Élevage
Sécuriser la reproduction pour améliorer la productivité de son troupeau
Alsoni Conseil Élevage organise une journée technique le jeudi 10 octobre à 14 h au lycée agricole de Challuy dont l’objectif est de donner des clefs aux éleveurs pour optimiser la productivité de leur troupeau.

Un des principaux leviers pour améliorer la rentabilité des élevages allaitants réside dans l’amélioration de la productivité du troupeau. Pour cela, il est indispensable de maîtriser le nombre de veaux sevrés tout en limitant les vaches improductives. La productivité globale moyenne qui désigne le nombre de veaux sevrés sur le nombre de vaches présentes est de 93.6 % en 2018 en race charolaise. C’est-à-dire qu’il y a moins de 94 produits à valoriser alors que 100 vaches ont été entretenues toute l’année.
C’est dans ce contexte qu’Alsoni Conseil Élevage souhaite accompagner les éleveurs afin d’optimiser la productivité de leur troupeau. Ces derniers ont donc rendez-vous le jeudi 10 octobre à 14 h à la ferme du lycée agricole de Challuy à l’occasion d’une journée technique pour partager les différents leviers permettant de sécuriser la reproduction de son cheptel (la matinée de cette journée étant réservée aux étudiants). Grâce à une démonstration de pelvimétrie, les éleveurs verront comment sécuriser le tri des femelles de renouvellement et optimiser les accouplements afin d’améliorer la réussite des vêlages. La pelvimétrie est la mesure de la surface pelvienne. Elle est réalisée grâce à un pelvimètre, outil qui permet de mesurer deux distances à travers le rectum : la hauteur sacro-pubienne et la largeur bis-iliaque médiane, lesquelles multipliées donnent la surface pelvienne, exprimée en centimètre carré. La mesure se fait après qu’une anesthésie épidurale basse sur les animaux ait été réalisée (anesthésie de la queue, de l’appareil génital et de l’anus).
Objectif : un veau par vache et par an
Cette technique se pratique depuis très longtemps en stations sur des jeunes taureaux. Elle l’est aussi dans les stations de contrôle sur descendance qualités maternelles. La surface pelvienne seule n’est pas significative, elle est à corréler avec l’âge et le poids de l’animal ce qui permet de prendre en compte la précocité des animaux. Au moment de la mesure, le technicien peut aussi déceler la présence d’un renflement osseux au niveau de l’os pubien ou d’une bride (cerclage très resserré de la vulve) susceptibles de gêner le passage du veau au moment du vêlage.
L’objectif de la pelvimétrie est de réduire la probabilité d’avoir des difficultés au vêlage et donc de réduire la mortalité périnatale (<4%), diminuer les frais vétérinaires et de réduire les intervalles entre deux vêlages (<370 jours). C’est ainsi plus de veaux sevrés et moins de vaches improductives qui permettent d’améliorer la productivité globale de l’exploitation. Sécuriser la reproduction demande aussi d’être attentif à l’état sanitaire du troupeau. La réussite de la reproduction dépend aussi de la conduite des génisses et encore plus aux étapes clés qui sont la mise à la reproduction et la préparation au vêlage. La Chambre d’agriculture également partenaire de cette journée viendra donner les clés d’une reproduction réussie que ce soit d’un point de vue alimentaire mais également sanitaire.
Le sanitaire, élément essentiel pour une bonne productivité
L’aspect sanitaire représente 15 % des performances de la reproduction de vos troupeaux. Les troubles de la reproduction constituent notamment un signe d’appel pour la BVD : retours en chaleur sur une période déterminée sur plusieurs animaux, mortalité embryonnaire, veaux anormaux à la naissance et avortements. Connue depuis une trentaine d’années, la BVD est une maladie virale avec des conséquences sanitaires et économiques importantes dans les élevages qu’elle traverse.
Un nouvel Arrêté Ministériel du 31 juillet 2019 met en place la détection de la BVD et l’assainissement des troupeaux infectés. Ce plan national passe par le dépistage dès la naissance de tous les veaux à l’aide de boucles deux en un, couplant identification et prélèvement de cartilage auriculaire. Le prélèvement contenu dans le dispositif prévu sur la boucle est envoyé au laboratoire pour analyse afin de connaître le statut du veau : IPI ou non IPI.
Dans ce contexte, le GDS 58 vous présentera lors de cette journée le plan BVD national et départemental, le dispositif de dépistage, les moyens de surveillance et de maîtrise en élevage. Le GDS accompagne les éleveurs techniquement et financièrement dans la mise en place de ce dépistage et dans l’assainissement des cheptels touchés par le virus de la BVD, en partenariat avec les vétérinaires sanitaires.
C’est dans ce contexte qu’Alsoni Conseil Élevage souhaite accompagner les éleveurs afin d’optimiser la productivité de leur troupeau. Ces derniers ont donc rendez-vous le jeudi 10 octobre à 14 h à la ferme du lycée agricole de Challuy à l’occasion d’une journée technique pour partager les différents leviers permettant de sécuriser la reproduction de son cheptel (la matinée de cette journée étant réservée aux étudiants). Grâce à une démonstration de pelvimétrie, les éleveurs verront comment sécuriser le tri des femelles de renouvellement et optimiser les accouplements afin d’améliorer la réussite des vêlages. La pelvimétrie est la mesure de la surface pelvienne. Elle est réalisée grâce à un pelvimètre, outil qui permet de mesurer deux distances à travers le rectum : la hauteur sacro-pubienne et la largeur bis-iliaque médiane, lesquelles multipliées donnent la surface pelvienne, exprimée en centimètre carré. La mesure se fait après qu’une anesthésie épidurale basse sur les animaux ait été réalisée (anesthésie de la queue, de l’appareil génital et de l’anus).
