FDSEA
Rendez-vous le 18 mai
L’assemblée générale de la FDSEA de Côte-d’Or se déroule le 18 mai à Varois-et-Chaignot.

L’assemblée de la FDSEA s’intéresse cette année aux énergies renouvelables. Olivier Dauger, administrateur à la FNSEA et spécialiste du sujet, proposera un exposé et répondra aux questions du public vendredi 18 mai à partir de 15 heures à la salle des fêtes de Varois-et-Chaignot. Fabrice Faivre, président de la FDSEA, estime que les énergies renouvelables représentent une véritable opportunité pour les exploitations de Côte-d’Or : «C’est un sujet d’avenir et nous voulons nous emparer lors de cette réunion. Compte-tenu des difficultés récurrentes de notre département, cette thématique nous paraît tout à fait pertinente pour redonner des perspectives aux exploitations agricoles».
Se lancer, ou pas
Si la France sort du nucléaire, se passe de ses centrales et des énergies fossiles, les énergies renouvelables «auront encore plus d’importance qu’aujourd’hui» souligne le président : «nous aurons alors le choix de jouer un rôle actif ou ne rien faire. Si tel est le cas, l’agriculture laissera les autres corps de métiers s’en occuper avec, je l’imagine bien, de grandes sociétés qui monteront leurs propres méthaniseurs ou autres fermes photovoltaïques. Les agriculteurs ne joueraient que le rôle de fournisseurs, des terrains et des matières premières, sans obtenir la moindre valeur ajoutée».
Dossiers d’actualité
Cette assemblée retracera également le bilan de l’année 2017, «compliqué pour bien des productions avec des aléas climatiques à répétition». Les perspectives d’une remontée des prix est encore très difficile à imaginer aujourd’hui. Le début d’année 2018, lui, est encore bien délicat avec des dégâts parfois importants dans les grandes cultures. «Nous devons plus que jamais étudier d’autres pistes, nous arrivons au bout du système», enchaîne le président de la FDSEA, qui reviendra sur les dossiers les plus chauds du moment lors de cette assemblée, en particulier celui de la révision des zones défavorisées simples.
Se lancer, ou pas
Si la France sort du nucléaire, se passe de ses centrales et des énergies fossiles, les énergies renouvelables «auront encore plus d’importance qu’aujourd’hui» souligne le président : «nous aurons alors le choix de jouer un rôle actif ou ne rien faire. Si tel est le cas, l’agriculture laissera les autres corps de métiers s’en occuper avec, je l’imagine bien, de grandes sociétés qui monteront leurs propres méthaniseurs ou autres fermes photovoltaïques. Les agriculteurs ne joueraient que le rôle de fournisseurs, des terrains et des matières premières, sans obtenir la moindre valeur ajoutée».
Dossiers d’actualité
Cette assemblée retracera également le bilan de l’année 2017, «compliqué pour bien des productions avec des aléas climatiques à répétition». Les perspectives d’une remontée des prix est encore très difficile à imaginer aujourd’hui. Le début d’année 2018, lui, est encore bien délicat avec des dégâts parfois importants dans les grandes cultures. «Nous devons plus que jamais étudier d’autres pistes, nous arrivons au bout du système», enchaîne le président de la FDSEA, qui reviendra sur les dossiers les plus chauds du moment lors de cette assemblée, en particulier celui de la révision des zones défavorisées simples.