Formation FDSEA
Quelques conseils simples pour sécuriser son exploitation
La FDSEA de l’Yonne organise des formations, en partenariat avec la gendarmerie et le SDIS, pour apprendre à mieux sécuriser son exploitation.

Chaque année, les agriculteurs sont victimes d’intrusions et de vols sur leurs exploitations. Souvent du carburant, de l’outillage, des produits phytos ou encore les antennes GPS des tracteurs. Alors, pour éviter au maximum ces larcins, des conseils sont donnés par la gendarmerie, aux agriculteurs, lors de formations organisées par la FDSEA de l’Yonne.
Et contrairement à ce que l’on peut penser, ce sont souvent quelques ajustements, gratuits, qui peuvent limiter les vols. « À travers des moyens humains et de l’organisationnel », précise le Major Verse, référent sûreté à la gendarmerie d’Auxerre. « Le point le plus important, c’est la curiosité, la vigilance par rapport à son environnement. Les agriculteurs sont par exemple très souvent démarchés. S’ils ont des doutes sur les personnes, il faut prévenir immédiatement la gendarmerie. Nous sommes friands de ce type d’informations pour nous aider à arrêter ces individus ».
Noter la description des individus, des véhicules, repérer l’heure, mémoriser les plaques d’immatriculation… Autant d’informations à fournir aux gendarmes pour les aider à appréhender les suspects.
Surtout, il ne faut pas négliger les « petits » vols, comme le carburant. « Il faut faire remonter l’information car cela nous permet de localiser les bassins de délinquance. Dans ce cas, des patrouilles peuvent être organisées pour contrôler et espérer tomber sur les individus », continue le Major Verse.
Sécuriser en priorité les accès directs
Quelques réflexes sont aussi à prendre pour ne pas faciliter les vols et intrusions. « Cela peut être très simple, comme ne pas laisser les clés sur les véhicules lorsque l’on s’absente (même brièvement). Aller dans les champs avec juste qu’il faut de carburant. Stocker les matériels à forte valeur ajoutée dans un lieu sécurisé, voire les équiper de balises GPS pour les localiser en cas de vol », détaille-t-il.
Des appareils techniques peuvent aussi être installés. Dans ce cas, le Major Verse peut se déplacer, à la demande de l’agriculteur, pour le conseiller. « Lorsque je vais sur une exploitation, je regarde en priorité les accès directs au site, venant de la voie publique. C’est là qu’il faut sécuriser en premier. Si on arrive à donner l’alerte dès l’entrée des individus sur une propriété, on (la gendarmerie) a plus de temps pour intervenir et espérer les arrêter. Si l’alerte est donnée seulement lorsque les individus entrent dans la maison, ce sera trop tard ».
Car l’objectif est de donner des obstacles à ces malfrats. « S’ils voient que l’éclairage s’allume, qu’un dispositif de surveillance et d’alarme est en place, il y aura davantage de chance pour qu’ils renoncent », assure le Major Verse.
À noter qu’il est possible de mettre des systèmes de vidéo surveillance à l’extérieur, à condition de ne pas filmer la voie publique, ce qui est interdit pour un particulier.
Pour contacter la gendarmerie, composez le 17. Ne cherchez pas à appeler la brigade la plus proche. Les forces de l’ordre s’occuperont de vous envoyer une patrouille dans le meilleur délai possible.
Et contrairement à ce que l’on peut penser, ce sont souvent quelques ajustements, gratuits, qui peuvent limiter les vols. « À travers des moyens humains et de l’organisationnel », précise le Major Verse, référent sûreté à la gendarmerie d’Auxerre. « Le point le plus important, c’est la curiosité, la vigilance par rapport à son environnement. Les agriculteurs sont par exemple très souvent démarchés. S’ils ont des doutes sur les personnes, il faut prévenir immédiatement la gendarmerie. Nous sommes friands de ce type d’informations pour nous aider à arrêter ces individus ».
Noter la description des individus, des véhicules, repérer l’heure, mémoriser les plaques d’immatriculation… Autant d’informations à fournir aux gendarmes pour les aider à appréhender les suspects.
Surtout, il ne faut pas négliger les « petits » vols, comme le carburant. « Il faut faire remonter l’information car cela nous permet de localiser les bassins de délinquance. Dans ce cas, des patrouilles peuvent être organisées pour contrôler et espérer tomber sur les individus », continue le Major Verse.
Sécuriser en priorité les accès directs
Quelques réflexes sont aussi à prendre pour ne pas faciliter les vols et intrusions. « Cela peut être très simple, comme ne pas laisser les clés sur les véhicules lorsque l’on s’absente (même brièvement). Aller dans les champs avec juste qu’il faut de carburant. Stocker les matériels à forte valeur ajoutée dans un lieu sécurisé, voire les équiper de balises GPS pour les localiser en cas de vol », détaille-t-il.
Des appareils techniques peuvent aussi être installés. Dans ce cas, le Major Verse peut se déplacer, à la demande de l’agriculteur, pour le conseiller. « Lorsque je vais sur une exploitation, je regarde en priorité les accès directs au site, venant de la voie publique. C’est là qu’il faut sécuriser en premier. Si on arrive à donner l’alerte dès l’entrée des individus sur une propriété, on (la gendarmerie) a plus de temps pour intervenir et espérer les arrêter. Si l’alerte est donnée seulement lorsque les individus entrent dans la maison, ce sera trop tard ».
Car l’objectif est de donner des obstacles à ces malfrats. « S’ils voient que l’éclairage s’allume, qu’un dispositif de surveillance et d’alarme est en place, il y aura davantage de chance pour qu’ils renoncent », assure le Major Verse.
À noter qu’il est possible de mettre des systèmes de vidéo surveillance à l’extérieur, à condition de ne pas filmer la voie publique, ce qui est interdit pour un particulier.
Pour contacter la gendarmerie, composez le 17. Ne cherchez pas à appeler la brigade la plus proche. Les forces de l’ordre s’occuperont de vous envoyer une patrouille dans le meilleur délai possible.
Les incendies aussi s’évitent
L’après-midi, la formation s’est poursuivie avec l’intervention du SDIS 89 (Service départemental d’incendie et de secours de l’Yonne). Afin d’éviter au maximum les incendies dans les exploitations, qui sont récurrents notamment en période de fortes chaleurs, quelques conseils ont été donnés : faire contrôler régulièrement les installations électriques et installer des extincteurs à proximité, s’assurer de la mise en place d’un paratonnerre et d’un parafoudre si une armoire électrique est présente dans un bâtiment de stockage, s’assurer de la mise à la terre des silos et des moyens de remplissage, respecter un espace de quelques mètres entre les engins, s’assurer que le foin est bien sec avant de le rentrer, contrôler la température des balles, stocker le fourrage à distance de sources potentielles d’incendie, stocker les produits phytos dans un local adapté et les conserver dans leurs emballages. En cas d’incendie ? Les sapeurs-pompiers conseillent d’essayer de l’éteindre, avec les moyens à la disposition des agriculteurs (sable, eau, extincteur). Alerter les secours (18 ou 112) et évacuer les personnes des bâtiments. Penser également à récupérer les fiches de sécurité des produits phytos pour faciliter l’intervention des sapeurs-pompiers.