Avallonnais
Rencontre technique, courtoise et à haut niveau
Analyse, stratégie, vision, c’était l’exercice de Cécile Rackette, la sous-préfète d’Avallon lors des deux visites d’exploitations dans l’Avallonnais, ce mercredi 18 décembre. Entre cas pratiques et réalités concrètes, la sous-préfète a montré sa maîtrise de l’administration pour contribuer à des solutions pour une agriculture icaunaise confrontée à des politiques publiques quelquefois bien théoriques.

Continuité de l’État oblige, alors que nous saluons l’action du Préfet de l’Yonne, Patrice Latron, à quelques jours de son départ du département, les services de l’État maintiennent un contact continu avec le syndicalisme agricole majoritaire et avec leur terrain. La sous-préfète d’Avallon Cécile Rackette avait souhaité rencontrer la FDSEA afin d’approfondir les problématiques agricoles de son arrondissement.
Sanglier… encore et encore
C’est isolé entre deux massifs forestiers à trop forte densité de sangliers que Loïc Dochy accueille la sous-préfète et les présidents de la Chambre d’agriculture de l’Yonne et de la FDSEA 89 dans ce matin brumeux. Si personne n’a croisé de sanglier à cette heure de la matinée, le paysage n’est pas exsangue des cicatrices laissées par les suidés dans les parcelles alentour. Ici les dégâts de gibier atteignent un paroxysme et depuis cinq ans la facture annuelle s’alourdit et a été multipliée par quatre.
Pour le président de la FDSEA, le constat est limpide : les seuils de population sont aujourd’hui bien trop hauts et il faut passer d’un prélèvement de chasse à de la destruction dans les secteurs à forts dégâts. Il faut donc changer d’approche et la FDSEA attend de l’État qu’il permette aux agriculteurs de réguler bien au-delà du plan de chasse actuel.
La sous-préfète acquiesce, «il faut diminuer les populations, nous en avons encore la possibilité». Toutefois la couverture des montants des dégâts de gibier est un enjeu essentiel pour la fédération des chasseurs qui doit trouver de nouvelles règles de gestion et de financement d’un loisir qui est en train, des mots même de certains chasseurs, de devenir une corvée.
Chez les éleveurs, le loup montre son nez
En début d’après-midi c’est chez Frédéric Fernandes, éleveurs aux portes d’Avallon en vente directe, que les adhérents de la FDSEA 89 et des Jeunes agriculteurs de l’Yonne se sont retrouvés pour des échanges plus orientés sur les différents types d’élevages en Avallonais.
Ici aussi, il est question de politique agricole et de mondialisation. Éleveurs et agriculteurs sont soumis aux cours mondiaux. Les surenchères de normes plombent l’agriculture française qui perd chaque jour des parts de marché à l’export et de plus en plus en marché intérieur.
Selon le président de la Chambre d’Agriculture, l’État doit cesser de surenchérir sur la politique européenne pour chercher au moins un équilibre européen au niveau des contraintes. Arnaud Delestre sollicite de l’État une pause dans les réformes. La problématique de la gestion de l’eau a longuement été abordée. Un retour aux sources est nécessaire pour les éleveurs qui entretenaient les cours d’eau avec un certain bon sens, mais les embâcles se multiplient, les inondations des prairies aussi et que se passera-t-il lorsque celles-ci céderont sous le poids de l’eau.
Un rendez-vous est de nouveau pris avec la sous-préfète d’Avallon pour faire un point régulier sur les dossiers.
Sanglier… encore et encore
C’est isolé entre deux massifs forestiers à trop forte densité de sangliers que Loïc Dochy accueille la sous-préfète et les présidents de la Chambre d’agriculture de l’Yonne et de la FDSEA 89 dans ce matin brumeux. Si personne n’a croisé de sanglier à cette heure de la matinée, le paysage n’est pas exsangue des cicatrices laissées par les suidés dans les parcelles alentour. Ici les dégâts de gibier atteignent un paroxysme et depuis cinq ans la facture annuelle s’alourdit et a été multipliée par quatre.
Pour le président de la FDSEA, le constat est limpide : les seuils de population sont aujourd’hui bien trop hauts et il faut passer d’un prélèvement de chasse à de la destruction dans les secteurs à forts dégâts. Il faut donc changer d’approche et la FDSEA attend de l’État qu’il permette aux agriculteurs de réguler bien au-delà du plan de chasse actuel.
La sous-préfète acquiesce, «il faut diminuer les populations, nous en avons encore la possibilité». Toutefois la couverture des montants des dégâts de gibier est un enjeu essentiel pour la fédération des chasseurs qui doit trouver de nouvelles règles de gestion et de financement d’un loisir qui est en train, des mots même de certains chasseurs, de devenir une corvée.
Chez les éleveurs, le loup montre son nez
En début d’après-midi c’est chez Frédéric Fernandes, éleveurs aux portes d’Avallon en vente directe, que les adhérents de la FDSEA 89 et des Jeunes agriculteurs de l’Yonne se sont retrouvés pour des échanges plus orientés sur les différents types d’élevages en Avallonais.
Ici aussi, il est question de politique agricole et de mondialisation. Éleveurs et agriculteurs sont soumis aux cours mondiaux. Les surenchères de normes plombent l’agriculture française qui perd chaque jour des parts de marché à l’export et de plus en plus en marché intérieur.
Selon le président de la Chambre d’Agriculture, l’État doit cesser de surenchérir sur la politique européenne pour chercher au moins un équilibre européen au niveau des contraintes. Arnaud Delestre sollicite de l’État une pause dans les réformes. La problématique de la gestion de l’eau a longuement été abordée. Un retour aux sources est nécessaire pour les éleveurs qui entretenaient les cours d’eau avec un certain bon sens, mais les embâcles se multiplient, les inondations des prairies aussi et que se passera-t-il lorsque celles-ci céderont sous le poids de l’eau.
Un rendez-vous est de nouveau pris avec la sous-préfète d’Avallon pour faire un point régulier sur les dossiers.