UPVY
Rencontre avec les parlementaires
Les représentants de l'Union des Productions Végétales de l'Yonne ont souhaité rencontrer les parlementaires du département pour les alerter au sujet des conséquences qu'aura la nouvelle PAC sur les exploitations céréalières icaunaises

Le budget alloué à la future PAC a été fixé et l'on connaît l'enveloppe dédiée à la France. La réforme envisagée fait naître des inquiétudes quant à la déclinaison nationale qui en sera faite par le ministère de l'Agriculture. L'accord obtenu laissant de grandes latitudes à chaque àtat membre pour la déclinaison de la PAC sur son territoire, les montants de paiements directs reçus à l'avenir par un exploitant français dépendront davantage des choix effectués sur le plan national que des dispositifs obligatoires contenus dans l'accord européen. Avec le risque, si le Ministre Le Foll décidait d'user de toutes ces facultés de prélèvements, de voir la quasi-totalité des fonds de l'enveloppe globale grevée. Un producteur de céréales et oléo-protéagineux pourrait ainsi voir le montant de son paiement de base diminuer de 150 €/ha, soit une baisse de près de la moitié de son aide actuelle.
Une situation inacceptable pour les représentants de l'Union des Productions végétales de l'Yonne, qui sont venus tirer la sonnette d'alarme auprès des parlementaires de l'Yonne. Après la député Marie-Louise Fort et le sénateur Henri de Raincourt dans le Sénonais, le sénateur Pierre Bordier en Puisaye, une délégation a été reçue par Guillaume Larrivé, député de la 1ère circonscription, en sa permanence auxerroise.
[INTER]«Ni réaliste, ni efficace...»[inter]
Pour Gilles Robillard, exploitant en polyculture-élevage à Méré : [I]«L'Yonne est en zone intermédiaire, avec des potentiels céréaliers relativement limités... Le problème est qu'avec un potentiel de rendement de l'ordre de 50 à 60 q/ha, il nous a fallu, pour compenser, augmenter la taille des exploitations. En 2008, le bilan de santé avait coûté aux agriculteurs de l'Yonne 16 millions d'euros. Combien cette fois-ci... ? Avec 52 ha, on ne peut pas vivre et la surprime envisagée aura aussi pour conséquence d'inciter certains exploitants à pratiquer une double activité, alors que notre agriculture a aujourd'hui besoin d'agriculteurs à temps complet !»[i] Un message semble t-il, entendu par le député Larrivé : [I]«il y a là un vrai sujet : il n'est pas réaliste et par conséquence, pas efficace, de penser qu'en apportant une surprime maximale aux 52 premiers ha, on va rendre viables des exploitations qui ne le sont pas, car trop petites et en deçà du seuil de rentabilité...»[i]
Autre mesure envisagée : la convergence totale des aides d'ici 2019, mettant en péril, soulignent les producteurs, la compétitivité de la filière. Avec le risque d'un écart entre céréaliers français et allemands de plus de 100 €/ha. C'est ce qu'a rappelé le député dans un courrier adressé au Président Hollande et rédigé en présence des représentants de l'UPVY. Il leur reste à ce jour, à rencontrer le député maire d'Avallon, Jean-Yves Caullet. Pour Arnaud Rondeau, président de l'UPVY : [I]«il est particulièrement important de démontrer à l'ensemble des parlementaires, que sur des départements comme le nôtre, on doit tous se battre, majorité comme opposition... !»[i]
Une situation inacceptable pour les représentants de l'Union des Productions végétales de l'Yonne, qui sont venus tirer la sonnette d'alarme auprès des parlementaires de l'Yonne. Après la député Marie-Louise Fort et le sénateur Henri de Raincourt dans le Sénonais, le sénateur Pierre Bordier en Puisaye, une délégation a été reçue par Guillaume Larrivé, député de la 1ère circonscription, en sa permanence auxerroise.
[INTER]«Ni réaliste, ni efficace...»[inter]
Pour Gilles Robillard, exploitant en polyculture-élevage à Méré : [I]«L'Yonne est en zone intermédiaire, avec des potentiels céréaliers relativement limités... Le problème est qu'avec un potentiel de rendement de l'ordre de 50 à 60 q/ha, il nous a fallu, pour compenser, augmenter la taille des exploitations. En 2008, le bilan de santé avait coûté aux agriculteurs de l'Yonne 16 millions d'euros. Combien cette fois-ci... ? Avec 52 ha, on ne peut pas vivre et la surprime envisagée aura aussi pour conséquence d'inciter certains exploitants à pratiquer une double activité, alors que notre agriculture a aujourd'hui besoin d'agriculteurs à temps complet !»[i] Un message semble t-il, entendu par le député Larrivé : [I]«il y a là un vrai sujet : il n'est pas réaliste et par conséquence, pas efficace, de penser qu'en apportant une surprime maximale aux 52 premiers ha, on va rendre viables des exploitations qui ne le sont pas, car trop petites et en deçà du seuil de rentabilité...»[i]
Autre mesure envisagée : la convergence totale des aides d'ici 2019, mettant en péril, soulignent les producteurs, la compétitivité de la filière. Avec le risque d'un écart entre céréaliers français et allemands de plus de 100 €/ha. C'est ce qu'a rappelé le député dans un courrier adressé au Président Hollande et rédigé en présence des représentants de l'UPVY. Il leur reste à ce jour, à rencontrer le député maire d'Avallon, Jean-Yves Caullet. Pour Arnaud Rondeau, président de l'UPVY : [I]«il est particulièrement important de démontrer à l'ensemble des parlementaires, que sur des départements comme le nôtre, on doit tous se battre, majorité comme opposition... !»[i]