Chambre d’agriculture
«Reprendre son destin en main»
La série de six réunions d’informations de la Chambre d’agriculture s’est terminée le 26 mai. Le président Vincent Lavier fait le point.
La Chambre d’agriculture de Côte d’Or vient d’organiser des réunions d’informations à Châtillon-sur-Seine, Marcilly-sur-Tille, Semur-en-Auxois, Pouilly-en-Auxois, Pontailler-sur-Saône et Nuits-Saint-Georges. Chaque rendez-vous se voulait constructif avec la présentation d’éléments de compréhension de la situation actuelle et des leviers potentiels pour essayer de s’adapter.
Le président Vincent Lavier dresse un bilan relativement positif avec de nombreux échanges dans chaque salle : «Si la participation estimée à 300 personnes est clairement une déception, les sujets abordés ont visiblement aidé les agriculteurs qui se sont déplacés. Nous n’intervenions pas dans le but de donner des leçons mais bien pour initier certaines réflexions, l’idée étant de reprendre son destin en main dans ce contexte plus que
difficile».
De gros enjeux
Le président de la Chambre d’agriculture, accompagné de plusieurs élus et techniciens, a rappelé les importants enjeux sur les exploitations : «nous le savons bien : nous n’avons pas ou très peu de pouvoir sur les prix, il faut donc travailler son système d’exploitation». Des pistes ont été explorées pour se redonner des marges de manœuvres. «En élevage bovin allaitant, deux facteurs ont été clairement identifiés et expliquent en partie les différences énormes entre les exploitations, il s’agit du taux de perte des veaux et du taux de vaches improductives» explique Vincent Lavier. En production laitière, un critère tend à sortir du lot, celui du pâturage : «les éleveurs faisant pâturer leurs animaux ont un niveau de charges bien plus faible que les autres, cela ressort clairement de nos représentations chiffrées» poursuit le président. L’analyse apparaît beaucoup plus complexe en grandes cultures, même si le poids de la mécanisation est omniprésent. «Ce levier utilisé pour gérer la fiscalité engendre parfois une sur-mécanisation qui n’arrange rien» constate Vincent Lavier.
L’idée de la volaille
Plusieurs pistes de diversification ont été présentées avec notamment celles des volailles : «il y a encore des opportunités à saisir dans la construction de poulaillers que ce soit pour la production de viandes ou d’oeufs. Les personnes qui se sont lancées ne le regrettent pas aujourd’hui» affiche le président de la Chambre d’agriculture. Plusieurs sujets transversaux étaient également à l’ordre du jour de ces réunions d’informations : le Parc national a été longuement débattu à Châtillon-sur-Seine et à une moindre mesure à Is-sur-Tille. Le sujet des inondations aura animé les réunions de Pontailler-sur-Saône et Nuits-Saint-Georges. «Nous avons également abordé la directive nitrates et la classification des cours d’eau. Un gros travail est actuellement mené sur le terrain par les élus de la Chambre et de la FDSEA pour identifier les fossés des cours d’eau, et ne plus avoir de problèmes dans les opérations d’entretien» ajoute Vincent Lavier.
Le président Vincent Lavier dresse un bilan relativement positif avec de nombreux échanges dans chaque salle : «Si la participation estimée à 300 personnes est clairement une déception, les sujets abordés ont visiblement aidé les agriculteurs qui se sont déplacés. Nous n’intervenions pas dans le but de donner des leçons mais bien pour initier certaines réflexions, l’idée étant de reprendre son destin en main dans ce contexte plus que
difficile».
De gros enjeux
Le président de la Chambre d’agriculture, accompagné de plusieurs élus et techniciens, a rappelé les importants enjeux sur les exploitations : «nous le savons bien : nous n’avons pas ou très peu de pouvoir sur les prix, il faut donc travailler son système d’exploitation». Des pistes ont été explorées pour se redonner des marges de manœuvres. «En élevage bovin allaitant, deux facteurs ont été clairement identifiés et expliquent en partie les différences énormes entre les exploitations, il s’agit du taux de perte des veaux et du taux de vaches improductives» explique Vincent Lavier. En production laitière, un critère tend à sortir du lot, celui du pâturage : «les éleveurs faisant pâturer leurs animaux ont un niveau de charges bien plus faible que les autres, cela ressort clairement de nos représentations chiffrées» poursuit le président. L’analyse apparaît beaucoup plus complexe en grandes cultures, même si le poids de la mécanisation est omniprésent. «Ce levier utilisé pour gérer la fiscalité engendre parfois une sur-mécanisation qui n’arrange rien» constate Vincent Lavier.
L’idée de la volaille
Plusieurs pistes de diversification ont été présentées avec notamment celles des volailles : «il y a encore des opportunités à saisir dans la construction de poulaillers que ce soit pour la production de viandes ou d’oeufs. Les personnes qui se sont lancées ne le regrettent pas aujourd’hui» affiche le président de la Chambre d’agriculture. Plusieurs sujets transversaux étaient également à l’ordre du jour de ces réunions d’informations : le Parc national a été longuement débattu à Châtillon-sur-Seine et à une moindre mesure à Is-sur-Tille. Le sujet des inondations aura animé les réunions de Pontailler-sur-Saône et Nuits-Saint-Georges. «Nous avons également abordé la directive nitrates et la classification des cours d’eau. Un gros travail est actuellement mené sur le terrain par les élus de la Chambre et de la FDSEA pour identifier les fossés des cours d’eau, et ne plus avoir de problèmes dans les opérations d’entretien» ajoute Vincent Lavier.