va pas s’en plaindre, cela ne peut faire que du bien à notre filière» se réjouit Hubert Mony, le président du Syndicat d’élevage ovin (SEO). Le Côte d’orien liste des éléments favorables pour les producteurs : très peu de problèmes sanitaires ont été déplorés lors de la précédente campagne, de bons résultats ont été obtenus en reproduction, la météo a été plutôt propice à la production de fourrages, les prix sont tout à fait corrects et l’aide ovine devient de plus en plus intéressante. «Les importations ont diminué et la courbe de prix de la viande d’agneau est la plus haute de ces dernières années. La moyenne est de 6,35€/kg. Les ateliers ovins ne sont plus au dernier rang des productions en termes de revenus, avec une moyenne d’environ 20 000 euros» mentionne le président.
Une Pac «plus verte»
La nouvelle Politique agricole commune est elle aussi favorable aux ovins, avec une prime de base de 20€ par brebis (jusqu’à 500 animaux) et 18€ au delà. «Nous avons un nouveau ratio de productivité, supérieur à 0,4 agneaux vendus par brebis présente» poursuit Hubert Mony. Trois euros supplémentaires sont également octroyés pour la contractualisation, auxquels viennent s’ajouter six euros pour une démarche qualité ou une productivité de plus de 0,8 agneaux vendus par brebis. Cette aide ovine est couplée : les surfaces utilisées par les brebis activent des primes de base (DPB): «cette nouvelle Pac est plus verte que la précédente et peut rendre attrayante la production ovine, notamment dans les secteurs céréaliers qui s’orientent vers une agriculture avec plus d’agronomie» insiste le président, qui invite les producteurs à s’intéresser aux MAE Herbe et Polyculture/élevage.
Aides locales
Les soutiens du Conseil général sont tout aussi satisfaisants, en plus de la précieuse aide à la génétique qui continue de s’élargir. «Lors d’un agrandissement de troupeau ou d’une création de cheptel, la subvention débute dès le premier animal acheté, et non plus à partir du 21ème» rappelle le technicien Jean-Marc Bidoire. Le Conseil général innove en s’intéressant au matériel : «l’idée est d’aider les éleveurs à diminuer la pénibilité de leur travail. Cette aide au petit matériel va être très utile pour ceux qui débutent ou ceux qui ne travaillent pas dans des conditions optimales». La subvention atteint 30% pour des investissements de 2 000
à 15 000 euros. La contention est notamment concernée.
Une Pac «plus verte»
La nouvelle Politique agricole commune est elle aussi favorable aux ovins, avec une prime de base de 20€ par brebis (jusqu’à 500 animaux) et 18€ au delà. «Nous avons un nouveau ratio de productivité, supérieur à 0,4 agneaux vendus par brebis présente» poursuit Hubert Mony. Trois euros supplémentaires sont également octroyés pour la contractualisation, auxquels viennent s’ajouter six euros pour une démarche qualité ou une productivité de plus de 0,8 agneaux vendus par brebis. Cette aide ovine est couplée : les surfaces utilisées par les brebis activent des primes de base (DPB): «cette nouvelle Pac est plus verte que la précédente et peut rendre attrayante la production ovine, notamment dans les secteurs céréaliers qui s’orientent vers une agriculture avec plus d’agronomie» insiste le président, qui invite les producteurs à s’intéresser aux MAE Herbe et Polyculture/élevage.
Aides locales
Les soutiens du Conseil général sont tout aussi satisfaisants, en plus de la précieuse aide à la génétique qui continue de s’élargir. «Lors d’un agrandissement de troupeau ou d’une création de cheptel, la subvention débute dès le premier animal acheté, et non plus à partir du 21ème» rappelle le technicien Jean-Marc Bidoire. Le Conseil général innove en s’intéressant au matériel : «l’idée est d’aider les éleveurs à diminuer la pénibilité de leur travail. Cette aide au petit matériel va être très utile pour ceux qui débutent ou ceux qui ne travaillent pas dans des conditions optimales». La subvention atteint 30% pour des investissements de 2 000
à 15 000 euros. La contention est notamment concernée.
L’installation, seul faux-pas
Malgré tous les «feux verts» précédemment évoqués, la filière ovine connaît encore des difficultés pour installer des jeunes et remplacer les départs en retraite. L’effectif des brebis reproductrices continue de diminuer au rythme annuel de 1 à 2%. «C’est tout l’enjeu du lancement d’«Inn’ovin», qui succède à «Reconquête ovine», décrite par Hubert Coucheney, représentant le département à la FNO. Le but est d’inverser cette tendance descendante» indique Hubert Mony. «Inn’Ovin» s’appuiera sur un relais qui couvrira la nouvelle région Bourgogne/Franche-Comté.