FDSEA 89
Réunion de la section avicole
Le 9 février dernier, la FDSEA de l’Yonne a réuni les membres de sa section avicole, pour échanger sur la filière dans le département.

Après la reprise par le groupe néerlandais Plukon de la société Duc, le paysage avicole icaunais est en pleine mutation. Un sujet au cœur des débats pour les adhérents présents à la réunion, qui ont pu notamment échanger avec des éleveurs travaillant pour d’autres goupements.
Si les ambitions du groupe Plukon vont dans le sens de développer l’activité avicole localement, il n’en reste pas moins des inquiétudes sur le terrain. Inquiétudes techniques avec le changement de souche et l’arrivée de la souche rosse dans les poulaillers icaunais, inquiétude également sur le revenu et sur les modifications règlementaires qui pourraient en découler.
C’est une évidence : les éleveurs, habitués au poulet Duc se disent inquiets du changement de race, compte tenu, d’un itinéraire technique différent, auquel il faut se «faire». De plus certains ont mis en évidence des problèmes de qualité des poussins reçus, ce qui n’aide pas à la transition. Le groupe Plukon ne souhaite plus développer les poulets Duc qui s’élevaient en 57 jours en moyenne et a préféré faire le choix d’une évolution vers un poulet plus classique s’élevant en 42 jours en moyenne (autour de 2kg de poids vif). Le changement de race implique donc de faire plus de bandes pour passer de 5 bandes par an à 7, soit 2 vides sanitaires en plus à gérer. Les périodes de vide sanitaire représentent un surcroît de travail ponctuel et un coût à intégrer. Ce changement de rythme implique également une réflexion sur la directive nitrate et la gestion des fumiers. Les éleveurs Duc ont tout de même pu se rassurer en échangeant avec les éleveurs LDC (la Guillaumie/ Soréal) qui élèvent déjà du poulet de souche rosse et en ont acquis la maîtrise technique.
Cette réunion a donc été un réel lieu d’échanges, riches et constructifs. La section envisage plusieurs projets pour l’année à venir : visite de l’abattoir de Chailley quand les travaux auront bien avancé, réflexion sur la possibilité d’intégrer une part de blé produit sur la ferme à l’aliment des poulets et rencontre avec les services environnement de la DDT 89 pour évoquer la gestion des fientes. Les éleveurs ressortent satisfaits de cette réunion et de son déroulement en regrettant de ne pas avoir été plus nombreux. Toutefois ils sont déterminés à faire de cette section un projet dynamique d’autant que de plus en plus d’agriculteurs du département se posent la question de l’introduction d’un atelier volaille sur leurs exploitations.
Si les ambitions du groupe Plukon vont dans le sens de développer l’activité avicole localement, il n’en reste pas moins des inquiétudes sur le terrain. Inquiétudes techniques avec le changement de souche et l’arrivée de la souche rosse dans les poulaillers icaunais, inquiétude également sur le revenu et sur les modifications règlementaires qui pourraient en découler.
C’est une évidence : les éleveurs, habitués au poulet Duc se disent inquiets du changement de race, compte tenu, d’un itinéraire technique différent, auquel il faut se «faire». De plus certains ont mis en évidence des problèmes de qualité des poussins reçus, ce qui n’aide pas à la transition. Le groupe Plukon ne souhaite plus développer les poulets Duc qui s’élevaient en 57 jours en moyenne et a préféré faire le choix d’une évolution vers un poulet plus classique s’élevant en 42 jours en moyenne (autour de 2kg de poids vif). Le changement de race implique donc de faire plus de bandes pour passer de 5 bandes par an à 7, soit 2 vides sanitaires en plus à gérer. Les périodes de vide sanitaire représentent un surcroît de travail ponctuel et un coût à intégrer. Ce changement de rythme implique également une réflexion sur la directive nitrate et la gestion des fumiers. Les éleveurs Duc ont tout de même pu se rassurer en échangeant avec les éleveurs LDC (la Guillaumie/ Soréal) qui élèvent déjà du poulet de souche rosse et en ont acquis la maîtrise technique.
Cette réunion a donc été un réel lieu d’échanges, riches et constructifs. La section envisage plusieurs projets pour l’année à venir : visite de l’abattoir de Chailley quand les travaux auront bien avancé, réflexion sur la possibilité d’intégrer une part de blé produit sur la ferme à l’aliment des poulets et rencontre avec les services environnement de la DDT 89 pour évoquer la gestion des fientes. Les éleveurs ressortent satisfaits de cette réunion et de son déroulement en regrettant de ne pas avoir été plus nombreux. Toutefois ils sont déterminés à faire de cette section un projet dynamique d’autant que de plus en plus d’agriculteurs du département se posent la question de l’introduction d’un atelier volaille sur leurs exploitations.