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Station d’évaluation de Créancey

Quinze jours d’attente

Les membres du GIE Charolais Évaluation peaufinent les derniers détails de la vente aux enchères du 7 février.
Par Aurélien Genest
Quinze jours d’attente
Parmi les nouveaux apporteurs de veaux, Olivier Curty, éleveur dans le département du Doubs.
Le GIE Charolais Évaluation a tenu son assemblée générale le 15 janvier au pôle agricole de Créancey, là où se déroulera vendredi 7 février la grande vente aux enchères annuelle de futurs reproducteurs charolais. Cette journée se déroulera sous son schéma habituel, avec une ouverture des portes dès 10 heures.
Un déjeuner avec un filet de bœuf sera proposé au déjeuner au prix de 20 euros. La vente aux enchères débutera à 14 heures avec, comme lors des précédentes éditions, une mise à prix à 2 600 euros et des enchères de 50 euros.
Comme évoqué dans notre édition du 10 janvier, l’achat à distance en live sur ordinateur, tablette ou smartphone sera possible pour la toute première fois. «Le rendez-vous du Marault de cette fin de semaine propose lui-aussi ce service inédit, nous aurons une première idée sur ce que ce système innovant peut nous apporter», confie Jean-Pierre Godot, président du GIE.

Celui-ci annonce également la mise en place du prêt génétique par le Crédit Agricole de Champagne-Bourgogne : «une étude nous montre que le prix des achats de génétique en Bourgogne est moins élevé que dans les autres régions. Ce service, à taux bonifié et avec des annuités sur trois ans, peut motiver certaines personnes à acquérir un bel animal».

Un bon millésime
Les résultats du pointage réalisé la veille de l’assemblée générale ont été présentés et commentés par le président : «seuls deux veaux sont disqualifiés pour leurs aplombs, nous en avons généralement six ou sept car les règles sont très strictes. C’est une bonne nouvelle, nous avons l’espoir de présenter un peu plus de reproducteurs que d’habitude, même si la spermatogénèse reste à faire aujourd’hui».

Dix-huit des 43 animaux sortent avec un Ifnais (facilités de naissance) supérieur à 105 : «c’est six de plus qu’en 2019, c’est remarquable, le profil vêlage facile est bien marqué cette année. Le lot reste homogène, avec d’autres animaux type élevage et viande. Il y en a pour tous les besoins». Une autre particularité de l’année réside dans le nombre important de veaux sans corne (9).

L’assemblée générale du GIE a été l’occasion d’inviter les apporteurs de veaux à participer à la communication autour de cet évènement collectif. Après un déjeuner pris en commun, les membres du GIE et les apporteurs de veaux sont allés rendre une petite visite à leurs animaux qu’ils n’avaient pas vus, pour la plupart, depuis le mois de septembre et leur rentrée en station. Olivier Curty, éleveur dans le Doubs, était présent pour la toute première fois à Créancey et prenait plaisir à apprécier l’évolution de son veau nommé Okapi: «Notre élevage est inscrit au Herd book depuis seulement trois ans, nous commençons tout juste l’activité génétique. Apporter un veau en station peut, en quelque sorte, représenter un tremplin. Nous avions déjà mis un veau l’an dernier en Saône-et-Loire. La commission est repassée chez nous cet été et deux animaux ont été retenus, un est donc ici et l’autre est à Jalogny».