FDSEA 89
Retour sur les actions de l’été
La FDSEA de l’Yonne a tenu son Conseil de rentrée le 22 septembre dernier. L’occasion pour les administrateurs présents, de dresser un premier bilan des actions syndicales menées tout l’été.
Les contrôles menés auprès de la restauration hors foyer, pour y vérifier l’origine des produits servis, seront poursuivis, avec notamment des actions ciblées à destination des collectivités, lycées et collèges, prévient le président de la FDSEA de l’Yonne, Francis Letellier : «nous devons nous organiser pour continuer à mettre la pression, même si on sait que pour certaines enseignes, c’est plus à leur centrale d’achat qu’il faut s’adresser, que directement dans les restaurants». Concernant la grande distribution, certaines enseignes se disent prêtes à travailler avec des producteurs locaux, d’autres à aller visiter des fermes : «le processus est enclenché, il ne faut pas l’arrêter».
Il est rappelé également une action simple à mettre en place : «vérifier systématiquement l’origine des viandes proposées sur les cartes et menus des restaurants».
Concernant la visite de l’ancien Président de la République sur son exploitation en août dernier et suite à la remarque de membres du Conseil se disant surpris de ne pas y avoir été invités, Francis Letellier a rappelé que cette rencontre avait été menée à l’initiative du député de la circonscription, Guillaume Larrivé et que l’organisation relevait du parti Les Républicains : «à aucun moment nous n’avons eu la main sur ce qu’on faisait, si ce n’est sur le choix des thèmes du dossier de présentation remis à Nicolas Sarkozy et le temps de discussion imparti, avec des représentants de la profession dans l’Yonne». Avec au final, un ancien président considéré comme «peu à l’écoute», même si les retombées médiatiques de cette visite restent positives pour la FDSEA de l’Yonne : «il a fait exploser le compteur de notre page facebook, avec plus de 4000 visites en deux jours !»
Satisfaction à Paris, déception à Bruxelles
Autre moment fort de ces dernières semaines : l’action de rassemblement à Paris du 3 septembre. Une action jugée globalement positive, même si certains regrettent qu’elle se soit limitée à un rassemblement et n’ait pas été suivie d’un défilé dans les rues de la capitale. Remerciant une nouvelle fois les participants (plus de 120 personnes et 9 tracteurs au départ de l’Yonne), Francis Letellier est revenu sur les annonces faites au soir de cette journée et la déception de certains, faute de ne pas avoir obtenu d’avancées sur les prix : «c’est la première fois que l’on sort d’un rendez-vous avec le Premier ministre, avec un compte rendu acté et écrit. Il faut que vous preniez ici, vous, membres du Conseil d’administration, l’ampleur et la mesure d’un tel résultat… Quand Valls dit, concernant les arrêtés Bac, que rien ne sera mis en œuvre d’ici février, en dehors de la réglementation européenne, c’est important et se traduira forcément par des charges en moins !» Tout le monde étant unanime pour se féliciter de l’accueil reçu de la part des parisiens et du sentiment d’avoir été écouté, comme le rappelle Jean-Luc Gennerat : «ça a permis au gouvernement et à la population de se rendre compte que le malaise était profond et que l’agriculture ne se limitait pas à quelques paysans au fond de leur campagne, mais représentait une activité économique importante. Si la manifestation a servi à ça, c’est déjà pas mal !» Bilan mitigé en revanche pour le président Letellier , concernant l’action bruxelloise à dimension européenne du 7 septembre : «très déçus des positions de la Commission Européenne, qui reste inflexible à l’ouverture du marché européen, même si, avec les charges en vigueur, on n’arrivera pas à suivre la concurrence mondiale».
Cellule d’urgence et FCO
Concernant la cellule d’urgence mise en place, il a été rappelé toute l’importance à déposer les dossiers le plus rapidement possible : «plus tôt ils arriveront, mieux ce sera, de sorte qu’on puisse en faire les estimations et les réajustements si nécessaires, avant transfert à la DDT». Des formulaires seront distribués à cet effet lors des réunions d’information sur les mesures prises en faveur de l’élevage, organisées par la FDSEA 89, du 23 au 25 septembre, avec la liste de toutes les aides admissibles, de sorte que toute personne intéressée n’ait plus qu’à cocher celles lui semblant le plus prioritaires. Avec ce rappel de Pierre Allard, administrateur à la MSA Bourgogne : «même si vous estimez ne pas être dans le ciblage, que vous soyez débiteur ou à jour de vos cotisations sociales, déposez les dossiers !» Toute demande de report de cotisations sociales, ne se limitant pas aux éleveurs, mais pouvant également concerner certains céréaliers en difficulté.
Les services de la DDT travaillent actuellement à l’élaboration d’une nouvelle cartographie des cours d’eau sur le département. Regrettant de ne pas être associée au groupe de travail mis en place, la FDSEA de l’Yonne demande que l’on reparte de la carte existante aujourd’hui, «avec un travail à mener par chacun, localement, de sorte qu’on puisse faire remonter les modifications éventuelles». Parmi les projets à l’étude : des contrats collectifs d’achat de luzerne par des éleveurs icaunais, sur les zones Bac de la Plaine du Saulce : «avec un engagement et un prix fixé sur 2 ans, de la quantité de luzerne souhaitée, enrubannée ou foin et en face, des céréaliers s’engageant à produire, avec une main d’œuvre externalisée pour la récolte» Un projet en parallèle de celui conduit par JA de l’Yonne, visant à installer un jeune éleveur sur la Plaine du Saulce.
