Foire-concours aux culards de Moulins-Engilbert
Record d’affluence au marché au cadran
Des ventes qui se poursuivent au-delà de 17h, un nombre impressionnant d’ex-aequo dans toutes les catégories du palmarès, des animaux plus nombreux que jamais dans une foire-concours aux culards devenue un rendez-vous de référence national.

Alain Guinot jubile, ce vendredi 31 juillet vers 16h. La 2ème foire-concours aux culards de l’année, qu’il organise en tant que président du Comité des foires de Moulins-Engilbert, vient de battre de nouveaux records d’affluence. 455 animaux présentant le caractère de culard participent au concours et à la vente aux enchères. Un chiffre de participation encore jamais atteint, et cela malgré le dédoublement de l’événement, avec un premier rendez-vous au mois de mai, depuis quatre ans. «Cette année, pour tenter de respecter les délais, nous avons ouvert les deux salles des ventes, la salle n°1, comme d’habitude, pour les femelles et la salle n°2 pour les 70 mâles» explique le responsable. Est-ce que cette initiative sera renouvelée ? «Cela a peut-être un peu joué sur les cours des bœufs parce que les marchands étaient partagés en deux endroits, même si on a obtenu un gain de temps pour la vente» soupèse Alain Guinot. D’ici mai 2016, la décision sera prise mais une autre solution va aussi venir sur la table des discussions avec la Sicafome : «peut-être que l’on pourrait réserver un marché du mardi par mois, entièrement ou partiellement, à la vente des culards, ce qui permettrait de décongestionner les deux foires-concours parce que le reste de l’année, il n’y a pas de culards lors des marchés». Le succès de cette nouvelle édition et la venue de nombreux acheteurs de toute la France, fidèles ou occasionnels, semble d’ailleurs plaider en ce sens. Il y aurait un marché spécifique du culard, avec ses propres filières. «Et Moulins-Engilbert est devenu une référence nationale. Cette fois encore, les amphithéâtres étaient archi-pleins» se félicite le président de la foire pour qui, en terme de nombre d’animaux, «nous ne pouvons pas monter plus haut». Il faut donc trouver des solutions...
Conjoncture et météo
Evénement professionnel, la foire-concours aux culards est aussi un rendez-vous ouvert au public. Comme d’habitude, les apporteurs sont plutôt de la région, preuve supplémentaire que la «niche» du culard intéresse encore ces professionnels, éleveurs de charolais mais aussi de Blanc bleu et de Limousine. Toutefois, les enchères de vendredi dernier ont révélé un léger tassement des cours par rapport à l’édition du mois de mai. «La conjoncture et la météo, qui pousse à affourrager, encourage à vendre des animaux pour limiter les charges et préserver les stocks fourragers» précise Alain Guinot. L’offre pléthorique a donc aussi pu fausser un peu le jeu commercial. Et puis, «s’il y a eu une baisse des cours des femelles, il y avait aussi des très beaux mâles mais qui ont connu une baisse encore plus significative des prix». Y avait-il trop de bêtes ? C’est récurrent, selon l’organisateur, «il y avait beaucoup de bonnes bêtes mais qui étaient à la limite du critère culard. Peut-être une qualité globale légèrement inférieure à celle de la foire du mois de mai» souligne-t-il simplement. Sachant que, contrairement à il y a deux mois, seuls les génisses et les bœufs étaient habilités à participer en juillet. Toujours est-il que la qualité était au rendez-vous. A en juger par la très belle génisse apportée par Denis Godard, de La Nocle Maulaix, qui a remporté le Super prix d’honneur, mais aussi par le nombre d’ex-aequo à toutes les places des podiums et dans chaque catégorie...
Conjoncture et météo
Evénement professionnel, la foire-concours aux culards est aussi un rendez-vous ouvert au public. Comme d’habitude, les apporteurs sont plutôt de la région, preuve supplémentaire que la «niche» du culard intéresse encore ces professionnels, éleveurs de charolais mais aussi de Blanc bleu et de Limousine. Toutefois, les enchères de vendredi dernier ont révélé un léger tassement des cours par rapport à l’édition du mois de mai. «La conjoncture et la météo, qui pousse à affourrager, encourage à vendre des animaux pour limiter les charges et préserver les stocks fourragers» précise Alain Guinot. L’offre pléthorique a donc aussi pu fausser un peu le jeu commercial. Et puis, «s’il y a eu une baisse des cours des femelles, il y avait aussi des très beaux mâles mais qui ont connu une baisse encore plus significative des prix». Y avait-il trop de bêtes ? C’est récurrent, selon l’organisateur, «il y avait beaucoup de bonnes bêtes mais qui étaient à la limite du critère culard. Peut-être une qualité globale légèrement inférieure à celle de la foire du mois de mai» souligne-t-il simplement. Sachant que, contrairement à il y a deux mois, seuls les génisses et les bœufs étaient habilités à participer en juillet. Toujours est-il que la qualité était au rendez-vous. A en juger par la très belle génisse apportée par Denis Godard, de La Nocle Maulaix, qui a remporté le Super prix d’honneur, mais aussi par le nombre d’ex-aequo à toutes les places des podiums et dans chaque catégorie...
