Moissons
Rien à voir avec l’an passé
Martial Begin terminait sa récolte de blé la semaine dernière à Esbarres, avec des rendements nettement inférieurs à ceux de 2017.
Les moissonneuses ont été sorties tôt, très tôt, cette année dans le val de Saône. Dans le village d’Esbarres, près de Saint-Jean-de-Losne, la moisson d’orges d’hiver a commencé le 13 juin. Martial Begin est rentré dans ses premiers champs deux jours plus tard. Pour cette culture et même toutes les autres, jamais ce Côte-d’orien de 48 ans n’avait connu pareille précocité. Cette facette de la moisson 2018 est bien la seule à être exceptionnelle, puisque les résultats enregistrés à ce jour ne resteront pas dans les annales : « Les rendements sont très moyens et n’ont rien à voir avec ceux de l’an passé, c’est certain. Tous les champs ou presque ont souffert de l’excès d’eau », déplore Martial Begin. Ses 25 ha d’Étincel ont livré un rendement de 66 q/ha, soit 17 q/ha de moins qu’en 2017. « La qualité est décevante avec un calibrage de 55. L’an passé, toute la production était supérieure à 90. Ces résultats ne sont pas une grande surprise compte tenu de la météo que nous avons eue et des échos déjà négatifs que j’avais eus des voisins qui avaient débuté la moisson avant moi », poursuit l’exploitant. Les 25 ha de colza fauchés les 29 et 30 juin ont donné un rendement de 32 q/ha, soit une baisse de 13 q/ha par rapport à l’an passé. « Là encore, l’excès d’eau de l’hiver et du printemps explique cette baisse importante de rendement. Il y a eu aussi du froid et de la pluie quand le colza était en fleurs, cela a également impacté le potentiel », ajoute Martial Begin.
Le blé au diapason
Principale culture de l’exploitation avec une surface de 68 ha, le blé de Martial Begin présente la même tendance baissière. Si beaucoup de secteurs côte-d’oriens s’en contenteraient, le rendement de 72 à 75 q/ha enregistré dans les variétés Némo, Fructidor et Absalon affiche un retrait de 13 q/ha par rapport à 2017 et de 5 à 8 q/ha par rapport à la moyenne quinquennale. « Les blés ont sans doute souffert des fortes chaleurs et de maladies comme la fusariose, mais les plus gros dégâts sont encore une fois à mettre à l’actif de l’excès d’eau. La qualité est toutefois satisfaisante avec un PS de 78 et un taux de protéines de 12,5 % », indique l’agriculteur d’Esbarres. Celui-ci s’apprêtait à faucher ses 13 ha de moutarde vendredi dernier : après une très belle première année dans cette culture (24 q/ha en 2017), les premiers échos du val de Saône et de la plaine dijonnaise ne laissaient rien augurer de bon avec une moyenne de 15 q/ha à mi-parcours : « les siliques ne sont pas très garnies, des fleurs ont avorté. La pluie et le froid ont impacté le potentiel et je ne m’attends pas à faire des miracles. Les fleurs étaient davantage blanches que jaunes cette année ».
Le blé au diapason
Principale culture de l’exploitation avec une surface de 68 ha, le blé de Martial Begin présente la même tendance baissière. Si beaucoup de secteurs côte-d’oriens s’en contenteraient, le rendement de 72 à 75 q/ha enregistré dans les variétés Némo, Fructidor et Absalon affiche un retrait de 13 q/ha par rapport à 2017 et de 5 à 8 q/ha par rapport à la moyenne quinquennale. « Les blés ont sans doute souffert des fortes chaleurs et de maladies comme la fusariose, mais les plus gros dégâts sont encore une fois à mettre à l’actif de l’excès d’eau. La qualité est toutefois satisfaisante avec un PS de 78 et un taux de protéines de 12,5 % », indique l’agriculteur d’Esbarres. Celui-ci s’apprêtait à faucher ses 13 ha de moutarde vendredi dernier : après une très belle première année dans cette culture (24 q/ha en 2017), les premiers échos du val de Saône et de la plaine dijonnaise ne laissaient rien augurer de bon avec une moyenne de 15 q/ha à mi-parcours : « les siliques ne sont pas très garnies, des fleurs ont avorté. La pluie et le froid ont impacté le potentiel et je ne m’attends pas à faire des miracles. Les fleurs étaient davantage blanches que jaunes cette année ».
La fête des moissons en préparation
L’association Notre-Dame et la municipalité d’Esbarres organisent la fête des moissons dimanche 5 août. Un riche programme est proposé aux visiteurs avec une messe en plein air à 10 h 30 et une vente de pâtisseries à midi. La fête champêtre débutera dans la foulée avec un barbecue et une buvette, une exposition de matériel agricole en miniature, un marché artisanal, une promenade en calèche et à poney, une mini-ferme et des jeux pour les enfants et un jeu du cochon qui consistera à estimer au plus juste le poids d’un animal. Une démonstration de labour à travers les temps sera proposée au public, celle-ci illustrera l’évolution du matériel et des pratiques agricoles de ces dernières décennies. Une démonstration de battage à l’ancienne est également au programme. Une omelette géante sera proposée en soirée aux tarifs de 10 euros pour les adultes et de huit euros pour les enfants jusqu’à dix ans. « Les réservations pour ce repas en soirée se feront jusqu’au 25 juillet. Les bénéfices réalisés lors de cette journée contribueront au financement des travaux de restauration de l’église d’Esbarres, comme c’est le cas chaque année », indique Virginie Begin, agricultrice et présidente de l’association Notre-Dame. Contacts : 06 88 36 79 85 ou 06 10 75 78 35.