édito
«Quelle époque!»
Oui l’époque est tout à la fois difficile et formidable.

- Formidable comme le stipule un sondage Odexa qui montre que les agriculteurs jouissent de 89% d’opinions favorables dans la société.
- Difficile car les agriculteurs ont une image de leur métier extrêmement dégradée avec un indice de confiance désespérément négatif.
- Formidable car les besoins alimentaires croissent au rythme de la population mondiale qui grignote les surfaces agricoles productives qui devraient les nourrir.
- Difficile car l’hyper mobilité, la flexibilité, la réactivité sont devenues mode de vie en ne tenant pas compte de ce qu’est l’agriculture qui est une industrie lourde qui exige stabilité, vision à long terme et sécurisation. Cela s’accommode très mal de la volatilité ambiante.
- Formidable car le consommateur veut manger plus vert, plus sain, plus «bio» et il est capable de se battre, comme dernièrement, pour des produits au prix le plus bas, tout en affirmant droit dans les yeux que la qualité a un prix !
Nous sommes bel et bien entrés dans une nouvelle ère agricole et nous devons nous organiser pour qu’elle soit une ère de prospérité et pas une ère de servilité pour nous producteurs.
La profession agricole souffre de cette situation qui va demander de grands changements.
Il faudra faire le deuil de la période passée. Et comme pour tous changements , il y aura du déni, de la colère, de la peur, de la tristesse. Puis viendra l’acceptation, la recherche du bon sens, la construction de projets et enfin comme souvent l’action de l’entrepreneur agricole.
Est-il encore nécessaire de se diviser, de se déchirer, d’accepter le «dégagisme» qui a œuvré même au plus haut de l’État.
La FDSEA de la Nièvre a toujours eu l’ambition de rassembler, de concerter, de proposer, de mutualiser des idées, pour que dans un avenir proche, je l’espère, l’époque soit formidable.
- Difficile car les agriculteurs ont une image de leur métier extrêmement dégradée avec un indice de confiance désespérément négatif.
- Formidable car les besoins alimentaires croissent au rythme de la population mondiale qui grignote les surfaces agricoles productives qui devraient les nourrir.
- Difficile car l’hyper mobilité, la flexibilité, la réactivité sont devenues mode de vie en ne tenant pas compte de ce qu’est l’agriculture qui est une industrie lourde qui exige stabilité, vision à long terme et sécurisation. Cela s’accommode très mal de la volatilité ambiante.
- Formidable car le consommateur veut manger plus vert, plus sain, plus «bio» et il est capable de se battre, comme dernièrement, pour des produits au prix le plus bas, tout en affirmant droit dans les yeux que la qualité a un prix !
Nous sommes bel et bien entrés dans une nouvelle ère agricole et nous devons nous organiser pour qu’elle soit une ère de prospérité et pas une ère de servilité pour nous producteurs.
La profession agricole souffre de cette situation qui va demander de grands changements.
Il faudra faire le deuil de la période passée. Et comme pour tous changements , il y aura du déni, de la colère, de la peur, de la tristesse. Puis viendra l’acceptation, la recherche du bon sens, la construction de projets et enfin comme souvent l’action de l’entrepreneur agricole.
Est-il encore nécessaire de se diviser, de se déchirer, d’accepter le «dégagisme» qui a œuvré même au plus haut de l’État.
La FDSEA de la Nièvre a toujours eu l’ambition de rassembler, de concerter, de proposer, de mutualiser des idées, pour que dans un avenir proche, je l’espère, l’époque soit formidable.