Le palmarès
Super prix d’honneur : n°61 (génisse de 24 à 36 mois) apportée par Denis Godard de La Nocle Maulaix (58)
Génisses 12-18 mois : Prix d’honneur, n°94 de Joëlle Bretigny ; 1er prix ex-aequo à la n° 49 de l’EARL Rémi Pipponiau, à la n° 293 du GAEC Martin Gilles, à la n°266 de Philippe Blaudier et à la n°93 de Joëlle Brétigny ; 2ème prix ex-aequo à la n°370 de Didier Loudenot, à la n°50 de l’EARL Pipponiau, à la n°265 de Philippe Blaudier ; 3ème prix ex-aequo à la n°260 du GAEC des Grands champs, à la n°269 de Philippe Blaudier et à la n°268 de Philippe Blaudier.
Génisses 18-24 mois : Prix d’honneur à la n°257 du GAEC des Grands champs ; 1er prix ex-aequo à la n°249 de Jérôme Fontaine, à la n°383 de l’EARL Vadrot et la n°425 de Roger Cognard ; 2ème prix ex-aequo à la n°347 de Michel Desmaizières, à la n°242 d’Emmanuel Fenayon et à la n°123 de Bruno Loreau ; 3ème prix ex-aequo à la n°381 de l’EARL Vacher Benoit et à la n°250 de Jérôme Fontaine.
Génisses de 24-36 mois : Prix d’honneur à la n°61 de Denis Godard ; 1er prix ex-aequo à la n°472 du GAEC du Val d’Arconce, à la n°415 du GAEC Juredieu, à la n°386 d’Anne-Marie Bondoux, à la n°35 de l’EARL du Grand Lormy et à la n°375 de Pierre Mignon ; 2ème prix ex-aequo à la n°327 de Gérald Gauthron, à la n°128 du GAEC du Passou et à la n°31 d’Olivier Loriot ; 3ème prix ex-aequo à la n°37 et à la n°43 de l’EARL du Grand Lormy, à la n°470 du GAEC du Val d’Arconce et à la n°274 du GAEC de la Petite embauche.
Génisses de plus de 36 mois : Prix d’honneur à la n°188 de Pierre Laudet ; 1er prix à la n°395 du GAEC du Ruisseau de Bussy, 2ème prix à la n°428 du GAEC Desmurs ; 3ème prix à la n°360 du GAEC de la Couteraute.
Boeufs 12-24 mois : Prix d’honneur au n°95 de Joëlle Brétigny ; 1er prix ex-aequo au n°158 de Nicolas Beauzon et au n°256 de Jérôme Fontaine ; 2ème prix au n°194 du GAEC Gauthé ; 3ème prix au n°366 de la SCEA Laguigner.
Bœufs de plus de 24 mois : Prix d’honneur au n°62 de Denis Godard ; 1er prix au n°51 de l’EARL Pipponiau Rémi ; 2ème prix ex-aequo au n°144 du GAEC du Passou et au n°180 de Gilbert Boulin ; 3ème prix au n°406 de Michel Combaret.
Génisses 12-18 mois : Prix d’honneur, n°94 de Joëlle Bretigny ; 1er prix ex-aequo à la n° 49 de l’EARL Rémi Pipponiau, à la n° 293 du GAEC Martin Gilles, à la n°266 de Philippe Blaudier et à la n°93 de Joëlle Brétigny ; 2ème prix ex-aequo à la n°370 de Didier Loudenot, à la n°50 de l’EARL Pipponiau, à la n°265 de Philippe Blaudier ; 3ème prix ex-aequo à la n°260 du GAEC des Grands champs, à la n°269 de Philippe Blaudier et à la n°268 de Philippe Blaudier.
Génisses 18-24 mois : Prix d’honneur à la n°257 du GAEC des Grands champs ; 1er prix ex-aequo à la n°249 de Jérôme Fontaine, à la n°383 de l’EARL Vadrot et la n°425 de Roger Cognard ; 2ème prix ex-aequo à la n°347 de Michel Desmaizières, à la n°242 d’Emmanuel Fenayon et à la n°123 de Bruno Loreau ; 3ème prix ex-aequo à la n°381 de l’EARL Vacher Benoit et à la n°250 de Jérôme Fontaine.
Génisses de 24-36 mois : Prix d’honneur à la n°61 de Denis Godard ; 1er prix ex-aequo à la n°472 du GAEC du Val d’Arconce, à la n°415 du GAEC Juredieu, à la n°386 d’Anne-Marie Bondoux, à la n°35 de l’EARL du Grand Lormy et à la n°375 de Pierre Mignon ; 2ème prix ex-aequo à la n°327 de Gérald Gauthron, à la n°128 du GAEC du Passou et à la n°31 d’Olivier Loriot ; 3ème prix ex-aequo à la n°37 et à la n°43 de l’EARL du Grand Lormy, à la n°470 du GAEC du Val d’Arconce et à la n°274 du GAEC de la Petite embauche.
Génisses de plus de 36 mois : Prix d’honneur à la n°188 de Pierre Laudet ; 1er prix à la n°395 du GAEC du Ruisseau de Bussy, 2ème prix à la n°428 du GAEC Desmurs ; 3ème prix à la n°360 du GAEC de la Couteraute.
Boeufs 12-24 mois : Prix d’honneur au n°95 de Joëlle Brétigny ; 1er prix ex-aequo au n°158 de Nicolas Beauzon et au n°256 de Jérôme Fontaine ; 2ème prix au n°194 du GAEC Gauthé ; 3ème prix au n°366 de la SCEA Laguigner.
Bœufs de plus de 24 mois : Prix d’honneur au n°62 de Denis Godard ; 1er prix au n°51 de l’EARL Pipponiau Rémi ; 2ème prix ex-aequo au n°144 du GAEC du Passou et au n°180 de Gilbert Boulin ; 3ème prix au n°406 de Michel Combaret.