MFR de l’Yonne
Quels financements pour demain ?
La Fédération Départementale des MFR de l’Yonne a tenu son assemblée générale le 17 mars dernier à Gron. Des interrogations demeurent, suite à la fusion entre la Bourgogne et la Franche-Comté, au premier rang desquelles le montant de l’enveloppe budgétaire à venir
_AG_des_MFR_01.jpg?fit=crop-center&p=w-sm,webp)
De l’aveu même du directeur de la MFR de Villevallier, «les Maisons Familiales et Rurales de l’Yonne se sont bien tenues en terme d’effectifs. C’est même en pourcentage, le département qui a le plus recruté en Bourgogne…»
à la rentrée 2015, le nombre d’élèves pour les trois MFR que compte le département, s’élevait à 359 jeunes inscrits au titre du contrat avec le Ministère de l’Agriculture, contre 351 l’année précédente. Un chiffre auquel il faut rajouter les vingt apprentis inscrits à Villevallier, ainsi que les stagiaires de la formation continue, de plus de trois cent heures.
Même s’ils sont un peu plus faibles qu’en 2014, les résultats aux derniers examens restent globalement satisfaisants dans les MFR du département, avec une moyenne, tous niveaux et tous diplômes confondus, de 80 à 77 %.
De bons chiffres également pour la fédération départementale, sur le plan financier, avec un montant de charges à la baisse et un résultat final excédentaire.
Une enveloppe départementale revue à la baisse
Concernant le rapprochement avec la Franche-Comté et pour reprendre les propos de l’un des participants à l’assemblée générale : «pour l’instant, nous sommes rentrés dans la même chambre mais pas encore dans le même lit !» L’heure est aux interrogations, pour les quatorze MFR de Bourgogne et leurs seize homologues de Franche-Comté, même si, souligne Sylvie Logette, présidente de la fédération de l’Yonne : «Nous ne pouvons que suivre ce rapprochement et essayer de formaliser au sein de nos fédérations régionales cette fusion. Des rencontres et échanges avec nos partenaires franc-comtois ont eu lieu afin de mieux nous connaître et de pouvoir construire ensemble une nouvelle région. Nous attendons que celle-ci prenne forme, pour voir demain comment continuer d’avancer au sein de nos fédérations départementales…»
Alors que la future enveloppe budgétaire allouée par la nouvelle région BFC au réseau n’est pas encore connue (jusqu’alors, la région Bourgogne versait 60 % des investissements réalisés), les trois MFR icaunaises doivent faire face à une baisse significative des subsides traditionnellement alloués par le Conseil départemental, qui étaient depuis de nombreuses années, de l’ordre de 20 % des investissements déclarés. Pour 2016, l’enveloppe allouée serait ainsi de 20 K€, à partager entre les trois MFR et le lycée Sainte Colombe, alors que le besoin en investissement s’élève pour les seules MFR, à 50 K€, en appliquant le principe habituel d’un soutien à hauteur de 20 %. Une rencontre avec le président départemental sera de nouveau sollicitée et les conseillers départementaux de chacun des cantons d’origine des MFR ont été alertés de cette situation. Le sujet est d’autant plus préoccupant, explique le directeur de la MFR de Villevallier, Yannick Villain, «que faute d’accord et quoiqu’il arrive, ces investissements de sécurité devront être réalisés. Si le Conseil départemental ne vient plus abonder, ce sont les familles qui auront à le faire…»
à la rentrée 2015, le nombre d’élèves pour les trois MFR que compte le département, s’élevait à 359 jeunes inscrits au titre du contrat avec le Ministère de l’Agriculture, contre 351 l’année précédente. Un chiffre auquel il faut rajouter les vingt apprentis inscrits à Villevallier, ainsi que les stagiaires de la formation continue, de plus de trois cent heures.
Même s’ils sont un peu plus faibles qu’en 2014, les résultats aux derniers examens restent globalement satisfaisants dans les MFR du département, avec une moyenne, tous niveaux et tous diplômes confondus, de 80 à 77 %.
De bons chiffres également pour la fédération départementale, sur le plan financier, avec un montant de charges à la baisse et un résultat final excédentaire.
Une enveloppe départementale revue à la baisse
Concernant le rapprochement avec la Franche-Comté et pour reprendre les propos de l’un des participants à l’assemblée générale : «pour l’instant, nous sommes rentrés dans la même chambre mais pas encore dans le même lit !» L’heure est aux interrogations, pour les quatorze MFR de Bourgogne et leurs seize homologues de Franche-Comté, même si, souligne Sylvie Logette, présidente de la fédération de l’Yonne : «Nous ne pouvons que suivre ce rapprochement et essayer de formaliser au sein de nos fédérations régionales cette fusion. Des rencontres et échanges avec nos partenaires franc-comtois ont eu lieu afin de mieux nous connaître et de pouvoir construire ensemble une nouvelle région. Nous attendons que celle-ci prenne forme, pour voir demain comment continuer d’avancer au sein de nos fédérations départementales…»
Alors que la future enveloppe budgétaire allouée par la nouvelle région BFC au réseau n’est pas encore connue (jusqu’alors, la région Bourgogne versait 60 % des investissements réalisés), les trois MFR icaunaises doivent faire face à une baisse significative des subsides traditionnellement alloués par le Conseil départemental, qui étaient depuis de nombreuses années, de l’ordre de 20 % des investissements déclarés. Pour 2016, l’enveloppe allouée serait ainsi de 20 K€, à partager entre les trois MFR et le lycée Sainte Colombe, alors que le besoin en investissement s’élève pour les seules MFR, à 50 K€, en appliquant le principe habituel d’un soutien à hauteur de 20 %. Une rencontre avec le président départemental sera de nouveau sollicitée et les conseillers départementaux de chacun des cantons d’origine des MFR ont été alertés de cette situation. Le sujet est d’autant plus préoccupant, explique le directeur de la MFR de Villevallier, Yannick Villain, «que faute d’accord et quoiqu’il arrive, ces investissements de sécurité devront être réalisés. Si le Conseil départemental ne vient plus abonder, ce sont les familles qui auront à le faire…»
Les anciens de la MFR de Chichery se mobilisent
De sa création en 1958, jusqu’à sa fermeture, à l’orée des années 80, la MFR de Chichery a formé nombre d’agriculteurs. Les élèves, en majorité originaires du département, y suivaient une formation initiale conduisant au Brevet d’Apprentissage Agricole (BAA), un diplôme aujourd’hui disparu. Faute d’effectifs suffisants, la Maison Familiale et Rurale de Chichery ferma ses portes au début des années 80. Aujourd’hui, une équipe de copains, anciens élèves de l’établissement, se mobilise, pour organiser une rencontre autour d’un repas amical, rassemblant tous ceux passés par la MFR de Chichery, de 1958 à 1979. Une occasion unique de se retrouver et partager des souvenirs communs. Pour tout renseignement, contacter le 03 86 96 97 91 ou 06 48 75 92 66.