Objectif : un veau par vache et par an
Cette technique se pratique depuis très longtemps en stations sur des jeunes taureaux. Elle l’est aussi dans les stations de contrôle sur descendance qualités maternelles. La surface pelvienne seule n’est pas significative, elle est à corréler avec l’âge et le poids de l’animal ce qui permet de prendre en compte la précocité des animaux. Au moment de la mesure, le technicien peut aussi déceler la présence d’un renflement osseux au niveau de l’os pubien ou d’une bride (cerclage très resserré de la vulve) susceptibles de gêner le passage du veau au moment du vêlage.
L’objectif de la pelvimétrie est de réduire la probabilité d’avoir des difficultés au vêlage et donc de réduire la mortalité périnatale (<4%), diminuer les frais vétérinaires et de réduire les intervalles entre deux vêlages (<370 jours). C’est ainsi plus de veaux sevrés et moins de vaches improductives qui permettent d’améliorer la productivité globale de l’exploitation. Sécuriser la reproduction demande aussi d’être attentif à l’état sanitaire du troupeau. La réussite de la reproduction dépend aussi de la conduite des génisses et encore plus aux étapes clés qui sont la mise à la reproduction et la préparation au vêlage. La Chambre d’agriculture également partenaire de cette journée viendra donner les clés d’une reproduction réussie que ce soit d’un point de vue alimentaire mais également sanitaire.
Le sanitaire, élément essentiel pour une bonne productivité
L’aspect sanitaire représente 15 % des performances de la reproduction de vos troupeaux. Les troubles de la reproduction constituent notamment un signe d’appel pour la BVD : retours en chaleur sur une période déterminée sur plusieurs animaux, mortalité embryonnaire, veaux anormaux à la naissance et avortements. Connue depuis une trentaine d’années, la BVD est une maladie virale avec des conséquences sanitaires et économiques importantes dans les élevages qu’elle traverse.
Un nouvel Arrêté Ministériel du 31 juillet 2019 met en place la détection de la BVD et l’assainissement des troupeaux infectés. Ce plan national passe par le dépistage dès la naissance de tous les veaux à l’aide de boucles deux en un, couplant identification et prélèvement de cartilage auriculaire. Le prélèvement contenu dans le dispositif prévu sur la boucle est envoyé au laboratoire pour analyse afin de connaître le statut du veau : IPI ou non IPI.
Dans ce contexte, le GDS 58 vous présentera lors de cette journée le plan BVD national et départemental, le dispositif de dépistage, les moyens de surveillance et de maîtrise en élevage. Le GDS accompagne les éleveurs techniquement et financièrement dans la mise en place de ce dépistage et dans l’assainissement des cheptels touchés par le virus de la BVD, en partenariat avec les vétérinaires sanitaires.
Un partenariat fort avec le lycée agricole de Nevers-Challuy.
La journée se déroule sur l’exploitation agricole du lycée agricole de Nevers-Challuy. C’est une exploitation de polyculture élevage de 155 ha dont 35 ha sont consacrés à la production de céréales et 120 ha sont en prairie exploitée par deux espèces animales.
Une troupe ovine composée de 60 brebis Berrichonnes du Cher est gérée par les étudiants de BTS PA.
Un atelier de bovin composé de 80 vaches charolaises inscrites au Herd-Book Charolais et d’environ 60 génisses de renouvellement représente la production principale.
Les apprenants des filières BAC et BTS se rendent sur l’exploitation pour des cours de travaux pratiques ou des stages dans lesquels ils participent aux travaux.
Ce partenariat avec Alsoni sur cette journée permet à l’établissement de faire participer un maximum d’élèves afin qu’ils découvrent de nouvelles techniques et rencontrent des acteurs de la filière bovine (techniciens, éleveurs…). Ces échanges sont fructueux à la fois pour les étudiants mais également pour les encadrants à l’image de Guillaume Bouché, le nouveau chef d’exploitation.
Une troupe ovine composée de 60 brebis Berrichonnes du Cher est gérée par les étudiants de BTS PA.
Un atelier de bovin composé de 80 vaches charolaises inscrites au Herd-Book Charolais et d’environ 60 génisses de renouvellement représente la production principale.
Les apprenants des filières BAC et BTS se rendent sur l’exploitation pour des cours de travaux pratiques ou des stages dans lesquels ils participent aux travaux.
Ce partenariat avec Alsoni sur cette journée permet à l’établissement de faire participer un maximum d’élèves afin qu’ils découvrent de nouvelles techniques et rencontrent des acteurs de la filière bovine (techniciens, éleveurs…). Ces échanges sont fructueux à la fois pour les étudiants mais également pour les encadrants à l’image de Guillaume Bouché, le nouveau chef d’exploitation.