Action syndicale
Rien ne va plus avec l’oignon
La FDSEA et les JA ont demandé la mise en avant de l’oignon jaune français, à l’occasion d’une manifestation organisée samedi dernier.
Un prix payé au producteur à 2 centimes, des coûts de production à 14 centimes et des prix de vente en supermarchés entre 3 et 4 euros le kilogramme... Cette répartition des marges sans précédent a été dénoncée la semaine dernière par la FDSEA et les JA de Côte-d’Or. L’action syndicale du 15 avril a été suivie par près d’une cinquantaine de professionnels de la filière oignons, en pleine crise conjoncturelle depuis près de deux mois. Les producteurs ont pris la direction de six points de vente pour échanger avec les responsables de différentes enseignes.
Les professionnels ont demandé une juste rémunération de leur travail en rappelant que la quantité d’oignons français était très satisfaisante sur tous les calibres en cette fin de campagne. La FDSEA et les JA ont invité la grande distribution à faire valoir l’oignon jaune français sur toutes les étales pour soutenir la filière de production française en évitant toutes importations d’oignons jaunes d’Espagne et des Pays-Bas avant juin. Les syndicats ont également invité les différentes enseignes et les grossistes à prendre conscience du désarroi de la profession : sans réaction de leur part, le démarrage de la prochaine récolte sera catastrophique et la production ne résistera pas à une nouvelle crise, surtout avec une concurrence européenne considérée comme déloyale. Il y a urgence : dans certaines régions, les producteurs ou metteurs de marché ont commencé à détruire certains lots par la voie de la méthanisation et les producteurs n’ont pas encore ouvert les oignons de frigo, ceux qui ont un coût de conservation à hauteur de 6 centimes.
Les professionnels ont demandé une juste rémunération de leur travail en rappelant que la quantité d’oignons français était très satisfaisante sur tous les calibres en cette fin de campagne. La FDSEA et les JA ont invité la grande distribution à faire valoir l’oignon jaune français sur toutes les étales pour soutenir la filière de production française en évitant toutes importations d’oignons jaunes d’Espagne et des Pays-Bas avant juin. Les syndicats ont également invité les différentes enseignes et les grossistes à prendre conscience du désarroi de la profession : sans réaction de leur part, le démarrage de la prochaine récolte sera catastrophique et la production ne résistera pas à une nouvelle crise, surtout avec une concurrence européenne considérée comme déloyale. Il y a urgence : dans certaines régions, les producteurs ou metteurs de marché ont commencé à détruire certains lots par la voie de la méthanisation et les producteurs n’ont pas encore ouvert les oignons de frigo, ceux qui ont un coût de conservation à hauteur de 6 centimes.
