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Ruralité

Secourir dès le plus jeune âge

Ce lundi 26 mai, Groupama et les sapeurs pompiers de l'Yonne sont intervenus pour former des collégiens aux premiers secours.

Par Charlotte Sauvignac
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Dans le gymnase du collège Paul Bert, avec Groupama, les élèves du collège de troisième, les sapeurs pompiers ainsi que le proviseur.

« En réalisant cette formation, vous pouvez sauver un camarade ou un membre de votre famille », déclare Carle Didron, formateur en secourisme devant une classe de troisième du collège Paul Bert à Auxerre. C'est devant une quinzaine d'élèves de troisième que Gilles Roguier, président de l'Union Départementale des Sapeurs-Pompiers, et son équipe interviennent, dans un premier temps avec une part d'échanges et dans un second temps par de la pratique. « Le premier temps est crucial pour voir si les jeunes sont attentifs, s'ils osent prendre la parole. Lorsqu'ils se mettent en situation en binôme, l'objectif n'est pas de les mettre en position d'échec, nous évitons, parce qu'ils ont peur du regard des autres. Donc nous, déjà, nous sommes formés en amont pour s'adresser à ce public-là et ensuite nous essayons de nous adapter face au groupe que nous avons », affirme le président de l'Union Départementale.

Sensibiliser aux gestes du quotidien

« Le plus important c'est qu'ils aient les informations pour agir auprès de leurs proches », ajoute-t-il, aux côtés de Ludovic Damé, directeur de Groupama Paris Val de Loire. « Nous avons l'objectif que sur cinq ans, nous puissions former 200 000 personnes, mais il faut également que l'on ait le public. Cette formation est accessible à tous, à partir de 10 ans. C'est important pour nous que le plus de personnes possible soient formées », manifeste Ludovic Damé. Cette demi-journée d'intervention dure deux heures et intervient dans la formation du PSC1. C'est avec engagement que Ludovic Damé de Groupama, David Étienne, le proviseur du collège Paul Bert d'Auxerre et Gilles Roguier, président de l'Union Départementale des Sapeurs-Pompiers de l'Yonne, se mettent en retrait pour écouter le début de l'intervention. « Sur une plaie avec un corps étranger, il n'y a pas hémorragie, il faut donc faire un garrot ! Mais le plus important, c'est que vous devez vous protéger en amont pour pouvoir venir en aide à la personne en détresse », poursuit Carle Didron, en ce début d'après-midi du lundi 26 mai.