Soirée élevage FDSEA
Questionner et se questionner
La FDSEA organise le 8 novembre prochain un rendez-vous ouvert à tous sur une thématique on ne peut plus d’actualité : «L’élevage bovin-viande face aux mutations de la consommation : des clés pour comprendre».
Trois invités seront présents. Bruno Dufayet (président FNB), Denis Lerouge (directeur de la communication d’Interbev) et Hugues Pichard (président Charolais France).
Une expertise précieuse afin d’éclairer des décisions que devront prendre les éleveurs dans les mois et années à venir. Comme le souligne Emmanuel Bernard - président de la section bovine FDSEA : «L’élevage tel qu’on le fait, nous ne sommes pas à côté. Mais le souci n’est pas de dire que c’est bien, il faut faire évoluer nos produits, répondre aux attentes sociétales». Et d’ajouter: «Il faut se poser, réfléchir, écouter, même si ce qu’on entend ne fait pas plaisir». Car l’objectif de cette soirée est bien d’ouvrir les perspectives : «Le sujet n’est pas de savoir comment on fait manger de la viande aux végans qui représentent 2% de la population. Le sujet, c’est de répondre aux 98% qui ne mangent plus comme il y a trente ou quarante ans».
Pour Emmanuel Bernard, le monde de l’élevage est déboussolé et «il faut orienter nos produits en fonction de la demande. Le charolais a sa place mais il faut le faire évoluer». Pour cela, il faut aussi appréhender les spécificités des marchés. Ainsi, l’Allemagne est plus friande de bovins que de porcs alors que l’Italie dessine une baisse de la consommation de bœuf. Mais il faut voir plus loin que les seules frontières de l’Europe. Par exemple, l’Asie «est un autre élément mais sur un autre mode de consommation qu’il faut connaître. Là aussi, le produit français a une carte à jouer».
Pour le président : «Rien n’est jamais blanc ou noir, ni même gris. Il y a sans doute de gros risques mais aussi de grosses opportunités. C’est maintenant qu’il faut y réfléchir».
Une expertise précieuse afin d’éclairer des décisions que devront prendre les éleveurs dans les mois et années à venir. Comme le souligne Emmanuel Bernard - président de la section bovine FDSEA : «L’élevage tel qu’on le fait, nous ne sommes pas à côté. Mais le souci n’est pas de dire que c’est bien, il faut faire évoluer nos produits, répondre aux attentes sociétales». Et d’ajouter: «Il faut se poser, réfléchir, écouter, même si ce qu’on entend ne fait pas plaisir». Car l’objectif de cette soirée est bien d’ouvrir les perspectives : «Le sujet n’est pas de savoir comment on fait manger de la viande aux végans qui représentent 2% de la population. Le sujet, c’est de répondre aux 98% qui ne mangent plus comme il y a trente ou quarante ans».
Pour Emmanuel Bernard, le monde de l’élevage est déboussolé et «il faut orienter nos produits en fonction de la demande. Le charolais a sa place mais il faut le faire évoluer». Pour cela, il faut aussi appréhender les spécificités des marchés. Ainsi, l’Allemagne est plus friande de bovins que de porcs alors que l’Italie dessine une baisse de la consommation de bœuf. Mais il faut voir plus loin que les seules frontières de l’Europe. Par exemple, l’Asie «est un autre élément mais sur un autre mode de consommation qu’il faut connaître. Là aussi, le produit français a une carte à jouer».
Pour le président : «Rien n’est jamais blanc ou noir, ni même gris. Il y a sans doute de gros risques mais aussi de grosses opportunités. C’est maintenant qu’il faut y réfléchir».
