Rencontre parlementaire
Retraites agricoles: Non à l'injustice, oui à l'équité !
Dans le cadre de la loi sur la réforme des retraites, la FDSEA 58 est montée au créneau afin de défendre les intérêts des retraités agricoles trop souvent oubliés. Ainsi sa section départementale des anciens exploitants à rencontré, lundi 14 octobre, deux parlementaires Nivernais.

Lundi 14 octobre s'est tenue à la permanence de la députée Martine Carrillon-Couvreur, à Nevers, une rencontre entre quatre membres de la section des anciens exploitants emmenée par Jean Monais, président et deux parlementaires Nivernais: Anne Emery-Dumas, sénatrice de la Nièvre et Christophe Warant, suppléant de la députée neversoise.
[INTER]Des revendications entendues[inter]
Pendant la campagne présidentielle, François Hollande, listait six promesses pour revaloriser les petites retraites agricoles (voir encadré). Après l'annonce des mesures en faveur du secteur agricole, les syndicalistes ont souhaité rapidement attirer l'attention des parlementaires sur les modalités de financement de ces mesures.
Si, le détail des mesures effectives à l'issue des travaux de concertation sur la dernière réforme des retraites est bien accueilli par les anciens exploitants, ce n'est pas le cas du financement de ce dernier. En effet, dans le courrier signé par François Hollande, ces promesses devaient être initialement financées par la baisse du nombre de retraités agricoles (50 000 retraités en moins) et la solidarité nationale, ce qui après lecture du PLFSS pour 2014 ne sera manifestement pas le cas.
[INTER]La solidarité nationale en trompe l'œil[inter]
Ce projet de loi de financement de la Sécurité Sociale fait notamment apparaître le fait que l'Etat, pour tenir ses promesses, envisage non pas de faire appel à la solidarité nationale, mais directement dans l'assiette de cotisation les revenus du capital généré par les associés non exploitants des sociétés. Une charge nouvelle de l'ordre de 168 millions par an qui viendrait peser sur l'économie des exploitations, sans compter la suppression pure et simple de la bonification pour enfants qui permettait jusqu'alors de compléter les pensions les plus faibles des veuves ou conjointes d'exploitants. L'Etat entend par ce biais prendre dans une poche pour en remettre dans la même et explique en sortie que la solidarité nationale joue en la faveur des retraités agricoles. C'est ce que l'on appelle faire de la politique, au sens le moins glorieux qui soit.
Nos exploitants retraités se sont opposés à toute nouvelle taxation sur des assiettes spécifiques au monde agricole. Par ses temps de crise économique il est impératif de réagir, soit par une baisse des charges soit par une revalorisation forte et immédiate des retraites agricoles avec l'aide sincère de la solidarité nationale a d'ailleurs rappelé Jean Monais dans une fougue syndicale affirmée.
N'oublions pas que nos retraités du XXIe siècle ont participé à l'effort national d'après guerre et à la reconstruction à la fois physique et économique du pays. Indispensable pour la survie des peuples, l'agriculture doit être l'affaire de tous.
[INTER]Des revendications entendues[inter]
Pendant la campagne présidentielle, François Hollande, listait six promesses pour revaloriser les petites retraites agricoles (voir encadré). Après l'annonce des mesures en faveur du secteur agricole, les syndicalistes ont souhaité rapidement attirer l'attention des parlementaires sur les modalités de financement de ces mesures.
Si, le détail des mesures effectives à l'issue des travaux de concertation sur la dernière réforme des retraites est bien accueilli par les anciens exploitants, ce n'est pas le cas du financement de ce dernier. En effet, dans le courrier signé par François Hollande, ces promesses devaient être initialement financées par la baisse du nombre de retraités agricoles (50 000 retraités en moins) et la solidarité nationale, ce qui après lecture du PLFSS pour 2014 ne sera manifestement pas le cas.
[INTER]La solidarité nationale en trompe l'œil[inter]
Ce projet de loi de financement de la Sécurité Sociale fait notamment apparaître le fait que l'Etat, pour tenir ses promesses, envisage non pas de faire appel à la solidarité nationale, mais directement dans l'assiette de cotisation les revenus du capital généré par les associés non exploitants des sociétés. Une charge nouvelle de l'ordre de 168 millions par an qui viendrait peser sur l'économie des exploitations, sans compter la suppression pure et simple de la bonification pour enfants qui permettait jusqu'alors de compléter les pensions les plus faibles des veuves ou conjointes d'exploitants. L'Etat entend par ce biais prendre dans une poche pour en remettre dans la même et explique en sortie que la solidarité nationale joue en la faveur des retraités agricoles. C'est ce que l'on appelle faire de la politique, au sens le moins glorieux qui soit.
Nos exploitants retraités se sont opposés à toute nouvelle taxation sur des assiettes spécifiques au monde agricole. Par ses temps de crise économique il est impératif de réagir, soit par une baisse des charges soit par une revalorisation forte et immédiate des retraites agricoles avec l'aide sincère de la solidarité nationale a d'ailleurs rappelé Jean Monais dans une fougue syndicale affirmée.
N'oublions pas que nos retraités du XXIe siècle ont participé à l'effort national d'après guerre et à la reconstruction à la fois physique et économique du pays. Indispensable pour la survie des peuples, l'agriculture doit être l'affaire de tous.