Éditorial
Sécheresse, la FDSEA inquiète sur les conséquences
Depuis des semaines, la Côte d’Or subi un déficit important de précipitations.
Si au début du printemps cette situation a été plutôt salutaire après deux années d’excès de pluviométrie, aujourd’hui, il semble que l’absence de pluie et les vagues de chaleur aient un impact négatif sur les pâtures et les cultures.
Coté élevage, au vu des premières récoltes et de l’enquête réalisée au sein de notre réseau, les rendements en fourrages sont estimés entre - 20 et - 70 % selon les cantons. Alors que les foins sont à peine terminés, de nombreux éleveurs sont déjà contraints d’entamer leur stock pour nourrir les animaux là où l’herbe ne pousse pas. De fortes craintes sont émises également sur les rendements en maïs et de paille. Nous vous encourageons donc à prendre en compte ces faibles rendements et la précocité de la moisson dans la constitution de vos stocks de paille. Coté cultures, les retours d’enquêtes ne sont guère plus optimistes. Les zones de plateau, sensibles à ces déficits hydriques vont devoir faire face, une nouvelle fois, à une situation de sécheresse. Est-il nécessaire de rappeler que cette zone a déjà été durement pénalisée par les aléas climatiques des quatre dernières années. Il nous faut de manière urgente entamer une réflexion sur l’avenir à moyen terme de cette zone. Dans la plaine, et notamment le Val de Saône, la situation est tout aussi préoccupante. En effet, avec des implantations d’automne difficiles, et les chaleurs du mois de juin, la moisson est incertaine.
Avec la sécheresse et les craintes sur la pérennité de l’irrigation, la récolte d’automne semble mal engagée. Malheureusement, cette année ne compensera pas la mauvaise année 2013 liée aux inondations.
Le département est donc dans une situation délicate.
Anticipant cette problématique depuis des semaines, nous avons demandé à l’administration la possibilité de récolter les jachères. Malheureusement, nous sommes toujours dans l’attente d’une réponse favorable officielle.
Nous avons également demandé que le comité départementale d’expertise soit réuni au plus vite afin d’engager la procédure de calamités agricole. Mais ce dispositif ne répondra pas aux difficultés des exploitations mixtes et de grandes cultures.
Il nous parait important que des mesures comme le remboursement de la TNFB et la possibilité de reporter les appels de cotisations MSA (sans pénalités) soient rendus possibles.
Enfin, nous n’avons pas oublié d’alerter la FNSEA de notre situation afin qu’elle puisse appuyer l’ensemble de nos demandes.
Inquiets de l’avenir de l’ensemble des exploitations de notre département, nous avons déjà anticipé la situation difficile dans laquelle nous nous trouvons. Mais les solutions actuelles demeurent partielles. Vigilants et attentifs sur les résultats des différentes récoltes, nous devons nous mobiliser de manière réactive afin d’imaginer les solutions efficaces permettant de franchir ces caps difficiles.
Coté élevage, au vu des premières récoltes et de l’enquête réalisée au sein de notre réseau, les rendements en fourrages sont estimés entre - 20 et - 70 % selon les cantons. Alors que les foins sont à peine terminés, de nombreux éleveurs sont déjà contraints d’entamer leur stock pour nourrir les animaux là où l’herbe ne pousse pas. De fortes craintes sont émises également sur les rendements en maïs et de paille. Nous vous encourageons donc à prendre en compte ces faibles rendements et la précocité de la moisson dans la constitution de vos stocks de paille. Coté cultures, les retours d’enquêtes ne sont guère plus optimistes. Les zones de plateau, sensibles à ces déficits hydriques vont devoir faire face, une nouvelle fois, à une situation de sécheresse. Est-il nécessaire de rappeler que cette zone a déjà été durement pénalisée par les aléas climatiques des quatre dernières années. Il nous faut de manière urgente entamer une réflexion sur l’avenir à moyen terme de cette zone. Dans la plaine, et notamment le Val de Saône, la situation est tout aussi préoccupante. En effet, avec des implantations d’automne difficiles, et les chaleurs du mois de juin, la moisson est incertaine.
Avec la sécheresse et les craintes sur la pérennité de l’irrigation, la récolte d’automne semble mal engagée. Malheureusement, cette année ne compensera pas la mauvaise année 2013 liée aux inondations.
Le département est donc dans une situation délicate.
Anticipant cette problématique depuis des semaines, nous avons demandé à l’administration la possibilité de récolter les jachères. Malheureusement, nous sommes toujours dans l’attente d’une réponse favorable officielle.
Nous avons également demandé que le comité départementale d’expertise soit réuni au plus vite afin d’engager la procédure de calamités agricole. Mais ce dispositif ne répondra pas aux difficultés des exploitations mixtes et de grandes cultures.
Il nous parait important que des mesures comme le remboursement de la TNFB et la possibilité de reporter les appels de cotisations MSA (sans pénalités) soient rendus possibles.
Enfin, nous n’avons pas oublié d’alerter la FNSEA de notre situation afin qu’elle puisse appuyer l’ensemble de nos demandes.
Inquiets de l’avenir de l’ensemble des exploitations de notre département, nous avons déjà anticipé la situation difficile dans laquelle nous nous trouvons. Mais les solutions actuelles demeurent partielles. Vigilants et attentifs sur les résultats des différentes récoltes, nous devons nous mobiliser de manière réactive afin d’imaginer les solutions efficaces permettant de franchir ces caps difficiles.