Concernant la FCO, contact sera pris le plus rapidement possible auprès des instances départementales et un rendez-vous demandé auprès de son président, André Villiers, afin de réclamer une enveloppe financière supplémentaire pour les élevages touchés par le surcroit de charges, suite à l’arrêt des exportations vers des pays tiers, dans l’attente d’un vaccin.
Il est rappelé également une action simple à mettre en place : «vérifier systématiquement l’origine des viandes proposées sur les cartes et menus des restaurants».
Concernant la visite de l’ancien Président de la République sur son exploitation en août dernier et suite à la remarque de membres du Conseil se disant surpris de ne pas y avoir été invités, Francis Letellier a rappelé que cette rencontre avait été menée à l’initiative du député de la circonscription, Guillaume Larrivé et que l’organisation relevait du parti Les Républicains : «à aucun moment nous n’avons eu la main sur ce qu’on faisait, si ce n’est sur le choix des thèmes du dossier de présentation remis à Nicolas Sarkozy et le temps de discussion imparti, avec des représentants de la profession dans l’Yonne». Avec au final, un ancien président considéré comme «peu à l’écoute», même si les retombées médiatiques de cette visite restent positives pour la FDSEA de l’Yonne : «il a fait exploser le compteur de notre page facebook, avec plus de 4000 visites en deux jours !»
Satisfaction à Paris, déception à Bruxelles
Autre moment fort de ces dernières semaines : l’action de rassemblement à Paris du 3 septembre. Une action jugée globalement positive, même si certains regrettent qu’elle se soit limitée à un rassemblement et n’ait pas été suivie d’un défilé dans les rues de la capitale. Remerciant une nouvelle fois les participants (plus de 120 personnes et 9 tracteurs au départ de l’Yonne), Francis Letellier est revenu sur les annonces faites au soir de cette journée et la déception de certains, faute de ne pas avoir obtenu d’avancées sur les prix : «c’est la première fois que l’on sort d’un rendez-vous avec le Premier ministre, avec un compte rendu acté et écrit. Il faut que vous preniez ici, vous, membres du Conseil d’administration, l’ampleur et la mesure d’un tel résultat… Quand Valls dit, concernant les arrêtés Bac, que rien ne sera mis en œuvre d’ici février, en dehors de la réglementation européenne, c’est important et se traduira forcément par des charges en moins !» Tout le monde étant unanime pour se féliciter de l’accueil reçu de la part des parisiens et du sentiment d’avoir été écouté, comme le rappelle Jean-Luc Gennerat : «ça a permis au gouvernement et à la population de se rendre compte que le malaise était profond et que l’agriculture ne se limitait pas à quelques paysans au fond de leur campagne, mais représentait une activité économique importante. Si la manifestation a servi à ça, c’est déjà pas mal !» Bilan mitigé en revanche pour le président Letellier , concernant l’action bruxelloise à dimension européenne du 7 septembre : «très déçus des positions de la Commission Européenne, qui reste inflexible à l’ouverture du marché européen, même si, avec les charges en vigueur, on n’arrivera pas à suivre la concurrence mondiale».
Cellule d’urgence et FCO
Concernant la cellule d’urgence mise en place, il a été rappelé toute l’importance à déposer les dossiers le plus rapidement possible : «plus tôt ils arriveront, mieux ce sera, de sorte qu’on puisse en faire les estimations et les réajustements si nécessaires, avant transfert à la DDT». Des formulaires seront distribués à cet effet lors des réunions d’information sur les mesures prises en faveur de l’élevage, organisées par la FDSEA 89, du 23 au 25 septembre, avec la liste de toutes les aides admissibles, de sorte que toute personne intéressée n’ait plus qu’à cocher celles lui semblant le plus prioritaires. Avec ce rappel de Pierre Allard, administrateur à la MSA Bourgogne : «même si vous estimez ne pas être dans le ciblage, que vous soyez débiteur ou à jour de vos cotisations sociales, déposez les dossiers !» Toute demande de report de cotisations sociales, ne se limitant pas aux éleveurs, mais pouvant également concerner certains céréaliers en difficulté.
Les services de la DDT travaillent actuellement à l’élaboration d’une nouvelle cartographie des cours d’eau sur le département. Regrettant de ne pas être associée au groupe de travail mis en place, la FDSEA de l’Yonne demande que l’on reparte de la carte existante aujourd’hui, «avec un travail à mener par chacun, localement, de sorte qu’on puisse faire remonter les modifications éventuelles». Parmi les projets à l’étude : des contrats collectifs d’achat de luzerne par des éleveurs icaunais, sur les zones Bac de la Plaine du Saulce : «avec un engagement et un prix fixé sur 2 ans, de la quantité de luzerne souhaitée, enrubannée ou foin et en face, des céréaliers s’engageant à produire, avec une main d’œuvre externalisée pour la récolte» Un projet en parallèle de celui conduit par JA de l’Yonne, visant à installer un jeune éleveur sur la Plaine du Saulce.
Concernant la FCO, contact sera pris le plus rapidement possible auprès des instances départementales et un rendez-vous demandé auprès de son président, André Villiers, afin de réclamer une enveloppe financière supplémentaire pour les élevages touchés par le surcroit de charges, suite à l’arrêt des exportations vers des pays tiers, dans l’attente d’un vaccin.