Élevages bovins
Sécurité et productivité réunies
Une journée de réflexion sur les dispositifs de contention vient de se tenir dans le canton de Pouilly-en-Auxois.
Intervenir sur des bovins ne s’improvise pas. L’éleveur doit réaliser plusieurs actions (tonte, prophylaxie, écornage, déparasitage vaccination...) tout en étant efficace dans son travail et en évitant les risques. Une trentaine de personnes se sont réunies la semaine dernière à Thoisy-le-Désert autour de ce triple objectif. Les principes de bases de la contention bovine, les équipements disponibles et les différentes stratégies à mettre en place ont été rappelés au cours d’une journée de réflexion. «Une bonne installation de contention est celle qui prend en compte le comportement de l’animal, il faut considérer sa volonté intrinsèque de fuir ou de se regrouper» explique Pierre-Marie Joseph-François, conseiller en prévention des risques professionnels à la MSA et formateur en manipulation/contention de bovins à l’Institut de l’élevage. Ce dernier insiste : «il ne faut pas oublier que le bovin est un être vivant, le risque animal reste majeur dans les exploitations. Même une installation de contention coûteuse et dernier cri peut engendrer des risques si celle-ci est mal adaptée».
Un autre point n’est pas à négliger lors d’une installation : «certains oublient le travail en lui-même en réduisant le nombre de passages d’homme et les ouvertures. Il y a encore trop de bâtiments neufs avec des lignes ininterrompues de cornadis : l’éleveur passe par ceux-ci et ne pourra pas s’échapper facilement en cas de besoin». Jean-Paul Clerget, technicien à l’Éleveur Bourguignon, enchaîne sur l’aspect de la performance : «En plus de la sécurité, une bonne installation de contention génère un gain de temps considérable pour l’éleveur. Les bénéfices sont nombreux, les animaux sont moins stressés». Deux visites d’exploitations étaient proposées après une réunion en salle. La première s’est déroulée chez Benoît Mimeur qui a opté pour un couloir réglable en largeur, plus technique, relativement onéreux mais simple et rapide à mettre en place, que l’éleveur utilise pour diverses opérations sur ses veaux limousins. L’exploitation de Patrice Fagotet, autre éleveur de Thoisy-le-Désert, recevait la deuxième visite : «Je suis équipé depuis un petit moment déjà. A l’époque, j’étais en pleine mise aux normes et je transformais tous les anciens bâtiments. Je disposais d’un matériel mobile en Cuma. Le jour où il y avait quelque chose à faire, je passais plus de temps à installer le matériel qu’à passer les bêtes... Je m’en sers pour toute intervention, du petit veau à la mère vache . J’ai également un quai de chargement qui est très utile. Cela représente un coût certain, si on m’enlevait cet outil aujourd’hui, je ne vais pas dire que j’arrêterais l’élevage mais cela remettrait en question ma façon de travailler !».
Un autre point n’est pas à négliger lors d’une installation : «certains oublient le travail en lui-même en réduisant le nombre de passages d’homme et les ouvertures. Il y a encore trop de bâtiments neufs avec des lignes ininterrompues de cornadis : l’éleveur passe par ceux-ci et ne pourra pas s’échapper facilement en cas de besoin». Jean-Paul Clerget, technicien à l’Éleveur Bourguignon, enchaîne sur l’aspect de la performance : «En plus de la sécurité, une bonne installation de contention génère un gain de temps considérable pour l’éleveur. Les bénéfices sont nombreux, les animaux sont moins stressés». Deux visites d’exploitations étaient proposées après une réunion en salle. La première s’est déroulée chez Benoît Mimeur qui a opté pour un couloir réglable en largeur, plus technique, relativement onéreux mais simple et rapide à mettre en place, que l’éleveur utilise pour diverses opérations sur ses veaux limousins. L’exploitation de Patrice Fagotet, autre éleveur de Thoisy-le-Désert, recevait la deuxième visite : «Je suis équipé depuis un petit moment déjà. A l’époque, j’étais en pleine mise aux normes et je transformais tous les anciens bâtiments. Je disposais d’un matériel mobile en Cuma. Le jour où il y avait quelque chose à faire, je passais plus de temps à installer le matériel qu’à passer les bêtes... Je m’en sers pour toute intervention, du petit veau à la mère vache . J’ai également un quai de chargement qui est très utile. Cela représente un coût certain, si on m’enlevait cet outil aujourd’hui, je ne vais pas dire que j’arrêterais l’élevage mais cela remettrait en question ma façon de travailler !».