Filières lait
Rencontre avec le ministre
Mardi 30 août, Stéphane Le Foll a réuni les acteurs de la filière laitière à Paris pour échanger sur le plan de baisse de production annoncé par l’Union européenne le 18 juillet.
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Le ministre avait convié les représentants des Organisations de producteurs, sur insistance de la FNPL. C’est la première fois que les producteurs sont directement conviés autrement que par le biais de leurs représentants syndicaux. Les producteurs icaunais étaient représentés par l’AOP (association des Organisations de Producteurs) SUNLAIT qui regroupe toutes les OP Savencia, dont l’APLBG (association des producteurs de lait Bongrain Gérard).
Le ministre a annoncé que la France participerait à la baisse de production alors qu’elle n’est en rien responsable de la surproduction européenne. Stéphane le Foll a annoncé également un effort financier de la France pour financer plus fortement les efforts des producteurs. De 140 €/tonne pour les volumes non produits annoncés par l’Europe, les producteurs français pourront bénéficier de 240 €/tonne soit 247 € aux 1 000 litres pour peu qu’ils s’engagent à réduire leur production de lait d’au moins 1 500 kg. Cette majoration ne sera effective que sur les cinq premiers pour cents de baisse par rapport à la même période de production qu’en 2015. Les producteurs de lait devront s’enregistrer auprès de FranceAgriMer pour percevoir cette aide.
Pour bénéficier de l’aide complémentaire française, il faudra être inscrit avant le 21 septembre minuit auprès de FranceAgriMer. La baisse devrait donc être réalisée sur les mois d’octobre, novembre et décembre 2016 et sera comparée à la production des mêmes mois 2015.
Certaines Coopératives ou organisations de producteurs pourront être mandatées pour faire la demande à la place des producteurs. Ce ne sera pas le cas de l’APLBG dont les producteurs seront informés des démarches précises par l’OP mais devront s’inscrire eux-mêmes dans la mesure.
L’objectif français est de baisser raisonnablement la production sans avoir à « casser des vaches » et dégrader encore plus les cours de la viande. Le Ministre estime qu’une baisse de 5% peut se réaliser en jouant sur l’alimentation et sans avoir à réformer un grand nombre de vache.
Etant donnée la faible qualité des fourrages cette année dans le département de l’Yonne, de nombreux producteurs sont intéressés pour entrer dans la démarche. D’autant plus que certaines laiteries avaient déjà incité les producteurs à réduire les volumes en contrepartie d’une prime exceptionnelle.
Le ministre a annoncé que la France participerait à la baisse de production alors qu’elle n’est en rien responsable de la surproduction européenne. Stéphane le Foll a annoncé également un effort financier de la France pour financer plus fortement les efforts des producteurs. De 140 €/tonne pour les volumes non produits annoncés par l’Europe, les producteurs français pourront bénéficier de 240 €/tonne soit 247 € aux 1 000 litres pour peu qu’ils s’engagent à réduire leur production de lait d’au moins 1 500 kg. Cette majoration ne sera effective que sur les cinq premiers pour cents de baisse par rapport à la même période de production qu’en 2015. Les producteurs de lait devront s’enregistrer auprès de FranceAgriMer pour percevoir cette aide.
Pour bénéficier de l’aide complémentaire française, il faudra être inscrit avant le 21 septembre minuit auprès de FranceAgriMer. La baisse devrait donc être réalisée sur les mois d’octobre, novembre et décembre 2016 et sera comparée à la production des mêmes mois 2015.
Certaines Coopératives ou organisations de producteurs pourront être mandatées pour faire la demande à la place des producteurs. Ce ne sera pas le cas de l’APLBG dont les producteurs seront informés des démarches précises par l’OP mais devront s’inscrire eux-mêmes dans la mesure.
L’objectif français est de baisser raisonnablement la production sans avoir à « casser des vaches » et dégrader encore plus les cours de la viande. Le Ministre estime qu’une baisse de 5% peut se réaliser en jouant sur l’alimentation et sans avoir à réformer un grand nombre de vache.
Etant donnée la faible qualité des fourrages cette année dans le département de l’Yonne, de nombreux producteurs sont intéressés pour entrer dans la démarche. D’autant plus que certaines laiteries avaient déjà incité les producteurs à réduire les volumes en contrepartie d’une prime exceptionnelle.