Terres Inovia
Quelles cultures de remplacement au printemps ?
Les colzas non semés ou retournés qui n’ont pas été ressemés en céréales vont être remplacés par des cultures de printemps. De même, certaines céréales qui ont mal levé ou qui sont d’ores et déjà infestées par des populations de vulpin ingérables vont être remplacées dans certains cas. La question de la meilleure alternative possible se pose.

Il n’y a pas de solution miracle en termes de culture de remplacement. Il y a une liste de possibilités plus ou moins adaptées selon les régions et les milieux. Les sols superficiels restent les moins favorisés dans le choix des cultures de remplacement.
Tenir compte en priorité des herbicides appliqués à l’automne
En premier lieu, le choix de la culture de remplacement doit se raisonner en fonction des herbicides qui ont pu être appliqués à l’automne sur les cultures retournées que ce soit du colza ou des céréales. Si plusieurs herbicides ont été utilisés, il faut suivre les recommandations du produit le plus limitant en termes de remplacements possibles. Renseignez-vous auprès de vos conseillers habituels.
Choisir la ou les cultures les plus adaptées au type de sol, à la latitude voire à l’altitude
Le pois et le colza de printemps, comme le blé et l’orge de printemps nécessitent de pouvoir semer tôt en sortie d’hiver sur un sol ressuyé. À partir d’avril, préférer des cultures d’été, comme le tournesol.
S’assurer des possibilités de collecte et de contractualisation
Des cultures comme le tournesol ou le maïs peuvent nécessiter une prise en charge particulière (logistique et/ou séchage). D’autres cultures comme le soja, le lin et particulièrement le chanvre se cultivent principalement dans le cadre de contrats pour des raisons commerciales, industrielles et réglementaires (cas du chanvre). Il est donc nécessaire de prendre contact avec son organisme collecteur en amont.
Incidence de votre choix sur la culture suivante par rapport à l’assolement
Le pois est un très bon précédent du blé. Le tournesol et le maïs sont des précédents intermédiaires d’autant plus que leur incidence sur le blé suivant va dépendre de la date de récolte. Le semis direct du blé après un tournesol est à privilégier. L’orge de printemps ne constitue pas un bon précédent pour le blé suivant. On privilégiera dans ce cas l’implantation d’un colza d’hiver.
Recours éventuel à l’entreprise
Le maïs et le tournesol nécessitent des équipements particuliers au semis (semoir monograine) et à la récolte (barre de coupe). La récolte du chanvre est généralement sous-traitée. Pour les autres cultures, aucun équipement spécifique n’est à prévoir.
Tenir compte de la réglementation, de son organisation et de ses affinités
Les critères à prendre en compte pour choisir une culture alternative au printemps sont nombreux et dépassent les recommandations techniques. Il faut également prendre en compte les contraintes liées aux engagements de l’exploitation, dans le cadre de MAE par exemple. Au niveau réglementaire, attention à la diversité des assolements cette année pour le paiement vert. Les légumineuses peuvent permettent de répondre à plusieurs obligations (diversité, SIE).
Il faut également tenir compte de l’organisation du travail, des temps de travaux ou bien encore des investissements nécessaires pour conduire la culture dans un contexte de trésorerie tendu.
Tenir compte en priorité des herbicides appliqués à l’automne
En premier lieu, le choix de la culture de remplacement doit se raisonner en fonction des herbicides qui ont pu être appliqués à l’automne sur les cultures retournées que ce soit du colza ou des céréales. Si plusieurs herbicides ont été utilisés, il faut suivre les recommandations du produit le plus limitant en termes de remplacements possibles. Renseignez-vous auprès de vos conseillers habituels.
Choisir la ou les cultures les plus adaptées au type de sol, à la latitude voire à l’altitude
Le pois et le colza de printemps, comme le blé et l’orge de printemps nécessitent de pouvoir semer tôt en sortie d’hiver sur un sol ressuyé. À partir d’avril, préférer des cultures d’été, comme le tournesol.
S’assurer des possibilités de collecte et de contractualisation
Des cultures comme le tournesol ou le maïs peuvent nécessiter une prise en charge particulière (logistique et/ou séchage). D’autres cultures comme le soja, le lin et particulièrement le chanvre se cultivent principalement dans le cadre de contrats pour des raisons commerciales, industrielles et réglementaires (cas du chanvre). Il est donc nécessaire de prendre contact avec son organisme collecteur en amont.
Incidence de votre choix sur la culture suivante par rapport à l’assolement
Le pois est un très bon précédent du blé. Le tournesol et le maïs sont des précédents intermédiaires d’autant plus que leur incidence sur le blé suivant va dépendre de la date de récolte. Le semis direct du blé après un tournesol est à privilégier. L’orge de printemps ne constitue pas un bon précédent pour le blé suivant. On privilégiera dans ce cas l’implantation d’un colza d’hiver.
Recours éventuel à l’entreprise
Le maïs et le tournesol nécessitent des équipements particuliers au semis (semoir monograine) et à la récolte (barre de coupe). La récolte du chanvre est généralement sous-traitée. Pour les autres cultures, aucun équipement spécifique n’est à prévoir.
Tenir compte de la réglementation, de son organisation et de ses affinités
Les critères à prendre en compte pour choisir une culture alternative au printemps sont nombreux et dépassent les recommandations techniques. Il faut également prendre en compte les contraintes liées aux engagements de l’exploitation, dans le cadre de MAE par exemple. Au niveau réglementaire, attention à la diversité des assolements cette année pour le paiement vert. Les légumineuses peuvent permettent de répondre à plusieurs obligations (diversité, SIE).
Il faut également tenir compte de l’organisation du travail, des temps de travaux ou bien encore des investissements nécessaires pour conduire la culture dans un contexte de trésorerie tendu.