Point de vue
Sauvons l’agriculture conventionnelle
La machine à supprimer les phytosanitaires s’est mise en marche depuis le Grenelle de l’environnement de Monsieur Sarkozy.
L’annonce d’une baisse d’utilisation de phytosanitaires de moins 25% n’avait pas été suffisante pour Monsieur Borloo qui avait préféré une baisse de «moins 50%». La mention «si possible» avait été arrachée, mais le mal était fait. En 2012, changement de gouvernement mais pas de politique dans le ministères ! les Verts et les vers sont dans le fruit, la machine à retirer les produits repart de plus belle.
Le résultat aujourd’hui pour les producteurs d’olives par exemple, est une impasse insecticide pour la mouche de l’olivier ! Le ministère communique sur la récolte 2015 et annonce une perte de 60% due à cette mouche. Monsieur Le Foll prévoit alors un aménagement économique et social pour passer le cap et aménage des «dérogations adaptées» sur certains produits dans le cadre de procédures allégées des usages dits mineurs.
L’actualité parle aussi des producteurs de cerises françaises qui viennent de perdre l’usage du diméthoate pour lutter contre la mouche du cerisier. Y aura t-il des cerises françaises sur nos marchés ? La réponse de Monsieur Le Fol : retirer le diméthoate sur toute l’Europe pour une question de concurrence... Le consommateur aura donc des cerises qui pourront venir de n’importe quel pays du monde, mais certainement traitée au diméthoate.
Venons-en aux néonicotinoïdes. L’assemblée nationale a choisi sa suppression aux enrobages de semences, malgré une lettre du Ministère de l’Agriculture qui demandait un délai supplémentaire pour trouver des solutions alternatives. Ces insecticides utilisés en foliaire ont été conservés temporairement, grâce à l’élaboration par les Instituts techniques de fiches de bonnes pratiques afin de protéger les abeilles.
La balle est dans notre camp aujourd’hui, il reste encore beaucoup d’hectares de colza et de moutarde à traiter. Il est donc impératif pour nous agriculteurs de ne pas faire d’erreur
Voici trois points en rappel :
- pas de traitement en présence d’abeilles dans le champ
- dès les premières floraisons, insecticides «mention abeilles»
- traiter dans les trois heures avant le lever du soleil ou trois heures après le coucher, la température devant être inférieure à 12°C
Le respect des règles en floraison est essentiel pour démontrer notre professionnalisme. Nous sommes attendus au virage par bon nombre d’ONG qui ne pardonneront pas la mortalité d’abeilles par la faute d’un seul d’entre nous. Les fiches sont disponibles sur internet ou auprès des prescripteurs, conseillers techniques pour légumes industriels, vignes, céréales à paille, tournesol, pommiers, poiriers, pommes de terre, pois protéagineux, maïs, lavande, colza et féverole.
Le résultat aujourd’hui pour les producteurs d’olives par exemple, est une impasse insecticide pour la mouche de l’olivier ! Le ministère communique sur la récolte 2015 et annonce une perte de 60% due à cette mouche. Monsieur Le Foll prévoit alors un aménagement économique et social pour passer le cap et aménage des «dérogations adaptées» sur certains produits dans le cadre de procédures allégées des usages dits mineurs.
L’actualité parle aussi des producteurs de cerises françaises qui viennent de perdre l’usage du diméthoate pour lutter contre la mouche du cerisier. Y aura t-il des cerises françaises sur nos marchés ? La réponse de Monsieur Le Fol : retirer le diméthoate sur toute l’Europe pour une question de concurrence... Le consommateur aura donc des cerises qui pourront venir de n’importe quel pays du monde, mais certainement traitée au diméthoate.
Venons-en aux néonicotinoïdes. L’assemblée nationale a choisi sa suppression aux enrobages de semences, malgré une lettre du Ministère de l’Agriculture qui demandait un délai supplémentaire pour trouver des solutions alternatives. Ces insecticides utilisés en foliaire ont été conservés temporairement, grâce à l’élaboration par les Instituts techniques de fiches de bonnes pratiques afin de protéger les abeilles.
La balle est dans notre camp aujourd’hui, il reste encore beaucoup d’hectares de colza et de moutarde à traiter. Il est donc impératif pour nous agriculteurs de ne pas faire d’erreur
Voici trois points en rappel :
- pas de traitement en présence d’abeilles dans le champ
- dès les premières floraisons, insecticides «mention abeilles»
- traiter dans les trois heures avant le lever du soleil ou trois heures après le coucher, la température devant être inférieure à 12°C
Le respect des règles en floraison est essentiel pour démontrer notre professionnalisme. Nous sommes attendus au virage par bon nombre d’ONG qui ne pardonneront pas la mortalité d’abeilles par la faute d’un seul d’entre nous. Les fiches sont disponibles sur internet ou auprès des prescripteurs, conseillers techniques pour légumes industriels, vignes, céréales à paille, tournesol, pommiers, poiriers, pommes de terre, pois protéagineux, maïs, lavande, colza et féverole.